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Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
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Tous les commentaires
Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@Moumoune22230 bonjour,
OK pour l'information actuelle. Cependant nous tirons nos connaissances des herboristes qui firent les 1ers pas dans le domaine puis jetés en 1940.
Des pays Européens sont moins "coincés" que nous sur la question.
Quand vous dîtes : "Entre nous, c'est pas très compliqué pour nous de savoir tout ça...C/C" bah si, tout juste si une branche de persil n'est considérée comme dangereuse. La France frissonne dès qu'on essaie de virer de bord.
Mais après tout, chacun voit midi à sa porte.
Utilisateur désinscrit
@serena2416 Ah mais je ne vous parle pas de la France, mais de nous en temps qu'individus
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 je supputais
Utilisateur désinscrit
@Margarita_k bonjour
Quand vous ouvrez une discussion, est-elle visible par tous et toutes SVP ou abonnement spécial ?
Je me pose juste la question car beaucoup de sujets ouverts par le site ne trouvent d'écho.
Remerciements
Cordialement
Serena
Utilisateur désinscrit
Bonjour @serena2416 ,
Cela dépend du groupe où le sujet est ouvert. S'il est ouvert dans un groupe comme celui-ci (Bon à savoir, Revue de presse, Témoignages des patients, Espace détente, etc), il est visible pour tout le monde. Si le sujet est mis dans un groupe dédié à une maladie, seul les patients qui ont ajouté cette maladie à leurs profils peuvent accéder à la discussion.
Les sujets qui restent sans réponse ne sont peut-être pas si intéressants pour les membres :) Nous essayons toujours de trouver des thématiques qui peuvent attirer l'attention et générer les échanges, mais parfois ça marche pas.
J'espère avoir répondu à votre question
Cordialement,
Margarita
Utilisateur désinscrit
@serena2416 @Margarita_k En même temps, le prix des médicaments est un sujet qui n'interesse que très moyennement les patients dans la mesure où ils bénéficient du traitement. Ceux que ça intéressent sont ceux qui s'estiment lésés ou discriminés, généralement car ils ont eu vent d'un traitement dont ils ne peuvent bénéficier pour des raisons obscures ou qui ne leur semblent pas claires et lorsqu'ils se posent la question du prix, ils le jugent alors de leur fenêtre exorbitant.
Maintenant le système de remboursement français est tel, et ça ne va pas s'arranger avec le 1/3 payant généralisé des médecins, que le patient à la sensation que la santé est "gratuite".
Le patient est totalement déresponsabilisé alors que le système n'est pas gratuit mais préfinancé sur vos "impôts" et charges patronales (on va faire court pour pas rentrer dans les détails, mais ça revient à ça au final).
Tant qu'il ne s'estime pas pénalisé, le patient ou le proche n'a aucune raison, en France, d'être outré par le prix des médicaments.
En revanche, si les associations de patients, les ligues diverses et variées, qui défendent les intérêts des patients, constatent des disparités dans l'accès aux traitements innovants... alors elles ouvrent le débat. C'est a priori normal dans un système de santé financé sur fonds publics dans un pays démocratique. Ca fait partie du processus démocratique...
A priori, ce débat est né lors une conférence il y a deux ou trois ans aux USA où un professeur de médecine réputé comparait le tarif des traitements immuno-oncologiques (traitements innovants contre le cancer) avec le tarif de l'or et il avait fait grand bruit car il en était arrivé à la conclusion que le gramme de je-ne-sais-plus quel produit valait 4000 fois le prix du gramme d'or et que "en gros" traiter les personnes atteintes correspondait à je ne sais plus quel pourcentage du PIB mais clairement l'idée était d'exprimer que c'etait impossible et que cela ruinerait tout le monde, en gros l'idée était celle-ci...
Manifestement, son discours a fait des émules car s'en est suivi des vagues de débats sur ce sujet un peu partout dans le monde et les premièrs en France à s'en être saisi étaient les gens de la Ligue contre le cancer.
Utilisateur désinscrit
Après la question reste entière : dans quelle mesure ceci ne facilite pas la bascule vers un modèle de société plus néo-libéral où l'Etat se désengage de plus en plus ?
Utilisateur désinscrit
Merci @Margarita_k
Utilisateur désinscrit
serena 2416 pour ma part je regarde le prix des médicament ce malgré que je ne l'ai paie pas j'ai signalé à plusieurs reprise au ministre de la santé des génériques plus cher que les originaux ma foi je n'ai jamais eu de réponse mais cela ne m'empêche pas de continuer à regarder et d'envoyer de nouveau un courrier. Mais vous avez raison combien de gens disent qu'ils en on rien à faire car ils ne paient pas les médicaments ni vous ni moi ne les changerons.
Utilisateur désinscrit
Euh..... @chavirel légère erreur votre post est pour @Moumoune22230
Ceci dit les gens sont de moins en moins concernés, générique plus chers personne ne réagit et des pharmaciens affirment "un générique est par définition moins cher"...ça n'engage qu'eux.
Le prix n'est plus indiqué (on sait pourquoi) mais désormais les médicaments en vente libre sont exempts d'affichage, le pharma interroge l'ordi ! perso j'aime plutôt me débrouiller par moi-même plutôt que me tenir la main.
La comparaison d'une pharma à l'autre devient le parcours du combattant. Le net offre juste un ordre de prix. Mouais....
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Utilisateur désinscrit
La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé