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Plutôt mourir que de prendre des médicaments à vie ?
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Serena, je suis du même avis que toi comment peut t'on parlé d'égoisme d'une personne qui souffre.
Utilisateur désinscrit
... Bonjour ! Je rejoins le commentaire d'el gato ...
Utilisateur désinscrit
J'ai déjà essayé d'arrêter ou de diminuer certains médicaments mais j'ai dû à chaque fois les reprendre...
Je préfère vivre avec des médicaments à vie comme je le fais.
Je n'ai pas du tout envie de mourir.
Même si ma vie est souvent très difficile, il y a quand même des bons moments dans la vie et je veux pouvoir les vivre.
Utilisateur désinscrit
normamoro et serena : je croyais m'être exprimée CLAIREMENT ! Pourquoi faire souffrir la personne qui partage sa vie ou son entiourage quand on souffre ? Ca ne soulage en rien sa propre souffrance. Je suis juste LOGIQUE et PRAGMATIQUE. Vous n'avez sans doute pas lu assez attentivement mes propos ou ne les avez pas compris. Je suis parfaitement capable de comprendre la souffrance pour en avoir vécu de très vives et pendant longtemps. Je ne me suis personnellement jamais "vengée" sur mon entourage de l'injustice du sort.
[contenu modéré par un administrateur]
Utilisateur désinscrit
Très bel article intéressant, une étude qui donne quelque part froid dans le dos.
Quand il faut prendre des médicaments pour vivre, je les prends.
Cela dit, même sur prescription médicale, on a des drôles de surprises... 6 mois à me sevrer de Rivotril (anti-épileptique très addictif et classé -à raison- dans les stups.)
J'ai carrément vécu seule un sydrome très très grave de sevrage et essaie de surmonter ça, tout en pensant ester la neurologue responsable de l'avoir arrêté -en moins de quatre jours et pas n'importe où !- en justice. Les médecins tuent des patients de la sorte. Sur des Forums, combien de suicides d'intervenants !
J'y ai échappé avec le soutien d'amis. En y ayant pensé très sérieusement.
Crises de paniques très intenses, agoraphobie magistrale (je recommence à sortir et faire mes courses)...
Avec ma SEP en ce moment je dois marcher avec une canne. RDV pour dans 6 mois !
Cela dit, vivre avec médicaments puisqu'il le faut mais avec beaucoup beaucoup de discernement (les plantes bien utilisées - certaines sont dangereuses aussi) offrent d'heureuses alternatives aux médocs les plus risqués (particulièrement les benzos).
J'ai une connexion Internet très mauvaise pour l'heure et profite d'un Wi-fi aléatoire.
Nouvelle ici, je ne connais pas bien vos habitues et m’empresserai de revenir vers vous très que possible :)
Courage, la VIE avant tout ! Elle mérite d'être vécue et d'en profiter.
Amitiés
Utilisateur désinscrit
Miriam, c'est pour cela que le rivotril est maintenant limité à certaines prescription et pathologies. Tous les médocs sont addictifs, puisque le corps s'habitue à un moment donné, parfois rapidement, parfois au bout de quelques années. Si votre médecin avait refusé de vous renouveler la prescription au bout de 3 mois alors que ce médoc vous aidait beaucoup, comment auriez vous réagi à l'époque ou vous ne connaissiez pas cette addiction ?
Ce ne sont pas les médecins qui tuent les patients, ce n'est pas leur but..
Utilisateur désinscrit
Pour moi cette étude est fausse je dirais 1 personne sur 100 préfèrerait la mort, depuis 36 ans que je me pique j'ai toujours fais attention à mes glycémies & à mon alimentation sauf pour les fêtes la je me lâche comme pour la St Valentin .
Utilisateur désinscrit
Bonjour, CHENE heureusement pour toi que tu t'accordes des petits écarts pour les fêtes. Il faut se soigner pour vivre mieux mais il faut aussi des petits écarts pour pouvoir oublier un peu le reste.
Cordialement.
Utilisateur désinscrit
Eh oui El Gato j ai constate que la maladie rendait les gens méchant
Utilisateur désinscrit
avec ma polyarthrite je n'ai pas le choix je suis en biotherapie plus de cortisone je vis maintenant normalement si je ne prends rien ce serait des douleurs enormes et de grosses difficultes pour marcher et me servir de mes mains ...dire que l'ont peut vivre sans medicaments c'est du n'importe quoi.. bon courage a tous
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Léa.Blas
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Léa.Blas
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Une personne sur trois accepterait de vivre moins longtemps si cela lui permettait de ne pas avoir à prendre un traitement médical à vie, révèle une récente étude.
Quelques semaines de vie en moins contre une existence sans médicaments. C'est le choix qu'ont fait près d'un tiers des volontaires interrogés pour une étude parue lundi dans Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, le journal de l'association américaine du cœur.
Des chercheurs de l'université de Californie à San Francisco et de l'université de Caroline du Nord ont demandé à 1000 volontaires, tous âgés d'une cinquantaine d'années, de répondre à un questionnaire via internet. Parmi les questions qui étaient posées: «De combien de temps seriez-vous prêts à raccourcir votre vie si cela pouvait vous permettre de ne pas devoir prendre un traitement cardiaque permanent?». On les a également interrogés sur la somme d'argent qu'ils seraient prêts à débourser et sur le taux d'augmentation des risques de mortalité qu'ils seraient prêts à accepter pour éviter d'être contraints de prendre un traitement cardiaque à vie.
29 % préfèrent mourir plus tôt
Après analyse des réponses, les chercheurs ont constaté que 8 % des participants accepteraient de renoncer à deux années de leur vie au minimum si cela pouvait leur éviter de prendre des pilules chaque jour du reste de leur existence, quand 21 % affirment qu'ils seraient d'accord pour troquer d'une semaine à une année entière. Près de 70 % des personnes interrogées refuseraient de mourir plus précipitamment même si cela leur assurait une vie sans médicaments.
Concernant l'augmentation des risques de mortalité encourus s'ils ne prenaient pas leurs traitements: 13 % des participants se déclarent prêts à accepter des risques minimes pour éviter les pilules au quotidien et 9 % toléreraient jusqu'à 10 % de risques en plus. Près de 62 % des participants déclarent en revanche ne pas vouloir prendre le risque d'une mort immédiate, peu importe les conditions.
Enfin, 21 % se disent prêts à payer 1000 dollars (environ 870 euros) ou plus pour éviter les médicaments à vie quand 43 % déclarent qu'ils ne paieraient rien.
La rentabilité des médicaments
«Nous avons voulu mesurer à quel point le fait de devoir prendre un traitement au quotidien interfère dans la qualité de vie des patients», explique Robert Hutchins, auteur de l'étude et professeur de médecine à l'université de Californie, «Être contraint d'avaler une pilule chaque jour détériore le quotidien d'un individu au point que certains préféreraient mourir plus tôt si cela leur permettait d'en être dispensés».
Les chercheurs précisent néanmoins que le questionnaire était hypothétique pour les personnes interrogées. Bien qu'il ait été stipulé aux participants qu'ils n'auraient rien à débourser pour le traitement cardiaque et qu'il fallait ignorer la probable existence d'effets secondaires, les chercheurs ne sont pas certains que ces critères n'aient pas affecté leurs réponses. «Le fait que nous n'ayons pas noté de grandes différences entre les résultats nous amène à penser que ce facteur n'a pas énormément faussé les réponses», précise l'auteur de l'étude.
«Si même les contraintes les plus minimes ayant trait à la prise d'un traitement contribuent à détériorer la qualité de la vie des gens, cela soulève la question de la rentabilité des médicaments à l'échelle d'une population», ajoute le Pr Hutchins, «Je pense que nos constatations sont à prendre en compte dans l'élaboration des futures politiques publiques de prévention, particulièrement concernant l'efficacité et surtout l'observance des traitements, qui, quand elle n'est pas respectée peut coûter cher».
Source : LeFigaro