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Transparence médicale : quand le malade souffre de trop savoir
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
moi j'en ai un qui m'énerve .;c'est mon neurologue
il ne partage rien .;ne dit rien .;enfin si la dernière fois que je l'ai vue
il voulait que je soi opéré en urgence que j'avais de grave déficit neurologique(si il savait que je suis toujours au meme point
qu'on ne peux rien faire tant que je serais suivie pour la leucémie bref)
oui merci je sais c'est assez pénible des fois(surtout quand je veux piquer un petit sprint et que
ma jambe droite fait la fofolle ou que mes doigts ne veulent pas m'obéir ggrr ) mais
c'est tout il ne dit rien garde ses notes alors forcément quand j'ai besoin de ses comptes rendus
je me heurte a un mur ..pas simple pour faire les dossiers
Utilisateur désinscrit
moi c'est mon psy il a envoyé les comptes rendus à 3 des mes docs et moi nada rien et il ne veut même pas me le dire au tel . Je sens que je vais être obligé de me taper 45mn aller et autant retour mais je n'irais pas pour rien grrrr ça va faire mal
scoobidoo
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scoobidoo
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Dans cette optique, le patient vient d’obtenir l’accès direct à son dossier. Le décret 2002-637 du 29 avril 2002 relatif à l’accès aux informations personnelles détenues par les professionnels et les établissements de santé permet l’application d’une partie de la loi 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il s’agit d’un véritable bouleversement dans les habitudes médicales, dans le privé comme dans le public, que chacun se doit de prendre en compte.
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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tu vas pas te mettre toi aussi à me vouvoyer , je suis pas si vieux que ça lol
Utilisateur désinscrit
mdr peux être adressé a plusieurs personne
Utilisateur désinscrit
haaaaaaaa pas pensé moi
Utilisateur désinscrit
j'ai bien dit peux être
après pas grave on pense pas a tout
j'avoue que le lien m' interresse aussi donc
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Voilà que le sage ne pense plus qu'à lui, il ne nous avait pas habituées ! ! !
Sans rire, c'est important de le savoir et de le faire respecter.
Maintenant, je dis à tous les médecins qui doivent envoyer un courrier à ma MT, que je veux une copie. Si on me regarde de travers, je dis que maintenant que j'en ai le droit, je ne vais pas m'en priver et que je me fais mon dossier médical personnel. Ma MT n'est pas à ma disposition 24/24h et 7/7 jours, non ?
En ce moment, je suis en train de tout scanner pour avoir un dossier à emporter sur une clef USB.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
c'est une excellente idée franchement je n'y aurai jamais pensé
je sens que je vais pas rire pour demander mon dossier
mais bon ...allez courage surtout que c'est tout a fait normal
merci encore pour cette info en tout cas
Utilisateur désinscrit
c'est une très bonne idée ton affaire
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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LIVRE - Dans son ouvrage «Docteur, ne me dites pas tout», Anne-Marie Merle-Béral décrypte les relations entre patients et médecins et s'interrogent sur l'impératif du «tout dire».
Une maladie grave est l'histoire d'une double chute. Le patient «tombe» malade tandis que son médecin, «dieu infantile et omnipotent», peut défaillir devant trois tâches immenses: annoncer le diagnostic, organiser un suivi semé d'embûches, parfois mener le malade vers sa demeure ultime…
La loi du 4 mars 2002 et la démocratie sanitaire ont instauré un «droit à l'information» censé rétablir l'égalité entre patients et médecins. Mais dans la maladie, écrit Anne-Marie Merle-Béral, il y a toujours «d'un côté une personne en état d'infériorité par sa faiblesse et, de l'autre, la personne aidante qui a un pouvoir. Nul ne peut modifier cette situation inégale».
Carcan législatif et thérapeutique
Médecin, psychiatre et psychanalyste, Anne-Marie Merle-Béral explore la relation entre patient et soignant à l'aune du sacro-saint impératif du «tout dire», qu'elle juge parfois dangereux pour le soignant comme pour le soigné.
Le médecin, affirme la psychanalyste,se retrouve seul dans un carcan législatif et thérapeutique. Envahi par la technique et les protocoles thérapeutiques, il ne dispose pas toujours du temps nécessaire pour comprendre qui est son patient, ce qu'il vit, ce qu'il souffre, ce qu'il espère.
Mais surtout, la loi (du moins le médecin le croit-il) l'oblige à tout dire, loin de l'«asepsie verbale» pratiquée autrefois. «Le médecin était capable de dire tout en se taisant. Il biaisait quand il le fallait pour le bien-être du malade. Et il en avait le droit». Médecine paternaliste, certes, mais qui savait protéger lorsqu'il en était besoin.
«Parce qu'il préfère le clair-obscur, depuis toujours l'être humain effectue de petits arrangements avec la mort», nous dit Anne-Marie Merle-Béral. Mais désormais, le clair-obscur n'est plus possible.
«Condamné à voir son mal»
Le malade doit savoir de quoi il souffre, écouter des pronostics de survie, connaître son dossier. Il doit participer à des programmes d'éducation thérapeutique, responsable de son mal même lorsqu'il ne peut porter ce trop lourd fardeau. Il doit participer aux choix de traitements bien que dépourvu des connaissances nécessaires. Parfois le médecin «pense tout haut», pas certain de son diagnostic, mais contraint à la transparence de crainte d'être poursuivi pour défaut d'information.
Une transparence à tous crins qui, selon Anne-Marie Merle-Béral, peut empêcher le malade de mettre en place des défenses psychiques contre le mal. Quel que soit le soin qu'on y met, l'annonce d'une maladie grave ne peut jamais se passer «bien», affirme l'auteur. Mais en plus de cette première blessure, «les stratégies habituelles du Moi, clivage et déni, ne peuvent fonctionner» dans le système de soin actuel. «Condamné à voir son mal, les yeux maintenus grand ouverts», le malade ne peut plus s'en protéger en le niant ou en l'«isolant» dans les recoins de son psychisme. Interdit de «régression structurante», il ne peut plus se faire dorloter dans une passivité reposante. Le malade, regrette l'auteur, est comme le taureau d'une corrida: «D'abord blessé par les banderilles de l'annonce, puis traumatisé par les piques insistantes des discours de l'information éclairée qui font saigner son narcissisme.» Il a, concède l'auteur, le droit de savoir. Mais gare à ne pas l'écraser plus encore que ne le fait déjà la maladie.
Source : LeFigaro.fr