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Vincent Lambert : le rapporteur du Conseil d’État se prononce contre le maintien en vie
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Utilisateur désinscrit
se suis attrister pour la famille ,mais il faut penser a vincent qui est dans un corps qui ne contrôle ,sa conscience c'est éteinte laisser le partir tel était son souhait !qu'il parte dans un monde meilleur qu'un lit d'hôpital assister par des machines
ianaee
ianaee
Dernière activité le 17/04/2021 à 11:10
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6 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
quelle chance que l'on a demandé aux parents , à l'épouse, aux neveux de Vincent Lambert, l'autorisation par le corps médical de supprimer l'alimentation et l'hydratation artificielle, c'est à dire l'autorisation de le faire mourrir de faim et de soif. je peux en parler personnellement car on a fait mourrir ma maman de cette façon là, il y a deux ans, elle a mis 22 jours à nous quitter certainement dans une souffrance et une détresse morale épouventable car elle avait de la morphine , mais par moments elle reprenait légerement conscience,s'exprimait par un regard et des rallements que je n'ai pas su interpréter et surtout que je n'oublierai jamais Quand j'ai demandé des explications sur son état qui ne s'améliorait pas au bout de17 jours on m'a dit que si je voulais des soins il fallait la mettre ailleurs que là on ne faisait que du confort et que si je voulais qu'on reprenne l'alimentation il fallait lui poser un petit boitier sous anesthesie générale mais que dans l'état ou elle se trouvait elle ne tiendrait pas le choc . En effet elle est décèdée avec des urines complètement marron quelques jours après. Comment peut-on etre pour l'euthanasie éffectuée de cette façon là c'est une honte, d'autant qu'on ne m 'a jamais dit ni expliqué ce qui allait se passer, bien au contraire, on m'a fait croire qu'elle pourrait rentrer à la maison dant les trois semaines donc je suis partie très confiante. .Je comprends ces pauvres parents qui ne peuvent accepter ce geste .Comment pouvoir accepter ,c'est innaceptable. Est_ce que les animaux on pratique comme celà, on ne les fait pas souffrir, en quelques minutes, on abrège leurs souffrances et c'est bien comme cela.Pour ma part,je pleure très souvent ma maman et j'ai des remords de ne pas avoir compris ou bien trop tard et que je n'ai rien pu faire pour la sortir de là. Elle est bien ressortie 3 semaines après , mais dans son cercueuil,Pour moi, je n'ai pas été informée on m'a simplement dit que c'était la loi Léonetti.Que les personnes qui ont vécues la meme chose le disent il faut que ça se sache et surtout que ça s'arrrete
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Utilisateur désinscrit
Je pense qu'il ne faut surtout pas attendre d'en être à ce stade pour en arriver avec tout ce que cela peut provoquer, pour la famille, qui comme je crois avoir compris n'est plus en bon terme. C"est pour cela qu'il faut faire comme lorsqu'on donne ses organes à la science, mais en précisant en même temps que l'on ne veut pas finir comme un légume, et ce c'est que j'ai fait. Pensée à toute sa famille
quesaquo
Bon conseiller
quesaquo
Dernière activité le 16/02/2025 à 16:11
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Mais, je ne comprends plus là...la loi Léonetti ne décide pas de faire mourir de soif ou de faim ( alors qu'on est totalement dépendant) quand même?!?!
Le seul moyen si on se retrouve dans l'état de ce pauvre garçon, d'en finir dignement est il de prévoir et de faire savoir?
Mais par quel biais légal reconnu et dont personne n'abusera?
La médecine reste tellement ignorante pour certains cas...mais l'espoir à lui seul, ne fait pas revivre...
ianaee
ianaee
Dernière activité le 17/04/2021 à 11:10
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6 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
Mais si mr quesaquo, vous avez tout compris, du confort mais plus de médicaments,ni d'alimentation, ni d'hydratation c'est ce qu'on m'a dit que c'était la loi léonétti, on meurt doucement, mais surement avec de la morphine jusqu'à épuisement du corps.Désolé de dire cette triste vérité.
chouette
chouette
Dernière activité le 22/09/2020 à 17:38
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Ami
En dehors du fait qu'il voulait ou pas l'acharnement thérapeutique, c'est une histoire pitoyable, la religion on peut en débattre, quand on voit que des parents préfère laisser leur fils souffrir au lieu de le confier a leur dieu, et c'est encore plus triste quand on voit qu'on accorde la mort au animaux qui souffre et que l'on ai pas capable de le faire sur un humain.J"espère que si cela m'arrive mon mari ou mes enfants passeront au delà de leur propre douleur pour avoir le courage de me laisser partir.
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chouette
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Utilisateur désinscrit
Cela peut arriver si vite! Pensons à porter sur soi, par écrit, notre volonté personnelle, prise en pleine possession de notre conscience, d’être ou non maintenu en vie artificiellement s'il nous arrivait ce qui est arrivé à Vincent. En espérant que l'on respecte notre volonté! C'est peut-être ce qui m'indigne le plus dans cette histoire.
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Utilisateur désinscrit
Pouvez vous comprendre , dans cette histoire , il n'y a pas que la religion, il y a surtout L'AMOUR DE PARENTS pour leur fils, COMMENT peut on survivre a ses enfants , il y a ici des lignes de bla, bla , pour rien , si vous étes parents , réfléchissez UN peu , vous laisseriez MOURIR VOTRE ENFANT VOUS?
ianaee
ianaee
Dernière activité le 17/04/2021 à 11:10
Inscrit en 2014
6 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
Mourrir pour délivrer quelqu'un de ses souffrances oui,mais sans hypocrisie , avec l'accord formel de la personne concernée ou ses plus proches parents ,ses parents ,en premier et certainement pas de la façon dont c'est pratiqué car c'est abominable de voir dépérir son enfant, pour ma part ma maman pendant des jours et des jours et attendre que le corps n'en pouvant plus lache, sans pouvoir dire au revoir ni accompagner dans le départ puisque la morphine est là et a la fin la personne devient complètement inconsciente vu les doses administrées.J'aurais préféré qu'on me dise qu'il n'y avait plus rien à faire sinon que de la souffrance, j'aurai pu la serrer fort dans mes bras, lui dire que je l'aime et autoriser son départ , mais rapidement en quelques heures et non en 22jours dans la dégradation la plus complète. partir oui ,mais avec dignité, pas seul.
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Utilisateur désinscrit
scoobidoo,moi j ai remplie le fameux document que tu nous avait fait passer,et je l ai fait lire a mon mari et signer!du coup,il veut en faire de meme,comme cela tout est ecrit et s il nous arrive quelque chose,c est notre choix de decision et aucune des deux familles ne pourra faire le contraire!!!
car ,etant parent,je sais que l on a pas de recul ds ce cas la;alors que le conjoint connait les choix et les desirs de celui ou de celle qui partage notre vie!pour nous,tout est deja dit,le non acharnement -therapeutique,le don d organe,ceremonie ou pas,inscineration ou pas et lieu de depos des cendres,comme cela pas de surprise et enfin le respect des souhaits du patients!!
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Le rapporteur public du Conseil d’État s’est prononcé ce vendredi 20 juin contre le maintien en vie de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif chronique depuis six ans.
Le Conseil d’État n’a pas tant à décider de la vie ou de la mort de l’ancien infirmier psychiatrique, qu’à se prononcer sur la légalité de la procédure mise en œuvre par l’équipe du Dr Kariger au CHU de Reims. Précisément, Rémi Keller a recommandé l’annulation de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, qui s’était prononcé pour le maintien en vie de Vincent Lambert, après que le CHU de Reims, où est hospitalisé le patient, avait décidé d’arrêter l’alimentation et l’hydratation artificielle.
« Nous ne proposerons pas de confirmer le jugement du tribunal ; la décision d’interrompre le traitement de Vincent Lambert correspond aux conditions de la loi de 2005 » sur la fin de vie, a-t-il déclaré. Il a notamment rappelé que, d’après une récente expertise médicale demandée par le Conseil d’État en février aux Prs Marie-Germaine Bousser, Jacques Luauté et Lionel Naccache, « Vincent Lambert est en état végétatif totalement inconscient. Le traitement n’a pas d’autre effet que de le maintenir artificiellement emmuré dans son état », a-t-il affirmé. Les experts avaient en effet conclu à la « compatibilité des résultats des explorations cérébrales avec un état végétatif » et « au caractère irréversible des lésions cérébrales », avec un mauvais pronostic clinique.
Déchirements familiaux
Vincent Lambert avait, selon son épouse et un de ses frères, « exprimé à plusieurs reprises son souhait de ne pas être maintenu dans un état de dépendance, si cela devait lui arriver un jour. La voix de Vincent Lambert nous apparaît, ainsi, certes tenue et fragile, mais constitue un élément du dossier que vous ne pouvez pas ignorer », a poursuivi Rémi Keller.
Certes, a-t-il noté, les membres de la famille du patient sont en désaccord : les parents, catholiques traditionalistes, ainsi qu’un frère et une sœur se battent pour le maintenir en vie, contre l’avis de l’épouse, du neveu, de 6 autres frères et sœurs et du corps médical, qui refusent l’obstination thérapeutique.
« Si vous deviez interdire un arrêt de traitement au seul titre que des membres de la famille s’y opposent, vous leur donneriez un droit de veto que le législateur n’a pas voulu leur apporter », a estimé le rapporteur.
Décision mardi 24 juin
Les 17 membres de l’assemblée du contentieux du Conseil d’État rendront leur décision le 24 juin à 16 heures. Elle sera définitive ; aucun recours ne pourra lui être fait. Ils ont entre les mains, outre la nouvelle expertise médicale, quatre avis portant sur l’application de la loi de Leonetti, issus de l’Académie nationale de médecine, du Comité consultatif national d’éthique, du Conseil national de l’Ordre des médecins, et de Jean Leonetti en personne.
« Si vous suivez les requérants, ce sera la première fois de votre histoire, que vous, juges des libertés, prononcerez une décision irrémédiable », a déclaré Maître Claire Le Bret-Desaché, avocate des parents.
« Imaginez un instant que cet homme soit votre fils, ce fils qui n’est pas atteint d’une maladie grave (...) qui n’est pas en fin de vie, ce fils qui ne souffre pas, mais ce fils lourdement handicapé, en état de dépendance, dont l’état est stabilisé », a-t-elle affirmé, expliquant que Vincent Lambert « dort, se réveille, ouvre les yeux, sourit, pleure, suit du regard ». Et de lire une lettre de la mère.
Le Dr Kariger espère de son côté que la décision que prendra le Conseil soit « suffisamment explicite pour que cela apporte une réponse claire à tous les patients qui sont ou seront dans la même situation ».
LeQuotidiendumédecin.fr