- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
- 1 117 vues
- 32 soutiens
- 95 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@Moumoune22230 les réactions se font attendre.....Le silence est récurrent quand on élargit son champ de vision.
L'industrie Pharmaceutique a aussi besoin de redorer son image (Cf scandales sanitaires). Faire du chiffre est le but d'un commerce.
Objectif de décroissance : certes, encore faut-il que tous les partenaires jouent le jeu patients compris le combat sera long....Des patients, en théorie modifieraient leur comportement. Combien oseront sous l'égide puissante médiatique ?
Simple exemple : les plantes existent depuis des millénaires et sont utilisées comme la Digitaline. Pourtant, de mémoire, les Herboristeries furent interdites au début de la Seconde Guerre Mondiale car l'Industrie Pharmaceutique perçait. On connait la suite...
Je ne jette pas la pierre non plus au site chacun doit vivre après tout et l'argent n'a pas d'odeur. Le principe peut choquer certains(es) car l'affectivité des malades est exacerbée. Le paradoxe est identique concernant la mort qui est également un Marché porteur qui fait partie...de la vie. Mes propos sont politiquement incorrect car le monde feutré doit conserver son décorum afin de maintenir un équilibre viable. Chacun ouvre et ferme les yeux comme il l'entend....
Bien sûr que tout est subjectif comme notre échange chacun(e) vu de notre lucarne. Nous percevons les êtres et les choses selon des paramètres plus que binaires. Soit nous acceptons de débattre comme nous le faisons en respectant l'idée de l'autre soit le clash éclate. La maladie est-elle responsable de susceptibilité..c'est un autre sujet.
Utilisateur désinscrit
@serena2416
votre vision m'intéresse et je débats avec vous avec plaisir, aucune raison de voir un clash éclater pour ma part qui hors période exceptionnelle ai pris l'habitude d'une certaine maitrise de mes émotions.
de plus le débat semble franc et loyal ce qui est tout à fait intéressant.
mais trêve de préliminaires
Utilisateur désinscrit
@serena2416
La raison même d'exister d'une entreprise est toujours de faire du chiffre, quelque soit le maquillage marketing ou la bonne intention qu'elle monétise : nous sommes d'accord là dessus et je pense que c'est universellement acquis.
Que l'industrie ait besoin de redorer son image est un fait établi, et les scandales sanitaires ont en effet contribués ainsi que certaines dérives passées et pour la plupart révolues (évitons d'être trop absolues dans nos raisonnement), je pense notamment aux dérives liées à un pouvoir important et concentré, je pense également aux dérives marketing d'une industrie etant probablement l'industrie ayant été la plus marketée et demeurant jusqu'au digital l'industrie marketing par excellence.
Mais plusieurs raisons à cela, en France, le prix des médicaments est defini sur des coûts, des données médico-économiques sur un laps de temps donné. On évalue savamment quel est le volume d'affaires potentiel d'un médicament en fonction de l'épidémiologie et donc des indications Ainsi que d'un environnement concurrentiel, le service médical rendu et la volonté politique d'un pays qui finance à rayonner en matière de R&D. Notons que plus le nombre de brevets déposés est grand plus l'attractivité est forte pour les cerveaux et les capitaux et la place sur l'échiquier mondial de la recherche est importante. Bref la fixation du prix et du remboursement releve également de la volonté politique de rayonner scientifiquement, de créer de la croissance et tout ce qui en découle (emplois, rentrées fiscales, consommation etc etc), c'est une vision tres keynesienne de l'économie en définitive
les seuls leviers que pouvait actionner le labo dans un monde non digital et où la réglementation est forte en matière de communication restait la pression sur le prescripteur et le déploiement de tout un arsenal marketing pour séduire le détenteur du pouvoir pour prescrire en "fond" "en préventif" et hors indication outre négocier le prix le plus avantageux.
Mais le digital a donné plus de science au patient chronique, d'où l'intérêt théorique d'un tel site je suppose... Reste à voir sur quelles populations quels publics et dans quelle mesure cela a un impact concret sur les "mœurs" de part et d'autre et l'intérêt que les uns et les autres y trouvent
Et les scandales sanitaires ont largement ecornés l'image de l'industrie mais c'est surtout la réglementation toujours plus forte qui découle des scandales sanitaires qui fait qu'aujourd'hui l'industriel veut éviter que de tels scandales se reproduisent... En substance... Et maintenir son chiffre... Et ses résultats Et tout l'activite économique qui en découle
Sans compter que si nos politiques ont eu des tendances tres keynésiennes jusqu'à present, elles ont maintenant tendance à céder la place aux neoliberalistes qui prônent un désengagement de l'Etat et donc un dégagement progressif de l'Etat dans l'économie : en clair le ministère de la Sante et des Finances laissent plus de place au jeu des entreprises privées et donc des mutuelles mais là encore tout semble calculé de longue date et les mutuelles ont été mises sur le devant de la scène progressivement depuis des années pour permettre à l'Etat de se désengager
Le scandale "médecins du monde" est peut-être même un moyen de pression pour réduire le pouvoir des laboratoires à la table de négociations
c'est une théorie et une lecture exprimee de manière simpliste mais l'essentiel est la. Ce n'est pas une vérité en soi mais une lecture qui vous est proposée sûrement incomplète et sûrement édulcorée
concernant le marché de la Mort, il est une conséquence directe de l'explosion de notre pyramide des âges après guerre, il est logique que des gens s'en saisissent
maritima
Bon conseiller
maritima
Dernière activité le 22/11/2024 à 11:29
Inscrit en 2015
35 269 commentaires postés | 520 dans le groupe Revue de presse
8 109 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
-
Posteur
En fait, les labos n'hésiteraient pas à gonfler les prix selon la richesse du pays.
Exemple: le SOVALDI ( cité dans l'article, contre l'hépatite C)
La cure: 67000 euros aux USA
41000 euros en France
4000 euros en Thaïlande
700 euros en Egypte
Coût de production inférieur à 150 euros. No comment.
Voir la signature
maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
Bonjour @maritima
Je me demande quelles sont vos sources en ce qui concerne les coûts de production et les chiffres d'une manière générale.
Ensuite qu'une entreprise capitalistique s'adapte à son marché et tire le meilleur profit d'un contexte politico-economique donné semble assez logique en fait.
Et je dirais que si vos chiffres s'avèraient exacts, alors c'est que les Etats doivent être plus vigilents, il n'y a rien d'autre à dire sur ce post lapidaire qui mérite une réponse tout aussi lapidaire...
C'est donc de la responsabilité de l'Etat, mais encore une fois quelle est la part de volonté politique la dessous ???
Utilisateur désinscrit
@maritima sans compter que je ne vous explique pas le scandale (comme cela a déja pu être le cas) si des traitements ne peuvent profiter qu'aux pays "riches" du fait de leur coûts... ça voudrait dire que l'on laisse mourir le tiers monde pour prendre un parallèle rapide. Pas bon pour tout un tas de raisons mais on pourrait en débattre des heures. Mais à première vue, naïvement peut-être, je dirais que cela relève peut-être également de la politique extérieure et des aides aux pays dits "pauvres".
Si vous tapez "solvadi" dans google cela s'allume dans tous les sens. C'est un traitement révolutionnaire qui guérit une maladie jusque là incurable et qui manifestement à permis a son laboratoire d'occuper une place de premier rang.
Après ce qu'il ressort également c'est peut-être un manque de tact et une pédagogie insuffisante dans les divers articles que j'ai parcourus.
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 bonjour
Le scandale "médecins du monde".....Possible que la dénonciation soit réelle mais également apporte un support économique dont l'enjeu est la maladie. Cela supposera (en principe) que les malades montent au créneau. Pour le moment ne sommes que 2 à débattre....Le sujet intéresse t'il ? le patient concentré sur sa pathologie préfère t'il rester dans son Monde que soulever une potentielle résurgence influant sur le spectre ? Tout débat est significatif de l'intérêt motivé par l'opinion de chacun. Débattre ou pas....that is the question isn'it ?
Je prends un médoc que je considère comme autre dans la mesure ou c'est une vitamine hyperdosée. Pas moult molécules juste vitamine et gélule végétale. Cette vitamine coûte à la Sté 1 800 €/mensuel ce qui pharamineux.
En amont les Etudes les phases des E.C. etc... Il y a plus cher et pas nécessairement justifié. Le médoc aux composants multiples prévoit des conséquences positives sur le malade (enfin on l'espère). Dans les bénéfices/risques la "perte" de quelques individus est inévitable. Dans les "survivants" combien continueront le traitement X années sans intérêt majeur mais stimulant le patient parfois aveuglé par ouï dire ?
Ma vitamine n'a (à priori) aucune conséquence sur le mental comme physiologiquement. Elle agit tant mieux auquel cas statu quo.
Le médicament " ad hoc" répond à une demande à spectre large autant que les antibiotiques (exemple) la résultante est difficilement quantifiable. D'où les sondages "répercussion de la gélule sur VOUS" etc...
Il y a un Marché énorme à prendre. Exactement comme les armes. On peut s'offusquer que notre pays vende des armes qui par définition tuent. Mais si ce n'est nous qui remportons le Marché un autre pays le détiendra. Cela fait partie du "jeu" de l'Economie qui engendre une échelle sociétale et sociale. Nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours. Offusquer entre dans la Notice. A chacun de prendre le recul essentiel...pour avancer paradoxalement.
L'Etat, le Ministère de la Santé ont des responsabilités dans les AMM mais également sur le coût final du produit. Le dernier mot reviendra au labo , sa puissance étant proportionnée aux colonnes humaines +/-, les Politiques sont tenus dans l'acceptable sur l'instant. Le solde est le fin de compte annuel de gestion humaine = scandale supplémentaire de visu.
Le Marché de la mort euh....rentable, certes l'Après-Guerre mais aussi l'explosion de surabondance alimentaire, les perturbateurs endocriniens. Notre ADN est ébranlé. Les politiques prendront part sans y mettre un frein voire une prohibition , le moteur étant toujours humain. C'est la quadrature du cercle.
Nous édulcorons comme vous dîtes sachant que nous sommes lues sans que d'autres décident d'ouvrir une autre fenêtre sur le jardin...alors RDV sur les forums Economiques !
maritima
Bon conseiller
maritima
Dernière activité le 22/11/2024 à 11:29
Inscrit en 2015
35 269 commentaires postés | 520 dans le groupe Revue de presse
8 109 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
-
Posteur
Mes sources @Moumoune22230 : la Ligue contre le cancer.
Oui, mon post est lapidaire , j'en conviens, mais (sauf exception) je me perds rarement en commentaires démesurés.Trop souvent pratiqué le "soyez bref et précis"......Bonne journée !
Voir la signature
maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
Utilisateur désinscrit
@serena2416 Pour conclure, en ce qui me concerne, je dirais que le patient français n'est concerné que dans une moindre mesure puisqu'il bénéficie d'une couverture généreuse qui lui permet de bénéficier des traitements avec la sensation que c'est gratuit (même s'il serait préférable de dire pré-financé et mutualisé dans un effort de solidarité, voire de social, national)
La question avec le Solvadi c'est que le système ne peut soigner tout le monde à ce prix (c'est l'exmple que vous citez) et donc de ce fait les patients se sentent injustement traités, donc ils se réveillent.
Personnellement la notion de marché à prendre ne me gène pas et je suis en phase avec votre paragraphe.
Maintenant, comme je vous le disais, je n'ai fait que répondre à une discussion en exprimant mon opinion sur la question, j'espère ne pas avoir perturbé le bon déroulement de l'animation de cette discussion auquel cas, que les modérateurs n'hésitent pas à édulcorer la discussion.
Je vous souhaite une bonne continuation, et si vous aviez envie de continuer le débat, nous pouvons aussi en MP pour les raisons que vous évoquiez
Utilisateur désinscrit
@maritima C'est une question de style :) pour ma part j'ai plus pratiqué le "soyez exhaustive que l'on embrasse toute la vision afin de pouvoir la comprendre et envisagez toutes les éventualités"
et une question de parti-pris
Bonne journée
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Utilisateur désinscrit
La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé