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Transparence médicale : quand le malade souffre de trop savoir
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Étonnant ...j'ai plutôt vu le contraire ..à savoir qu'on cachait beaucoup de choses au patient à moins que ce dernier insiste vraiment pour savoir .
Utilisateur désinscrit
je trouve normal qu'on dise tout au patient
sauf celui qui ne voudrait pas tout savoir
personnellement je n'aurai pas aimé que l'on me cache quoi que se soit
apres il y a des personnes qu'il fait préserver pour le bon déroulement de leurs traitements
et des fois certaines choses pourraient les perturber je comprend aussi
Utilisateur désinscrit
il est indispensable pour le patient de savoir de quel maux il souffre exactement il est tres nefaste de ne rien dire car pyschologiquement lorsqu on souffre que l on passe des scanner ou irm et que personne n ose nous dire la verite meme si ne ce n est pas simple de l'avouer au patient sinon il se cherche des maladies qu il n a pas en cherchant tout ce qu il peut trouver sur internet et c est pire alors la verite est indispensable sinon c est une double souffrance
verveine
Bon conseiller
verveine
Dernière activité le 05/12/2019 à 17:32
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le jour où on a annoncé à ma mère qu'elle avait un cancer du l'utérus, elle a arrêté de se battre........ peut être que ce n'est pas toujours une bonne idée.
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VERVEINE
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Le droit de ne pas être mis au courant existe aussi :
Toute personne a le droit d’être informée sur son état de santé et le secret médical n’est pas opposable au patient. Toutefois, la volonté d’une personne de ne pas être informée du diagnostic ou du pronostic la concernant doit être respectée, sauf si son état de santé présente des risques de transmission à des tiers.
Ceci est tiré de la charte du patient hospitalisé : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/charte_a4_couleur.pdf
Il faut bien lire cette charte, éventuellement la copier si on a une hospitalisation prévue.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Vaste sujet !
1 - trop compliqué pour les gens en bonne santé
2 - trop compliqué pour un journaliste du Figaro ou d'un autre journal, censé être en bonne santé
3 - Quand on a une maladie chronique comme le diabète type 1 qu'on doit traiter soi-même (avec l'aide des médecins) toute sa vie et plusieurs fois par jour depuis l'enfance (10 % de la population) et la vie de chronique peut être longue si on se prend bien en charge en tant que patient (je n'aime pas le mot "'malade"), là on a droit à une information complète et claire, quitte à se remettre en cause souvent, quelle valeur a la parole d'un ou de tous les journalistes qui trop souvent, ne savent même pas de quoi ils parlent ?
4 - Pour ce qui est du cancer, nrayons pas peur des mots, chaque patient réagit de manière personnelle ; alors les articles journalistiques résument un peu vite un sujet trop vaste et trop compliqué qui en aucun cas ne doit ou ne peut être traité par un article de journal ... alors moi, "Figaro ci ou Figaro là" ça me fait sourire.
Vaste sujet !
1 - trop compliqué pour les gens en bonne santé
2 - trop compliqué pour un journaliste du Figaro ou d'un autre journal, censé être en bonne santé
3 - Quand on a une maladie chronique comme le diabète type 1 qu'on doit traiter soi-même (avec l'aide des médecins) toute sa vie et plusieurs fois par jour depuis l'enfance (10 % de la population) et la vie de chronique peut être longue si on se prend bien en charge en tant que patient (je n'aime pas le mot "'malade"), là on a droit à une information complète et claire, quitte à se remettre en cause souvent, quelle valeur a la parole d'un ou de tous les journalistes qui trop souvent, ne savent même pas de quoi ils parlent ?
4 - Pour ce qui est du cancer, nrayons pas peur des mots, chaque patient réagit de manière personnelle ; alors les articles journalistiques résument un peu vite un sujet trop vaste et trop compliqué qui en aucun cas ne doit ou ne peut être traité par un article de journal ... alors moi, "Figaro ci ou Figaro là" ça me fait sourire.
Utilisateur désinscrit
Je pense que tout dépend de la santé psychologique du patient , j'en suis un bon exemple , il m'a fallut du temps pour assimilé ma dernière pathologie , temps que je croyais que c'était nerveux , j'avais un peu un échapatoire , maintenant que je sais , je suis face a quelque chose qui me semble dur a surmonté .
Je me demande si parfois , c'est bon de savoir , notre conscience peu nous dire: "Je vais me battre" mais notre inconscient dans le meme temps peu se dire: " Bon , bien maintenant que je sais , comme je ne peu rien y changer , je laisse tomber"
Comment savoir , si le fait de le savoir est bon?????
Utilisateur désinscrit
pour moi il à été bon ..
si l'on m'avait caché la moindre chose je ne l'aurais pas accepté
pour ma part savoir ou j’allais était important ... pourtant de nature anxieuse ..une époque pas très bien
dans ma tête(trop de chose en peu de temps) malgré tout le sourire d'accord mais .;pour ma part
cela à été le déclencheur ..je sais pas des que j'ai eu toutes les cartes en main (même celle de mourir)
je me suis dit ah ça non ..maintenant que je sais ..je vais me battre deux fois plus ..........je n'ai pas vraiment eu le temps
de m’apitoyer d'abord pas l'envie juste un but tout faire pour que je guérisse
mais il est vrai que certaines plus fragiles ont besoin de plus de discrétion ..une autre façon aussi
d'aborder le verdict sans les affoler ....pas simple .;
mais bon l'essentiel c'est que l'on demande au malade ce qu'il veux entendre et essayer d'imaginer aussi
ce qu'il ne veux pas entendre rien n'est facile ...ni même pour les médecins quand il faut annoncer de mauvaises
nouvelles ..le combat qu'il faudra tenir ..
après il serai bon aussi que dans ces moments le médecin prenne des gants aussi il y a des façons de faire parfois
qui sont terrible (ils ne peuvent s'attacher certes .;mais certains sont d'une maladresse voir même brutal )
Utilisateur désinscrit
Vivant seule, étant seule responsable de moi-même, j'estime normal que chaque médecin consulté m'envoie un compte-rendu et pas seulement à mon médecin traitant... Certains médecins le font systématiquement d'autres non...
Utilisateur désinscrit
Vous avez raison , parfois c'est pénible ça , le premier que ça regarde est le patient et non son généraliste
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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LIVRE - Dans son ouvrage «Docteur, ne me dites pas tout», Anne-Marie Merle-Béral décrypte les relations entre patients et médecins et s'interrogent sur l'impératif du «tout dire».
Une maladie grave est l'histoire d'une double chute. Le patient «tombe» malade tandis que son médecin, «dieu infantile et omnipotent», peut défaillir devant trois tâches immenses: annoncer le diagnostic, organiser un suivi semé d'embûches, parfois mener le malade vers sa demeure ultime…
La loi du 4 mars 2002 et la démocratie sanitaire ont instauré un «droit à l'information» censé rétablir l'égalité entre patients et médecins. Mais dans la maladie, écrit Anne-Marie Merle-Béral, il y a toujours «d'un côté une personne en état d'infériorité par sa faiblesse et, de l'autre, la personne aidante qui a un pouvoir. Nul ne peut modifier cette situation inégale».
Carcan législatif et thérapeutique
Médecin, psychiatre et psychanalyste, Anne-Marie Merle-Béral explore la relation entre patient et soignant à l'aune du sacro-saint impératif du «tout dire», qu'elle juge parfois dangereux pour le soignant comme pour le soigné.
Le médecin, affirme la psychanalyste,se retrouve seul dans un carcan législatif et thérapeutique. Envahi par la technique et les protocoles thérapeutiques, il ne dispose pas toujours du temps nécessaire pour comprendre qui est son patient, ce qu'il vit, ce qu'il souffre, ce qu'il espère.
Mais surtout, la loi (du moins le médecin le croit-il) l'oblige à tout dire, loin de l'«asepsie verbale» pratiquée autrefois. «Le médecin était capable de dire tout en se taisant. Il biaisait quand il le fallait pour le bien-être du malade. Et il en avait le droit». Médecine paternaliste, certes, mais qui savait protéger lorsqu'il en était besoin.
«Parce qu'il préfère le clair-obscur, depuis toujours l'être humain effectue de petits arrangements avec la mort», nous dit Anne-Marie Merle-Béral. Mais désormais, le clair-obscur n'est plus possible.
«Condamné à voir son mal»
Le malade doit savoir de quoi il souffre, écouter des pronostics de survie, connaître son dossier. Il doit participer à des programmes d'éducation thérapeutique, responsable de son mal même lorsqu'il ne peut porter ce trop lourd fardeau. Il doit participer aux choix de traitements bien que dépourvu des connaissances nécessaires. Parfois le médecin «pense tout haut», pas certain de son diagnostic, mais contraint à la transparence de crainte d'être poursuivi pour défaut d'information.
Une transparence à tous crins qui, selon Anne-Marie Merle-Béral, peut empêcher le malade de mettre en place des défenses psychiques contre le mal. Quel que soit le soin qu'on y met, l'annonce d'une maladie grave ne peut jamais se passer «bien», affirme l'auteur. Mais en plus de cette première blessure, «les stratégies habituelles du Moi, clivage et déni, ne peuvent fonctionner» dans le système de soin actuel. «Condamné à voir son mal, les yeux maintenus grand ouverts», le malade ne peut plus s'en protéger en le niant ou en l'«isolant» dans les recoins de son psychisme. Interdit de «régression structurante», il ne peut plus se faire dorloter dans une passivité reposante. Le malade, regrette l'auteur, est comme le taureau d'une corrida: «D'abord blessé par les banderilles de l'annonce, puis traumatisé par les piques insistantes des discours de l'information éclairée qui font saigner son narcissisme.» Il a, concède l'auteur, le droit de savoir. Mais gare à ne pas l'écraser plus encore que ne le fait déjà la maladie.
Source : LeFigaro.fr