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Transparence médicale : quand le malade souffre de trop savoir
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Avoir un diabétologue lui-même atteint par la maladie qu'il soigne... c'est particulièrement rassurant Babard ?
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Je crois surtout que la sensation d'être mieux compris est agréable et rassurante, ça change un peu.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
quesaquo
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quesaquo
Dernière activité le 30/09/2024 à 09:06
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Et lorsque les médecins ne savent pas comment vous guérir, ni si la prochaine récidive n'est pas celle qui laissera de telles séquelles, que vous n'aurez qu'une envie: avoir les capacités d'en finir vraiment...le fait de savoir qu'on ne sait pas et vous prend en otage de traitements : je pète encore un cable, mais quelqu'un aurait il une réponse SVP?
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Preuve que la 1° chose importante, dans une relation patient / médecin.... EST le dialogue ! Mais certains se murent dans un silence protecteur..... ont ils peur du patient ! ; sont ils incapables de nous voir comme toute autre personne de leur famille ! Patient ou pas nous sommes faits comme eux, de chair et de sang avec un coeur et de l'intelligence ....
*** Il faut savoir que ceux qui ont le plus peur de la maldie ou d'une piqûre SONT les MEDECINS ! S'ils devaient subir ce que nous subissons .... ils se sauveraient ! J'ai vu un médecin, assistant un prof, pour une ponction lombaire ..... trembler de tous ses membres, la seringue sautait dans le plateau ....
Utilisateur désinscrit
J'ai du mal, sans aucun doute, à imaginer toute ta détresse quesaquo. Je viens de relire ton profil. Ce que j'ai eu (et porte toujours en moi) n'a strictement rien d'aussi grave que toi.
Je sais que j'ai très mal vécu la période où personne ne trouvait rien aux difficultés qui se multipliaient pour moi mais sans menacer réellement ma vie. Chez toi c'est infiniment plus lourd et angoissant, j'en ai bien conscience. Existe-t-il une association qui regroupe notamment ceux qui ont des dilatations kystiques géantes dont tu parles quesaquo ?
Utilisateur désinscrit
@ BABARD : Les médecins n'ont pas peur du malade. Parfois certaines pathologies et certains patients les ramènent brusquement au fait qu'ils sont vulnérables et mortels eux aussi. Alors ça donne un p'tit coup à leur "pouvoir" (limité) de médecins et beaucoup d'entre eux ont du mal vis-à-vis de cela.
A tous les malades chroniques (diabétiques par exemple), je conseille de lire la théorie de Kubler-Ross que tout médecin digne de ce nom devrait avoir lue (en tout cas les diabétologues connaissent bien ces différentes phases que nous traversons dans notre long parcours de chroniques). Tous les patients ne restent pas le même temps dans telle ou telle phase du parcours (je trouve le schéma un peu "linéaire"). La phase de déni dure parfois très longtemps chez certains. De toute manière la phase "acceptation des "contraintes" liées à la pathologie -et non d'acceptation de la maladie car on n'accepte jamais complètement une maladie chronique au long cours-, donc la phase de deuil de sa santé donc le "vivre en paix avec sa pathologie en en ayant intégré et accepté les contraintes peut être longue, voire très longue à atteindre.
Personnellement je ne lirai pas le livre d'Anne-Marie Merle-Béralmais je conseille à tous les malades chroniques et en particulier les diabétiques de lire celui d'André GRIMALDI (diabétologue de renom) et Julie COSSERAT dont le titre est est "La relation médecin-malade". Il y est mis en exergue toute la différence qu'il y a entre soigner des maladies aigües... ce que tous les médecins apprennent en fac de médecine et soigner des MALADIES CHRONIQUES pour des spécialistes... L'approche et les comportements des médecins SONT DANS UN CAS COMME DANS L'AUTRE FONDAMENTALEMENT DIFFERENTES.
http://www.amazon.fr/La-relation-m%C3%A9decin-malade-Andr%C3%A9-Grimaldi/dp/2842996100
Lire également ce lien sur Elisabeth Kubler-Ross :
http://www.educationdupatient.be/cep/pages/educationpatient/ep42.htm
Bonne journée à tous.
P.S. mon idiabétologue est également diabétique type 1 comme moi depuis longtemps. Ca ne l'empêche pas, bien qu'étant chef de sce dans un grand hôpital, de passer à côté de pas mal de choses étant donné la pression de productivité qui s'exerce à tous les niveaux dans les hopitaux (faut faire des sous, beaucoup de sous) et qui entâche de + en + l'exercice de la médecine.... Pauvre de nous !
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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LIVRE - Dans son ouvrage «Docteur, ne me dites pas tout», Anne-Marie Merle-Béral décrypte les relations entre patients et médecins et s'interrogent sur l'impératif du «tout dire».
Une maladie grave est l'histoire d'une double chute. Le patient «tombe» malade tandis que son médecin, «dieu infantile et omnipotent», peut défaillir devant trois tâches immenses: annoncer le diagnostic, organiser un suivi semé d'embûches, parfois mener le malade vers sa demeure ultime…
La loi du 4 mars 2002 et la démocratie sanitaire ont instauré un «droit à l'information» censé rétablir l'égalité entre patients et médecins. Mais dans la maladie, écrit Anne-Marie Merle-Béral, il y a toujours «d'un côté une personne en état d'infériorité par sa faiblesse et, de l'autre, la personne aidante qui a un pouvoir. Nul ne peut modifier cette situation inégale».
Carcan législatif et thérapeutique
Médecin, psychiatre et psychanalyste, Anne-Marie Merle-Béral explore la relation entre patient et soignant à l'aune du sacro-saint impératif du «tout dire», qu'elle juge parfois dangereux pour le soignant comme pour le soigné.
Le médecin, affirme la psychanalyste,se retrouve seul dans un carcan législatif et thérapeutique. Envahi par la technique et les protocoles thérapeutiques, il ne dispose pas toujours du temps nécessaire pour comprendre qui est son patient, ce qu'il vit, ce qu'il souffre, ce qu'il espère.
Mais surtout, la loi (du moins le médecin le croit-il) l'oblige à tout dire, loin de l'«asepsie verbale» pratiquée autrefois. «Le médecin était capable de dire tout en se taisant. Il biaisait quand il le fallait pour le bien-être du malade. Et il en avait le droit». Médecine paternaliste, certes, mais qui savait protéger lorsqu'il en était besoin.
«Parce qu'il préfère le clair-obscur, depuis toujours l'être humain effectue de petits arrangements avec la mort», nous dit Anne-Marie Merle-Béral. Mais désormais, le clair-obscur n'est plus possible.
«Condamné à voir son mal»
Le malade doit savoir de quoi il souffre, écouter des pronostics de survie, connaître son dossier. Il doit participer à des programmes d'éducation thérapeutique, responsable de son mal même lorsqu'il ne peut porter ce trop lourd fardeau. Il doit participer aux choix de traitements bien que dépourvu des connaissances nécessaires. Parfois le médecin «pense tout haut», pas certain de son diagnostic, mais contraint à la transparence de crainte d'être poursuivi pour défaut d'information.
Une transparence à tous crins qui, selon Anne-Marie Merle-Béral, peut empêcher le malade de mettre en place des défenses psychiques contre le mal. Quel que soit le soin qu'on y met, l'annonce d'une maladie grave ne peut jamais se passer «bien», affirme l'auteur. Mais en plus de cette première blessure, «les stratégies habituelles du Moi, clivage et déni, ne peuvent fonctionner» dans le système de soin actuel. «Condamné à voir son mal, les yeux maintenus grand ouverts», le malade ne peut plus s'en protéger en le niant ou en l'«isolant» dans les recoins de son psychisme. Interdit de «régression structurante», il ne peut plus se faire dorloter dans une passivité reposante. Le malade, regrette l'auteur, est comme le taureau d'une corrida: «D'abord blessé par les banderilles de l'annonce, puis traumatisé par les piques insistantes des discours de l'information éclairée qui font saigner son narcissisme.» Il a, concède l'auteur, le droit de savoir. Mais gare à ne pas l'écraser plus encore que ne le fait déjà la maladie.
Source : LeFigaro.fr