Bipolarité et vie familiale

Bonjour Birmany,

En te lisant , je revivais mon histoire.

Reparle de ta souffrance et de ton fils à ton médecin .

Il peut te proposer l'hospitalisation à ta demande pour ton fils et tu peux aussi demander une clinique privée.

Il ne faut pas que ton fils prenne le dessus .Tu lui expliques que parce que vous l'aimez , une  hospitalisation est nécessaire pour une nouvelle évaluation de la médication .

Il faut bien comprendre que souvent, il faut plusieurs hospitalisation pour trouver la bonne médication. Le Rôle des CMP est plus efficace après une hospitalisation et stabilisation du patient

Courage Birmany. Ne reste pas dans la souffrance. Contact l'UNAFAM de ton département. Tu y trouveras de l'écoute et de l'aide.

La meilleur solution est que la famille soit soudée pour une bonne orientation des soins et s"affirmer d'une même voix.

j'ai enfin retrouver  mes discussions. j'ai l' impression qu' il y a eut un bug.. j'ai lu les commentaires sur la bipolarité et je rejoint gégé85130. ce n'est pas facile d'accepter la maladie pour les bipolaires. mais il ne faut pas lacher @birmany . des fois il faut du temps. mon ton fils petit à petit va prendre conscience. il faut tranquillement lui rappeler qu'il faut prendre ces médicaments et voir un psy. courage et comme dis gégé n'hésite pas à te faire aider . moi aussi j'a tendance à oublier cela.  

Bonjour,

et merci pour vos messages. J'ai un peu le vertige car mon fils n'a pas tenu ses engagements de prendre RDV pour renouer avec le suivi psy. j'ai l'impression que nous sommes dos au mur. j'appréhende ce qui va se passer dans les jours qui viennent. l'UDAF m'a conseillé de faire une demande de tutelle. Ma lettre est prête. On me conseille aussi de faire réévaluer son taux de handicap car actuellement il est reconnu à moins de 50 % alors que manifestement, son handicap lui empêche toute immersion professionnelle.

J'attends le déroulement des prochaines 24 heures. Notre vie à tous les deux prend un tournant que je croyais  hors d'atteinte.

à suivre donc

Bonjour @birmany , 

Je suis très touchée par votre situation, qu'en est-elle aujourd'hui?

Il faut absolument que vous teniez, continuez à vous battre pour lui comme vous le dites avec courage et s'il est mal il faut le forcer à aller à l'hôpital. Quand j'étais en crise maniaque, et cela doit être pareil pour beaucoup de bipolaires, j'ai dû être hospitalisée sous contrainte (je crois que ça se fait à la demande d'un tiers, mon père ou mon frère une autre fois). Cela peut être plus délicat s'il est en phase dépressive et non pas maniaque, car il ne tient pas forcément des propos délirant donc c'est plus difficile de justifier une hospitalisation. En fait je ne sais pas exactement comment ça marche..

Je crois que c'est très difficile d'accepter d'être mis sous tutelle. Votre fils, qui se veut sûrement indépendant, se croira impuissant à son âge et ira peut être plus mal. C'est vrai que je ne sais pas si en phase basse je serai prête à aller à l'hôpital. Mais ceux qui souffrent de dépression y vont par exemple pour se faire traiter. Donc c'est peut-être mieux qu'une mise directe sous tutelle.

Enfin je ne suis pas sûre de m'y connaître en tutelle...Je confirme ce que dit @gege85130 sur parfois la nécessité de passer par l'hôpital pour une meilleure médication...

Courage en tout cas.

Ma maman est suivi par marsilid depuis 2006  qui d'ailleurs n'est plus sur le marcher Français ; on peut pas sans procurer.Il y a une alternative non pas Nardelzine pas d'effet probant ,par contre il y a  le patch selegiline transdermique (IMAO) avec demande d'ATU .

lors d'une  crise la personne bipolaire qui vous aime plus que tout peu elle d'un coup un seul vous demander de ne plus vous voir sans aucune raison je suis  avec un bipolaire et j'en souffre sois disant il m'a demandé de faire un break jusqu' au 30 octobre silence radio comme il dit  mais il m'appel tout les soirs et me laisse des messages sur mon répondeur moi je ne lui réponds pas es ce que je fais bien ou pas lors de ça dernière crise il a été  odieux  avec moi et j'en souffre énormément que feriez vous à ma place ????

Shayana,

Comme je l'ai dit mon fils est en phase down en ce moment. Tout au long de ces années de maladie ont été des années de souffrance et de solitude. j'ai été la seule a rester à ses côtés, même dans les pires moments, malgré des propos très violents à mon égard. Je n'aurais pu supporter de personne d'autres des propos aussi blessants. Si j'ai bien compris ce qu'on m'a expliqué, je suis pour lui le miroir de sa maladie, je l'incarne, j'y suis associée. Pour moi aussi, mon fils m'a dit qu'il ne voulait plus me parler, et puis c'est revenu petit à petit. J'essaie de lui laisser un peu plus d'espace, je me dis que je l'étouffe peu-être; qu'il arrive à prendre de l'autonomie. J'essaie de passer le relais à des professionnels (médecin, orientation professionnelle) pour ne pas être accusée de tous ses échecs ou des conclusions qui s'imposent.

Pour en revenir aux propos blessants, la psy m'a dit qu'il ne pense pas ce qu'il dit, que c'est une violence contre lui-même. C'est dur à entendre, Shayana, mais il n'en pense pas un mot, il est furieux contre l'amour qu'il n'arrive pas à te donner. Il sait que ton amour à toi est intact. Il le restera, il en a besoin. Courage

courage @shayana . ce n'est pas facile de vivre avec un bipolaire. il faut doser ses aides. il faut savoir couper un peu pour mieux revenir après . les propos blessants font très mal et quand ils arrivent il faut le laisser le bipolaire . au début mon compagnon me disait que je l’étouffais et maintenant je laisse seul des fois et quand il veut revenir il revient et les relations sont meilleurs. profites que tu seule pour prendre soin de toi. bonne soirée

Je suis bipolaire depuis 36 ans ,  l'entourage et le soutien dont j'ai pu bénéficié de la part de mon épouse ainsi qu'un suivi et traitement psy m'ont permi de reprendre une activité professionnelle depuis 24 ans , en ayant commencé ma maladie par des séjours répétés en hopital Psy pendant 7 ans...l'entourage est primordial et c'est une chance pour le malade...l'importance de reconnaître et d'accepter sa maladie mentale est également une étape primordiale pour être persuadé de l'absolue néccéssité de soins... il est vrai que le soutien d'une personne bipolaire est éprouvant...mais dans mon cas ça a été bénéfique et indispensable pour mon insertion familiale et professionnelle

Bonjour,

Ce que j ai du mal à gérer c est mon exaspération, mon agressivité envers des choses énervantes certes mais qui ne mériteraient pas une telle excessivité mais je n arrive pas à doser, cela sort tout seul.

ex: quand il faut répéter sans cesse pour se faire entendre, quand la question posée est vraiment stupide etc...

je suppose car je suis épuisée chronique par ma maladie comme si j avais un crabe qui me bouffait le cerveau, des ondes qui me parasitaient et qui m empêchaient d avoir les idées claires, une sorte d hyperactivité cérébrale qui ensuite me laisse vidée comme un poisson en phase dépressive après la phase maniaque