Vivre avec un déprimé, cela s'apprend

moi non plus je n aurai pas la patience, bon courage à toutes

la déprime je connaît ça! mais je la combat tout le temps par des pirouettes optimismes permanentesje me trouve toujours de quoi m'occuper de ci de la ,de façon a avoir l'esprit occuper, éviter le vide ,le trou de rien faire alors je m'attel a faire et a refaireaction actiontouti

Tres bonne therapie de s occuper l esprit cela empeche de gamberger et de tomber dans le trou noir!!

Quand la petite machine est lancée, rien ne l'arrête.. elle tourne en batch, quoi qu'on fasse..

je prefére la tecno que Bach ou du hard rock pur metalun truc qui remue les boyaux de la tête,là j'oublit tout30mn et après zenpour 6heures durant ,mieux que un café clacht!!(coitch café)en platztouti

vous savez je vis avec ma femme depuis longtemps ---elle est en meme temps dépressive et déprimé---je me retrouve dans plusieurs de vos commentaires---vous savez il faut beaucoup de patience---surtout quand les enfants sont grands maries et vivent a part---heureusement je sors de temps en temps pour changer des idées et voir d autre personnes---sinon il y a longtemps que j aurai craquer---certains commentaires me reconfortent et merçi a vous tous---

Oui ca ne doit pas etre evident tous les jours il faut s aerer l esprit c est surement ce qui vous aide et en parler soulage aussi pour tenir bon Paquico! Courage !!

@melody8571

La psychogénéalogie explique certaines choses mais il n'y a pas de  fatalité.
Je suis issue d'une famille de dépressifs ,suicidaires avec qq cas de bipolaires ,tant du côté paternel que maternel.
Plusieurs suicides ,des dépressions chroniques ,un mal de vivre inexpliqué .J'ai grandi avec cette idée qu'on était une famille de tarés. 
J'ai eu ma période dépressive ,moi aussi ,pendant plusieurs années et puis je me suis dit qu'il n'y avait pas de fatalité et que je voulais vivre heureuse ,malgré ces gènes handicapants .

J'ai cherché un peu dans tous les sens ,des personnes pour m'aider et un jour j'ai rencontré un énergéticien qui m'a aidé à comprendre comment je fonctionnais .
J'ai lu bcp de livres ,vu bcp de thérapeutes dans des milieux très différents .
J'ai mis des années ,mais maintenant ,je vais bien.Je positive ,je vis !et je continue à travailler sur moi .Quand l'angoisse est trop forte,quand la peur est trop vive ,je prends des élixirs floraux ,des granules homéopathique ,je fais des respirations ,de la méditation et je suis fière du travail que j'ai accompli !
Il n'y a pas de fatalité !
Maintenant ,je peux aider ma fille bipolaire et surtout , je suis hyper vigilante pour mes 3 petites filles .Je leur apprends comme la vie peut être belle malgré un environnement compliqué.Je leur donne les clés que j'ai mis tant de temps à trouver .
Elles auront un chemin à vivre ,elles aussi ,mais j'espère leur faire gagner du temps .

Bon courage   
   

Bonsoir à tous,

Comme je vous comprends @Paquico Mon ex-mari a fait une première dépression qui a duré deux ans. Il était mélancolique et avait des tendances suicidaires. Du jour au lendemain nos amis ont disparu et la belle-famille refusait de reconnaître sa maladie....ce qui a fait que je me suis retrouvée seule à gérer tout, la maladie de mon ex-mari, mon travail, nos enfants, la maison, etc...Après il allait mieux, il a repris le travail pendant un an et puis subitement a retombé dans une autre dépression. Mais la deuxième fois il était hargneux et était de mauvaise humeur. J'avais beau à chercher comment faire pour lui redonner le sourire, il n'était jamais content. Il ne supportait plus la présence de ses parents, ses enfants, ni moi.

A l'époque les médecins s'occupaient que de leurs patients mais il n'y avait personne pour s'occuper et aider les proches vivants avec une personne atteint d'une maladie psychologique. Aujourd'hui il y a des associations qui existent pour être à l'écoute, donner des conseils et soutien aux familles et proches des personnes malades. Je vous le recommande car ça fait du bien de pouvoir partager ses soucis et difficultés avec d'autres personnes qui vivent et se trouvent dans la même situation que vous. Si vous éprouvez le besoin et avez envie d'en parler avec d'autres personnes qui se trouve dans votre cas, vous pouvez demander à votre médecin traitant, ou à l'équipe psychiatrique de votre épouse le nom de l'association qui soutien des proches des personnes atteint d'une maladie psychologique le plus proche de chez vous. J'ai ajouté un lien qui pourrait vous intéresser. Je vous souhaite beaucoup de courage car je sais que ce n'est pas facile pour vous tous les jours, et si vous voulez me contacter en mp, je suis à votre écoute.

http://www.unafam.org/-Qui-sommes-nous-.html

Il est vrai qu'il faut beaucoup de patience pour vivre avec une personne dépressive, ce n'est pas donné à tout le monde. Mais c'est une maladie comme une autre....cancer, arthrose, diabète, fibromyalgie, RCH, etc.. pourquoi certaines personnes tombent malades et d'autres pas? Pourquoi j'ai une RCH et pas quelqu'un d'autre? Pourquoi quelqu'un a une fibromyalgie et moi pas? Personne est à l'abri d'en faire une dépression. Je ne l'aurai jamais cru que je pouvais tomber malade avec une dépression, mais en  2005 je me suis trouvée de l'autre côté de la barrière, ce n'était plus moi qui soutenait une personne malade, c'était à mon tour d'être la malade. Cela a contribué à ma rupture avec mon ex-compagnon car il ne supporte pas des femmes dépressives. J'ai fait de mon mieux de cacher mon mal être devant lui et mes enfants, mais cela demande beaucoup d’énergie quand on se sent mort de l'intérieure. Je vais mieux malgré que j'en souffre encore des conséquences de cette maladie.

Pour terminer, je dis un grand bravo à @hounaz Votre témoignage m'a émue et je vous souhaite à vous et à votre famille bonne continuation car vous avez trouvé le bon chemin qui fait le bonheur autour de vous....c'est un très beau cadeau pour vos proches.

Merci de m'avoir lu, désolée pour le pavé.

Bonne soirée à tous

bonjour ,Ladykat

Je me suis inscrite à l'Unafam le mois dernier après une crise entre ma fille bipo et moi .Elle a été trop fort cette fois et j'ai enfin trouvé le courage de les appeler.
Je suis tombée sur des gens adorables qui m'ont immédiatement comprise et accueillie .
Je suis inscrite au groupe de parole mensuel et je me sens déjà moins seule .Je suis le seule de l'entourage de ma fille à avoir besoin d'aide .Les autres gèrent comme ils peuvent mais ne ressentent pas ce besoin.
Mon parcours a été long et difficile et je dois me protéger de ma fille pour ne pas sombrer à nouveau et aussi trouver la force et l'énergie de l'aider .
Merci à l'Unafam et à ces bénévoles qui nous aident  tellement.
Bonne journée