Bipolarité et vie familiale

Merci @gege85130 

Elle a accepté de revenir en couple avec moi. Elle est quasiment redevenu neutre au niveau de l humeur . Je suis très heureux !

merci a tout le monde pour le soutien :-)

Contente pour toi !
Je te souhaite d'être heureux .

c'est génial et je suis contente pour vous @Wildpote .

Salut Wildpote

Après la Pluie, vient le beau temps !

Nous sommes heureux pour votre couple que l' apaisement à donner raison à votre projet de vie.

Reste vigilant.

Il est de ton devoir de protéger ta compagne et de la soutenir dans ses soins.

Que du bonheur !

Bonsoir tout le monde.

J'ai été diagnostiqué bipolaire en 2015 et depuis mon père ne veut plus me parler. Selon lui c'est une excuse pour pallier à dit il "un manque de motivation". Il est un peu de la vieille école et pense qu'un coup de pied dans le derrière doit suffire. Cela m'affecte énormément car même si ses propos sont parfois violents ("je n'ai plus de fils et toi plus de père") il reste mon père. Si jamais il devait lui arriver quelque chose de grave nous nous quitterons fâchés, c'est d'une tristesse infinie. 

Nous avons, avec mon psy, proposé une réconciliation mais il n'a pas daigné répondre à l'invitation. Je lui ai indiqué à plusieurs reprises des articles, des revues etc traitant de la bipolarité pour qu'il essaie de comprendre mais il ne veut pas en entendre parler. Pour lui je ne reste qu'un fainéant qui se cache derrière la maladie du siècle pour ne se complaire dans l'inactivité.

Je ne sais plus comment faire avec lui. Si quelqu'un a déjà rencontré ce problème ou est sensible à ce sujet, je suis preneur de tout conseil.

Amicalement, Stef 

Merci a tous :-). Pour l'instant tout va pour le mieux .. 

La levée des traitements se poursuit .

bonne journée 

@Stouf70 ,ma fille est bipo depuis tj .Elle a 39ans maintenant .Elle a été une enfant très difficile et une ado insupportable .Maintenant ,elle est mère de 3 filles .La vie avec elle est tj très difficile .Les enfants comprennent bien que leur mère est malade mais elles ont du mal à penser que ça lui donne ttes les excuses .
Je n'ai jamais rompu les ponts avec ma fille mais on est en perpétuel conflit ,malgré une relation fusionnelle .
TT ça pour dire que si la maladie est difficile à accepter pour le malade ,elle est aussi difficile à accepter pour l'entourage .Le malade a l'air tellement " normal" ,qu'il est difficile de croire qu'il n'en joue pas .En réalité ,il en joue ...un peu .
Ton père est sûrement effrayé par la maladie .Il est dans le déni .C'est plus facile pour lui que d'accepter que son fils est un malade mental et qu'il faut l'aider toujours au lieu de l'enfoncer .
Je me fais aider par l'Unafam .Je participe à des groupes de paroles tt les mois et ça m'aide bcp .
Il faudrait peut-être essayer d'en parler à ton père .Il rencontrerait des personnes dans son cas .
Je comprends ta peine et ton isolement face à ton père .
Je te souhaite bcp de courage et suis à ta disposition si tu veux parler .
Amicalement .

@hounaz Je me reconnais dans la description que tu fais de ta relation avec ta fille. J'avais déjà des problèmes comportementaux au collège et au lycée mais ni moi ni mes parents n'avons pensé à ce moment là à un vrai trouble du comportement, à une maladie psychiatrique. On a mis ça sur le compte du divorce (j'avais 12 ans à l'époque) et de la crise de l'adolescence.

Moi j'ai commencé à me dire que j'avais un problème seulement en 2013. A ce moment là, je vivais seul, loin de ma famille, célibataire et sans emploi. Et je me suis égaré dans les consommations de cannabis et d'alcool. J'ai même pensé quelques fois être schizophrène car j'avais vraiment deux personnalités, une très joviale et une très déprimée. Je ne connaissais alors pas la bipolarité. C'est suite à une cure pour un sevrage aux produits cités plus haut que le diagnostic a été posé.

Il y avait déjà un climat très tendu avec mon père avant ce diagnostic du fait de mes consommations. Mais ça, ça été la goutte d'eau de trop. Depuis, comme tu l'a dit, il est dans le déni le plus complet. Je n'ai pas de nouvelles de lui depuis plus d'un an maintenant. Je me vois mal aller chez lui pour évoquer la maladie. En plus de cette relation conflictuelle s'ajoute un problème de relation avec sa nouvelle épouse. Elle ne m'aime pas, je ne l'aime pas, c'est avéré. C'est à tel point qu'elle à déposé plainte contre moi un jour où j'avais "volé" sa voiture (=pris la voiture sans lui dire, alors que d'habitude je la prévenais avant...).  

Aujourd'hui, je ne sais pas comment attirer son attention pour qu'il veuille bien me reparler, même sans forcément lui expliquer la maladie. Il ne veut tout simplement plus entendre parler de moi. Et du coup, mes tantes (ses soeurs) ont pris parti et ne me parle plus non plus. C'est tout le côté paternel de la famille qui m'a renié. Alors je ne sais juste pas comment faire. Je me sens démuni face à ça. 

Je n'ai pourtant pas l'impression de mérité ce titre de renégat. Je suis le vilain petit canard de la famille et c'est très compliqué à supporter. Qu'ai-je fais de si mal pour qu'on me traite ainsi ? Je subi déjà bien assez cette maladie sans avoir à me rajouter des problèmes relationnels qui selon moi ne devraient pas exister au sein de sa propre famille. Je ne comprend pas comment on peut faire ça à ses enfants. Tu vois, toi par exemple, même si c'est difficile et sûrement usant, tu es toujours là pour ta fille.

Sortir qq'un du déni ,c'est très compliqué ,voire impossible.Je crains vraiment que ton père soit enfermé dans son attitude ,surtt s'il se sent soutenu par sa famille .Il y a malheureusement bcp de malades qui sont reniés et qui se retrouvent seuls pour se battre .
J'espère pour toi que tu as une autre famille du côté de ta mère ,ou des amis de confiance . 
Essaye de te rapprocher d'une association de malades près de chez toi .On est plus fort à plusieurs ,tu pourrais parler de ta souffrance .
Ne reste pas isolé surtout .
J'ajoute que ma fille a été sevrée du cannabis et autres médicaments qu'elle prenait en grandes quantités ,lors de son dernier séjour en clinique ,le mois dernier .
Depuis ,elle va un peu mieux ,elle a surtout pris conscience que le cannabis lui avait détruit le cerveau depuis ttes ces années où elle a fumé .Elle se sent surtout libérée de son addiction .
Pour terminer,je dirais que si la relation est sans avenir avec ton père ,apprends à en faire le deuil ,avec l'aide d'un psychologue .Tu souffriras moins si ce problème n'en est plus un pour toi .
Bon courage ! et surtout ne perds pas espoir !
Amitiés