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Transparence médicale : quand le malade souffre de trop savoir
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Il faut dire que le dossier papier est un peu lourd à emporter ! ! !
Je vais me renseigner, j'ai bientôt une IRM à faire, je vais demander à l'avoir sur ma clef, on ne sait jamais, si j'avais à faire à quelqu'un d'intelligent, faut pas croire, il y en a. Dommage, on ne parle pas d'eux.
Et si on faisait une rubrique où on n'aurait le droit de dire que ce qui s'est bien passé avec le corps médical ?
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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pourquoi pas ...
j'ai un irm aussi a passer c'est une question a poser ;..
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Pour vous répondre Francine , ce n'est pas moi qui l'ouvrirais , je suis plus souvent tombé sur des F...ers que sur des médecins bien
Utilisateur désinscrit
Merci scoobicoo. J'ai mis l'accès au dossier médical dans mes favoris. Dès que j'en ai le temps j'en tire un exemplaire et à chaque fois que je vais chez un toubib je lui montre... ah ah !!!
Hier j'ai rencontré quelqu'un du site. Nous avons également échangé des infos importantes. Je crois que je vais pouvoir changer de généraliste...
scoobidoo
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scoobidoo
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Hobit, si je te donnais un conseil, ce serait d'aller voir un psychothérapeute de TCC (thérapie comportementale et cognitive). Il t'aiderait à changer de comportement, surtout vis à vis des autres. Ce sont des thérapies courtes, qui ne durent pas des mois ou des années. Ca n'a rien à voir avec les psychothérapie ou les séances psychiatre qu'on suit pour la dépression et ça peut être en plus sans problème.
J'ai vraiment l'impression qu'il n'y a qu'ici que tu t'autorises à dire ce que tu penses. Ca me fait de la peine pour toi.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
scoobidoo
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Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Damedepic, je suis contente si j'ai pu faire quelque chose qui t'aidera.
Tu as les coordonnées d'un nouveau médecin, ça c'est une super bonne nouvelle.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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Non , Francine , il n'y a pas qu'ici , mais vous m'apportez tous beaucoup, je dois le reconnaitre , pour le reste , c'est surtout un souci de revenues , j'aime bien ce qui rentre et pas trop ce qui sort
quesaquo
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quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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Ayant droit aux " on ne sait pas" et "c'est normal" comme explications de plus en plus courantes à mes maux : je pense que , cette impression de n'être qu'un "beafsteack"( les speciallistes et examens restent trés chers pour les résultats et connaissances actuelles qui me sont délivrées...) aggrave ma dépression mais je ne suis pas sure de pouvoir tout affronter si on m'en révèle trop...lol: faut tenir "au jour le jour", c'est usant!
Comment faites vous "pour tenir" sur la longueur, vous? Il faudrait des entrainements ou des séances spécifiques pour ce genre de marathon des imprévus ( du style " on sait un peu mais on ne vous dira rien pour ne pas vous démotiver ") Excusez moi, mais il fallait que je le partage avec vous ce RAS LE BOL!
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c'est bien quesaquo, c'est ce qu'il faut, si tu as besoin de te libérer fait le
amicalement
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Oui, cela fait du bien de se libérer et le Forum est là pour çà.
On tient parcequ'il le faut.
Bon courage.
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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LIVRE - Dans son ouvrage «Docteur, ne me dites pas tout», Anne-Marie Merle-Béral décrypte les relations entre patients et médecins et s'interrogent sur l'impératif du «tout dire».
Une maladie grave est l'histoire d'une double chute. Le patient «tombe» malade tandis que son médecin, «dieu infantile et omnipotent», peut défaillir devant trois tâches immenses: annoncer le diagnostic, organiser un suivi semé d'embûches, parfois mener le malade vers sa demeure ultime…
La loi du 4 mars 2002 et la démocratie sanitaire ont instauré un «droit à l'information» censé rétablir l'égalité entre patients et médecins. Mais dans la maladie, écrit Anne-Marie Merle-Béral, il y a toujours «d'un côté une personne en état d'infériorité par sa faiblesse et, de l'autre, la personne aidante qui a un pouvoir. Nul ne peut modifier cette situation inégale».
Carcan législatif et thérapeutique
Médecin, psychiatre et psychanalyste, Anne-Marie Merle-Béral explore la relation entre patient et soignant à l'aune du sacro-saint impératif du «tout dire», qu'elle juge parfois dangereux pour le soignant comme pour le soigné.
Le médecin, affirme la psychanalyste,se retrouve seul dans un carcan législatif et thérapeutique. Envahi par la technique et les protocoles thérapeutiques, il ne dispose pas toujours du temps nécessaire pour comprendre qui est son patient, ce qu'il vit, ce qu'il souffre, ce qu'il espère.
Mais surtout, la loi (du moins le médecin le croit-il) l'oblige à tout dire, loin de l'«asepsie verbale» pratiquée autrefois. «Le médecin était capable de dire tout en se taisant. Il biaisait quand il le fallait pour le bien-être du malade. Et il en avait le droit». Médecine paternaliste, certes, mais qui savait protéger lorsqu'il en était besoin.
«Parce qu'il préfère le clair-obscur, depuis toujours l'être humain effectue de petits arrangements avec la mort», nous dit Anne-Marie Merle-Béral. Mais désormais, le clair-obscur n'est plus possible.
«Condamné à voir son mal»
Le malade doit savoir de quoi il souffre, écouter des pronostics de survie, connaître son dossier. Il doit participer à des programmes d'éducation thérapeutique, responsable de son mal même lorsqu'il ne peut porter ce trop lourd fardeau. Il doit participer aux choix de traitements bien que dépourvu des connaissances nécessaires. Parfois le médecin «pense tout haut», pas certain de son diagnostic, mais contraint à la transparence de crainte d'être poursuivi pour défaut d'information.
Une transparence à tous crins qui, selon Anne-Marie Merle-Béral, peut empêcher le malade de mettre en place des défenses psychiques contre le mal. Quel que soit le soin qu'on y met, l'annonce d'une maladie grave ne peut jamais se passer «bien», affirme l'auteur. Mais en plus de cette première blessure, «les stratégies habituelles du Moi, clivage et déni, ne peuvent fonctionner» dans le système de soin actuel. «Condamné à voir son mal, les yeux maintenus grand ouverts», le malade ne peut plus s'en protéger en le niant ou en l'«isolant» dans les recoins de son psychisme. Interdit de «régression structurante», il ne peut plus se faire dorloter dans une passivité reposante. Le malade, regrette l'auteur, est comme le taureau d'une corrida: «D'abord blessé par les banderilles de l'annonce, puis traumatisé par les piques insistantes des discours de l'information éclairée qui font saigner son narcissisme.» Il a, concède l'auteur, le droit de savoir. Mais gare à ne pas l'écraser plus encore que ne le fait déjà la maladie.
Source : LeFigaro.fr