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Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@Moumoune22230 Nous respectons les CGU aucune raison qu'un modo intervienne sauf pour apporter des mots au débat essoufflé...
@maritima j'ai pas compris ton post, dsl.
maritima
Bon conseiller
maritima
Dernière activité le 24/11/2024 à 22:36
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Parti-pris? ...non @Moumoune22230 ....le terme est trop négatif ! Mais convaincue qu'un schéma est parfois plus explicite qu'une longue histoire .
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
@maritima Un schéma par écrit je sais faire manque les couleurs
Utilisateur désinscrit
@maritima Un schéma certes, j'en conviens aisément... mais on ne peut pas dessiner ici :)
Maintenant, j'ai pour habitude d'utiliser les deux d'être la plus exhaustive possible dans mes investigations, mes reflexions afin de tenter de ne négliger aucun aspect en vue d'avoir la vision la plus globale possible, comprendre tous les enjeuux possibles (je ne vous cache pas que cela peut prendre un peu de temps et ensuite, ou de prime abord, c'est en fonction de l'auditoire si c'est pour une restititution) synthétiser le tout et se focaliser sur l'essentiel.
Utilisateur désinscrit
@maritima en gros, J'ai besoin de voir la big picture dans son ensemble pour avoir une vision claire et précise en fait
@serena2416 Juste un petit clin d'oeil pour l'intérêt du post... Zut mes souvenir instantanés sont déjà flous alors que je viens de voir le chiffre 241 ou 341 lectures
Champagne
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@Moumoune22230 Bingo vous voilà au parfum
agatha7759
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agatha7759
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Dernière activité le 07/08/2024 à 12:57
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Je viens de signer la pétition.
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Agatha7759. En toutes choses il faut raison savoir garder.
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@serena2416 Pour en revenir aux herboristeries, la profession a été réglementée en fait, elle s'est professionnalisée. La dispensation de plantes a été confiée aux pharmaciens, ce qui somme toute et très logique dans la mesure où les plantes sont tout sauf anodines (si l'on pense à des alcaloïdes comme le datura pourtant une plante d'agrément fréquemment utilisée en ville, si l'on pense aux champignons comme les amanites ou encore les "psylo" comme disent les djeuns ou encore l'ergot de seigle cf l'affaire des pains maudits de Pont-St-Esprit, ou encore les cactus comme le peyolt, un cactus mexicain bien connu des locaux dont on tire la mescaline CF Las Vegas parano...)
En définitive, les plantes peuvent être de puissants toxiques et nécessitent une connaissance approfondie de la chimie et de la biologie, c'est typiquement le rôle du pharmacien de recommander. Un amateur ou pire un charlatan pourrait faire bien du mal, même avec de bonnes intentions (l'enfer en est pavé) et cela a surement du être le cas à de nombreuses reprises.
rejane14
rejane14
Dernière activité le 10/11/2024 à 22:26
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13 commentaires postés | 3 dans le groupe Revue de presse
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Bonsoir a vous,
Nous voilà bien avancés, ne sommes-nous pas réunis ici pour aider?
Même si vos discours m'intéressent,
il ne faudrait pas non plus considérer tous les malades comme des êtres sous-développés.
A chacun sa Maladie et a chacun son symptôme.................................
"Ce qui ce conçoit bien s’énonce clairement"
Je crois en cette formule qui n'est pas de moi mais que j'en suis sûre vous connaissez.
Sur ceux , Bonne soirée.
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 Les plantes assurément faut les connaitre. La profession d'Herboriste était reconnue depuis des millénaires mais le XXème siècle émergeant est appelé à sortir son épingle du jeu soit la rentabilité au sortir des Guerres.
Un pharmacien possède la connaissance des plantes certes mais l'Herboriste avait cette spécificité bien avant lui. On retire du Marché une profession peu rentable qui entre les mains de pharmacien amplifie. Herboriste dans l'esprit des gens "pas sérieux".."pharmacien" si...le prix allant avec.
Les médocs sont désormais délivrés sans prix car là aussi le sérieux du produit se trouve dans le PV
Je connais assez bien les plantes. Mais quand j'ai un doute et bien je file à la pharmacie. Cela me parait évident alors que la plupart "attention danger mort" = hécatombe assurée.
Prenez le muguet symbole porte-bonheur au parfum miam ! sauf que les clochettes sont toxiques. La rhubarbe vous mangez les tuges, les feuilles sont toxiques....sauf pour les limaces et les escargots. L'oseille ne se trouve plus dans le commerce car il faut étioler les feuilles, la tige renfermant de l'acide oxalique...toxique. Si vous semez un artichaut vous ne pourrez en profiter au minimum qu'après 2 ans de vie car l'acide reste présent. Les tomates se dégustent les tiges et feuilles sont toxiques. Quand je dis toxique j'évite sciemment le terme mortel comme l'amanite phaloïde etc....
Je pense que tout est une question de réflexion de bon sens. Ce qu'une infime partie de la plante soigne, nourrit le reste est mortel. Ne pas verser pour autant dans la parano sinon on continue d'avaler sa gélule...rassurante.
Le crocus sativa dont est tiré le safran. Je crois sauf erreur que c'est la plante la plus chère au monde se négociant au gramme et non au kilo. Juste le pistil est comestible. La nature est magnifique faut juste l'estimer à sa juste valeur.
La majorité des hypotenseurs est issue du venin de cobra. A la base, personne n'aurait osé utiliser cette partie du reptile comme médoc. Idem la Digitaline, la fleur est superbe mais dangereuse sauf en extrayant les principes actifs pour le coeur.
L'affaire des pains maudits de Pont St'Esprit relève du politique puisque le secret d'état fut levé.
Nous élevons le débat Avis à la population, vos commentaires sont attendus !
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Utilisateur désinscrit
La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé