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Bipolarité et l'ennui
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hounaz
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hounaz
Dernière activité le 06/08/2024 à 09:01
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Ami
livianades ,ton message est bouleversant .Tu as bien fait de venir ici .Il ne faut jamais rester seule quand on va mal .Les réseaux sociaux et forum sont utiles pour rencontrer des personnes aidantes .
Quand j'avais ton âge ,je n'étais pas bipo ,mais une grande mélancolie m'accompagnait .Ce sentiment de n'être pas à ma place ,cette grande solitude alors que le monde s'agitait autour de moi .
Et puis ....j'ai rencontré l'homme de ma vie ! j'avais 28ans ,il en avait 16 de plus .
A partir de là ,tout n'a pas été parfait ,c'est sûr ,mais j'ai trouvé une raison de vivre .Notre fille est née et ma vie a pris toute sa raison d'être .
L'important,pour toi ,actuellement ,c'est trouver un bon psy ,une bonne équipe soignante ,un bon traitement .Ca sera sûrement long ,ma fille cherche encore depuis 4 ans ,mais il ne faut pas perdre espoir .Tu as la chance de t'intéresser à la lecture ,à la musique ,c'est une énorme chance ! Il y en a tant qui ne s'intéresse à rien !
Le chemin de chacun est différent .Le mien a été chaotique aussi ,mais au bout est la lumière et surtout , à combattre ce mal de vivre nous rend tellement plus fort !
Bon courage et souviens toi qu'au bout est la lumière .La vie est belle ,tu verras !
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hounaz
Utilisateur désinscrit
Je tiens à vous remercier pour vos messages si chaleureux et compréhensifs ... C'est rare ! Je pense que le théralite m'aide quand même: j'ai testé le lamictal, abilify et antidépresseurs avant qui ont apparemment aggravé le trouble...
Et je sens que je suis plus stable, que les moments très dépressifs sont relativement courts même si l'intensité ne faiblit pas. Je peux être prise d'une très grande crise dépressive qui va durer plusieurs heures et me faire envisager le suicide, mais ces crises se calment vite et ne s'étendent plus sur plusieurs semaines voire plusieurs mois... Mais le risque reste là... Il y a quelques jours j'ai vraiment hésité à prendre tous les médicaments qui se présentaient à moi...
J'ai toujours pensé depuis très jeune que ma vie se finirait ainsi, par suicide. Comment faites vous pour arriver à vous raisonner dans ces moments là ?
Egalement, je voudrais évoquer le frein que constitue ce trouble. J'envisage de partir à l'étranger à la rentrée ou l'année prochaine et me retrouve un peu démunie face à beaucoup de problèmes: est ce une bonne idée de partir seule, sans suivi médical? ( mais je ne veux pas que ce trouble m'empêche de vivre !!!), vais je trouver dans un pays étranger le théralite? (si je me trouve dans un pays en voie de développement), dois je aborder mon trouble avec les différents organismes ( ce serait pour effectuer un service civique, ou jeune fille au pair), que faire en cas de crise toute seule au beau milieu de nulle part?
Je reste consciente que vous ne pouvez pas répondre à toutes mes questions et que je dois m'adresser à un professionnel mais peut être avez vous connu une expérience similaire ? Et puis je pense que nous sommes tous confrontés au quotidien aux limitations que nous devons nous imposer à cause de la maladie.
Utilisateur désinscrit
Bonjour et bienvenu
oui la bipolarité est héréditaire !!!
mais je peux t'assurer qu'avec du temps, un psy avec de l 'expérience et de l'humanité va t aider. S il ne te convient pas il faut réellement changer.
il est indispensable aussi de suivre une thérapie du style TCC par exemple. Cela m'a sauvé la vie....
je suis stabilisé depuis plus de 6 ans sous depakote en alprazolam (bien que en théorie il ne faille pas prendre de benzo pour les bipolaires..) Moi j'en prend depuis 26 ans et tout va bien. Un peu de zolpidem pour aide à l'endormissement et vraiment tout va très bien . Toutefois, il a fallu patienter 2 ans avant que le traitement fasse effet et 1 an pour la thérapie... c'est long !
Mais on peut s'en sortir et j'espère apporter une note d'espoir à tous ceux qui n'y croient plus
bien corcialement
sylefi
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sylefi
Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Ami
@livianades : c'est vrai que cela n'est pas facile de répondre à des questions personnelles ayant pour références que sa propre expérience si on compare à un professionnel de santé spécialisé en particulier dans ce type de trouble.
Néanmoins, nous sommes plusieurs à nous jeter à l'eau pour te sortir justement la tête de l'eau puisque tu nous appelles à l'aide.
Une de tes questions porte sur une fin brutale et prématurée de ta vie. Juste à titre de comparaison par rapport à ton histoire, moi c'est autour de 9 ans que j'ai fait un simulacre de pendaison dans le jardin de mes parents, l'arbre était un lilas. Pour toute réponse de ma mère, cela a été une paire de gifles. Fermer le ban !
Alors, dans ces moments de grande solitude quand j'ai eu de fortes pulsions que tout s'arrête, j'ai toujours eu un réflexe de survie en me projetant dans un avenir meilleur imaginaire. Je ne sais toujours pas si la paire de gifles de ma mère a durablement depuis un effet stimulant et qu'à chaque fois, au fond du trou, je pense finalement que ma vie vaut mieux que cela. Et enfin à chaque fois rebondir pour ne pas en finir comme cela pdans une issue irréversible.
Pour ton désir de partir, le mieux serait d'interroger des personnes ordinaires qui au sein d'ONG peuvent témoigner de leurs expériences et des difficultés auxquelles elles ont dû faire face. Sans oublier pour toi d'ajouter tes propres problématiques de santé et ainsi d'en mesurer la faisabilité. Il est important d'en évaluer les risques sachant que la peur n'écarte pas le danger.
Alors avant de prendre ta décision finale d'y aller (ou pas), il faudra prendre en compte tous les facteurs matériels, physiques et psychiques. Et pour cela, de t'entourer de tous les professionnels de santé ou non qui te guideront vers la réalisation réussie de ton défi : partir pour construire ta vie.
Bon vent !
Sylvain
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Sylvain
Utilisateur désinscrit
@macilou
@sylefi
Merci pour votre soutien ! :)
Le problème qui se pose est que je ne peux pas parler de mon trouble aux différents organismes. Les places sont très demandées et ils ne prendront pas le risque d'envoyer à l'étranger une "bipolaire".
De même, pour les organismes de jeune fille au pair je ne vois pas aborder ce point vous le comprendrez bien...
Je ne veux pas que ce trouble gâche éternellement ma vie, m'empêche de voyager et surtout je ne veux pas passer ma vie à vivre dans la peur et m'embrigader dans une routine pour éviter toute événtuelle surcharge émotionnelle.
Je ne bois déjà plus de café, ne prends pas de drogue, j'ai peur dès que ma vie change un peu de cap...
Je n'ai pas envie de vivre dans le contrôle permanent ...
Je partirai c'est certain et puis on verra bien ...
Merci à tous !
Matique
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Matique
Dernière activité le 24/11/2024 à 06:33
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Ami
@livianades Ne te coupe surtout pas de ton psy actuellement surtout avec tes idées suicidaires. Trouve du temps pour aller consulter et trouver le bon médoc.i
anipeps
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anipeps
Dernière activité le 25/04/2020 à 12:42
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@livianades bienvenue.....Pour déjà répondre a ta question du départ a l'étranger, s'il est de courte ou moyenne durée tu peux te faire prescrire et emporter avec toi ton traitement...Après si tu pars en europe ou dans des pays développé tu devrais trouver le médicament, ou son équivalent....si tu pars en asie ou en afrique ça risque d'être plus compliqué...Moi je me ferais prescrire ce qu'il faut pour tenir, je sais que les pharmaciens ne donnent jamais les neuro et régulateurs pour plus d'un mois mais avec une ordonnance circonstancié de ton médecin ils devraient le faire.....
J'ai été interpellée par une chose dans ton témoignage, tu dis t'ennuyer au contact des autres et tu dis ne pas te sentir a ta place dans ce monde (je ne sais plus tes termes exacts), tu dis lire des livres de philosophe....Et tu sais a quoi cela me fait penser...aux propos des HP (Haut potentiels)...A savoir quand meme que les personnes HP sont souvent pris pour des bipolaires sans l'être juste car ce sont des personnes hyper émotives, hyper sensible, et qui ne comprennent pas le monde dans lequel ils vivent car ils sont en décalage avec notre monde.
J'ai découvert il y a 1 an que j'étais HP, et que mes troubles de l'humeur et moi aussi mes nombreux passages a l'acte, étaient lié a l'incomprehension du monde et des gens dans ce monde car je suis différente au fond de moi.......
Tu dois effectivement trouvé un bon psychiatre, le meilleur possible....pourquoi ne pas poster sur ce forum ou sur Docti un post pour recherche d'un bon psy dans ton secteur...Moi j'en ai une extra qui a tout compris mais je suis sur LYON, une anti médoc, une qui sait écouter et faire avancer, une qui me botte les fesses........et surtout une qui me cadre et sait se montrer présente si besoin.....Comme toi j'ai du tout faire côté TS: strangulation, médoc, défenestration etc....Et au fond aujourd'hui que je m'en suis a peu près sortie je m'en mords les doigts car j'en ai gardé un handicap physique....
Tu demandes comment faire pour résister a l'envie du passage a l'acte, moi les rares fois ou je suis moins bien, je sais que cela va passer, donc je me le rappel, je vais éventuellement me coucher...car je sais qu'au réveil l'idée sera partie....Mais surtout je me dis (méthode coué) que demain ou dans quelques heures ça ira mieux et j'essaye de regarder tout le positif de ma vie (mon mari et mon fils et ma passion pour le cheval puisqu'il ne me reste que cela, vu que je ne travail pas et ai un handicap physique)....
Ma psychiatre travail d'ailleurs ainsi, quand elle me voit pas bien, elle me rappel tout le positif dans ma vie, je sors reboostée...
Ah et quand je suis pas bien, plutôt que de faire des bétises, je saute sur mon téléphone, pour appeler des copines, parler d'autres choses, me faire remonter le moral, ou j'appel ma psychiatre pour avoir un rdv en urgence et la sentir si présente et aidante m'aide beaucoup
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
sylefi
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Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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Bravo Anipeps pour ton dernier post.
Tu as tout écrit ici et maintenant à mon avis pour rebooster Livianades et aussi tous ceux et toutes celles qui viennent ici sur le site de Carenity pour trouver un conseil ou de l'aide pour s'en sortir.
Ton exemple est exemplaire et nous montre le bon chemin pour s'en sortir. Même si dans la vraie vie, comme sur un chemin de grande randonnée (GR), à cause des courbes de niveaux, le chemin peut monter et descendre et alors les montées peuvent être laborieuses comme aussi les fortes descentes peuvent être souvent douloureuses pour les genoux. L'essentiel est d'arriver sans être épuisé(e) soit au refuge soit au point de départ de la randonnée.
La vie serait-elle une balade ou un raid ?
Etre positif est une attitude zen qui fait du bien et calme les effets de la souffrance. Je suis pleinement d'accord avec toi pour l'avoir pratiqué cette méthode que tu suis.
Au plaisir de te lire Anipeps, toi si jeune (35 ans) et qui a tant déjà à nous apporter.
Bien amicalement.
Sylvain
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Sylvain
anipeps
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anipeps
Dernière activité le 25/04/2020 à 12:42
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@sylefi merci à toi.....il parait que j'ai déjà vécu 15 vies cela doit être pour cela......Ce matin je dois me rendre au labo, j'ai le moral dans les chaussettes et je suis fatiguée...je ne serais pas étonnée que madame thyroide me fasse encore des siennes......
Tiens ça aussi c'est à contrôler mes amis bipo...la thyroide.....souvent les sautes d'humeurs sont liées a cette fichus thyroide.....
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8 ans déjà que je souffre dans mon corps, et je n'ai que 35 ans...
sylefi
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Dernière activité le 11/10/2023 à 15:39
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@anipeps : Quand j'ai méchamment décompensé en Septelbre 1997 provoquant une hospitalisation en urgence en CHS, j'ai entamé dans la foulée une analyse et c'est ainsi qu'avec l'aide de ma lecture du DSM III et toujours confirmé par le DSM IV TR, j'ai eu la conviction selon les critères de diagnostic du trouble de la personnalité limite d'être "borderline" depuis mon adolescence.
Donc, c'est à ce titre que je comprends ce que tu veux dire en évoquant déjà tes 15 vies. Au même âge, déjà deux mariages et un divorce. Plusieurs démarches suicidaires. De nombreux employeurs en série dans des métiers aussi imprévus que variés, des démissions en cascade et un licenciement économique avec une reprise d'études supérieures. Et une candidature comme colistier aux élections municipales plus des activités multiples en milieu associatif.
Et la suite jusqu'à maintenant est à l'image de ce qui a précédé tout en me calmant avec les hospitalisations, les traitements et les prises en charge thérapeutiques. Et avec l'âge probablement.
Chez moi, la vie n'est pas un long fleuve tranquille et comme toi, mon hypothyroïdie non traitée doit influencer mon humeur.
Je te souhaite de bien récupérer de ce petit passage à vide et le plus rapidement possible.
Sylvain
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Sylvain
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Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je me demande si tous les bipolaires qui sont stabilisés éprouve ce sentiment d'ennui, d'être blasé, désabusé je ne sais pas trop comment définir cet état d'esprit.
Voilà si des bipolaires (ou amis de bipolaires) connaissent Cela ou ont une idée, ou si stabilisés ils sont dans ce cas ou l'ont été. Je pense que ces témoignages pourraient être utiles.