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Plutôt mourir que de prendre des médicaments à vie ?
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laurelyn13
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laurelyn13
Dernière activité le 14/07/2020 à 09:01
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Ami
moi je parlai de maladie chronique, seul le traitement m'aide à vivre sans douleur et sans trop de handicap sinon je serai allitee !
CA n'a rien à voir avec un acharnement thérapeutique.... Je crois qu'il y a confusion? Pour certains...
Utilisateur désinscrit
Bonsoir, eh bien voilà 2 jours, j'ai eu subitement très mal dans la poitrine, le bras gauche (ça brûlait encore plus fort que permis ...) en nage alors que rien ne le justifiait. La mâchoire raide.
J'ai commencé à me sentir très mal. En même temps que des aiguilles que le coeur pompait.
J'ai pensé aller m'allonger un peu et avant, ai pris ma tension. Oufff! Incroyablement élevée.
De nouveau sur l'autre bras et ce n'était pas la même ...
Mon compagnon a finalement appelé le 15.
Samu, EEG à la maison, radios qui crachotent .. des tas de gens en blanc qui me posent des questions ... Des ombres presque agréables. Et assez la frousse.
Hop, urgences à l'hôpital.
J'ai été reçue par une jeune interne très, très bien.
On a parlé, je lui ai expliqué graduellement ce qui m'est arrivé. Avant.
Elle m'a expliqué ce qui m'arrivait ...
Le coeur va très bien (sur 5 EEG, aucun n'est alarmant pour ma pompe favorite).
C'est la spondylarthrite qui provoque ça - un effet pas trop fréquent mais ça arrive, la preuve - et la douleur qui peut perturber les conductions nerveuses, provoquer des grosses tachycardies.
J'ai un Bouveret depuis très longtemps.
On m'a prescrit un hypotenseur et retour à la maison. Surveiller ça.
Je prends un RDV demain. Finalement, peut-être accepter le risque d'un traitement même dangereux ...
Le moment venu, je milite pour la dignité, je verrais.
Sachant que je n'ai pas été respectée en tant qu'être humain, le jour où j'ai fait confiance aux médecins. Ils ont failli me tuer.
Maintenant, j'ai décidé d'être acteur agissant de ma vie.
C'est moi qui suis malade, pas eux (heureusement).
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Léa.Blas
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Léa.Blas
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Dernière activité le 15/11/2024 à 09:32
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Une personne sur trois accepterait de vivre moins longtemps si cela lui permettait de ne pas avoir à prendre un traitement médical à vie, révèle une récente étude.
Quelques semaines de vie en moins contre une existence sans médicaments. C'est le choix qu'ont fait près d'un tiers des volontaires interrogés pour une étude parue lundi dans Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, le journal de l'association américaine du cœur.
Des chercheurs de l'université de Californie à San Francisco et de l'université de Caroline du Nord ont demandé à 1000 volontaires, tous âgés d'une cinquantaine d'années, de répondre à un questionnaire via internet. Parmi les questions qui étaient posées: «De combien de temps seriez-vous prêts à raccourcir votre vie si cela pouvait vous permettre de ne pas devoir prendre un traitement cardiaque permanent?». On les a également interrogés sur la somme d'argent qu'ils seraient prêts à débourser et sur le taux d'augmentation des risques de mortalité qu'ils seraient prêts à accepter pour éviter d'être contraints de prendre un traitement cardiaque à vie.
29 % préfèrent mourir plus tôt
Après analyse des réponses, les chercheurs ont constaté que 8 % des participants accepteraient de renoncer à deux années de leur vie au minimum si cela pouvait leur éviter de prendre des pilules chaque jour du reste de leur existence, quand 21 % affirment qu'ils seraient d'accord pour troquer d'une semaine à une année entière. Près de 70 % des personnes interrogées refuseraient de mourir plus précipitamment même si cela leur assurait une vie sans médicaments.
Concernant l'augmentation des risques de mortalité encourus s'ils ne prenaient pas leurs traitements: 13 % des participants se déclarent prêts à accepter des risques minimes pour éviter les pilules au quotidien et 9 % toléreraient jusqu'à 10 % de risques en plus. Près de 62 % des participants déclarent en revanche ne pas vouloir prendre le risque d'une mort immédiate, peu importe les conditions.
Enfin, 21 % se disent prêts à payer 1000 dollars (environ 870 euros) ou plus pour éviter les médicaments à vie quand 43 % déclarent qu'ils ne paieraient rien.
La rentabilité des médicaments
«Nous avons voulu mesurer à quel point le fait de devoir prendre un traitement au quotidien interfère dans la qualité de vie des patients», explique Robert Hutchins, auteur de l'étude et professeur de médecine à l'université de Californie, «Être contraint d'avaler une pilule chaque jour détériore le quotidien d'un individu au point que certains préféreraient mourir plus tôt si cela leur permettait d'en être dispensés».
Les chercheurs précisent néanmoins que le questionnaire était hypothétique pour les personnes interrogées. Bien qu'il ait été stipulé aux participants qu'ils n'auraient rien à débourser pour le traitement cardiaque et qu'il fallait ignorer la probable existence d'effets secondaires, les chercheurs ne sont pas certains que ces critères n'aient pas affecté leurs réponses. «Le fait que nous n'ayons pas noté de grandes différences entre les résultats nous amène à penser que ce facteur n'a pas énormément faussé les réponses», précise l'auteur de l'étude.
«Si même les contraintes les plus minimes ayant trait à la prise d'un traitement contribuent à détériorer la qualité de la vie des gens, cela soulève la question de la rentabilité des médicaments à l'échelle d'une population», ajoute le Pr Hutchins, «Je pense que nos constatations sont à prendre en compte dans l'élaboration des futures politiques publiques de prévention, particulièrement concernant l'efficacité et surtout l'observance des traitements, qui, quand elle n'est pas respectée peut coûter cher».
Source : LeFigaro