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Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
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Berthe25
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Berthe25
Dernière activité le 19/11/2024 à 20:23
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Ce que je ne comprend pas c'est que d'une pharmacie à l'autre les prix passent presque du simple au double ,en étant identique ?.
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Dumond
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@Berthe25 La pharmacie vous vend moins un pdt identique à un prix différent, c'est une question de "volume".
Prenez la Grande Distribution : lidl est moins cher notamment fruits et légumes alors que la provenance est identique à Super U . On peut penser qu'il vend à perte. Non, il se rattrape sur le volume acheté aux distributeurs et revendu aux consommateurs.
Pour reprendre le post de Moumoune : refaites SVP un C/C/ car d'une page à l'autre je rame, merci. Léssé tonbez les fôtes
Lidl fait sa Marge en vendant à 0.75 ce que le concurrent vend 4 fois plus cher because la Marge de Super U sera moins importante sur le volume et ses charges salariales plus élevés idem dans "l'implantation" du magasin.
Le principe du Commerce est la Marge = la plus-value réalisée toutes charges déduites.
Personne ne vend à perte et d'ailleurs interdit par le Code du Commerce, sauf ponctuellement...et encore !
Utilisateur désinscrit
@Berthe25 sur la parapharmacie le raisonnement sur les volumes tient.
Le prix des médicaments remboursés et le taux de remboursement sont fixés par des organismes d'Etat et sont invariables entre Dunkerque et Perpignan, entre Brest et et Strasbourg...
Bref, je serais étonnée que vous constatiez des différences de tarifs sur ces produits.
@serena2416 Le modèle économique de la grande distribution est essentiellement financier : un hyper renouvelle son stock 13 fois par an, soit moins d'un mois pour le stock. Vous payez à la caisse au comptant et les fournisseurs sont payés à 60 jours (comme le prévoit la loi) quand ce n'est pas plus (comme leur pouvoir leur permet).
En gros, l'enjeu majeur de la grande distribution aujourd'hui, c'est avant tout de ne pas perdre de chiffre d'affaires, car l'essentiel de leur résultat (à mon humble avis) provient de leur résultat financier. La marge sur les produits est pour ainsi dire une goutte d'eau dans un océan (je grossis volontairement le trait...)
D'où la bataille sur les prix... en poussant la refléxion jusqu'à la capillotraction, il est presque préférable du point de vue de grande distribution d'avoir un énorme chiffre d'affaires quitte à "vendre à perte" que de perdre du chiffre d'affaires... car la trésorerie leur rapporte bonbon...
Ensuite, avant de taper sur l'industrie pharma (qui loin d'être des anges philantropiques non plus, faut pas pousser) considérons quand même que celle-ci a largement contribuée à l'éradication ou la quasi éradication de certaines maladies, permet de vivre avec des maladies sur le long terme, et en définitive a largement participé à ce qu'aujourd'hui nous vivions en moyenne 80 ans (à la louche) plutôt que 30 ou 40 comme c'était le cas il n'y a encore pas si longtemps que ça et contribuera sans aucun doute à poursuivre dans ce sens.
Pour pousser le raisonnement à l'extrême, quitte à être caricaturale, un thymorégulateur vaut mieux qu'une lobotomie.... comme cela pouvait être fait il n'y a pas si longtemps.
Alors je sens déjà les venir les "vision bisounoursiste" mais croyez bien que ça n'est pas le cas ;) Cela relève plus du "parti-pris".
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 On tape sur l'Industrie Pharmaceutique car c'est le lieu mais on pourrait débattre sur d'autres entités honorables à la base devenues puissantes. Tout est une question de Marché, Offre et Demande.
Utilisateur désinscrit
@serena2416 je ne suis pas certain que le lieu soit pour "taper" sur l'industrie, mais plutôt pour avoir une vision de "l'avis des patients" au travers d'un échantillonnage suffisament vaste et hétéroclyte pour être représentatif de tendances chez les patients au long cours.
Les mathématiciens disent : "il y a 3 sortes de mensonges : les petits mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques".
Par ailleurs, je ne vois pas bien ce en quoi notre avis changera quoique ce soit pour nous ou le "marché" pour reprendre vos mots avant une décennie, mais ça c'est un autre sujet.
L'intérêt de ce type de communauté pour nous patients et "aidants", c'est de pouvoir échanger sur les maladies que nous avons dans nos vies avec des gens que ça interesse ;) et quelque part se sentir moins seuls avec nos maux.
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 l'Industrie pharmaceutique est placée au centre du site pour les raisons que vous devinez....
Nos avis sont basés sur le médoc que nous prenons, réussissant à l'un et pas l'autre pour une même pathologie et servons de panel. Tout est calculé ok je sors du monde des bisounours sciemment.
N'oublions pas que le médoc si a un effet sur la pathologie positif/négatif, il agit également sur le cerveau et notre perception sous l'effet du médoc peut modifier notre objectivité.
Si l'échange entre malades s'avèrent productif il n'est pas dit qu'à long terme la pérennité suffise .
Utilisateur désinscrit
Maintenant c'est intéressant de voir et de lire des avis contraires sur le sujet, ne serait-ce que pour élargir son champ de vision.
je voudrais juste nuancer un de mes propos : notre avis peut changer la conscience que se fait le labo de nos vies, peut l'inciter à nous proposer des accompagnement à court terme et orienter les futures recherches à plus long terme. Politiquement une vision de notre avis peut potentiellement avoir un intérêt également
Utilisateur désinscrit
@serena2416 je ne jette aucunement la pierre à ce site, bien au contraire, je trouve le concept intéressant ne serait-ce que pour avoir un partage d'expériences entre patients et il est tout à fait cohérent que cette plateforme doive dégager des bénéfices pour vivre, je n'ai pas de problème avec ca, bien au contraire.
D'une manière générale tout est suggestif, le bleu de votre cheich est un bleu intense que je suis la seule à percevoir de la sorte et vous devez le percevoir différemment.
Concernant la pérennité j'entends votre argument, je pense qu'aujourd'hui l'industrie pharma a avant tout souci de maintenir son chiffre quand on lui fixe des objectifs de décroissance et que l'opinion publique en a une vision globalement assez abîmée
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Utilisateur désinscrit
@serena2416 Quoiqu'il en soit, bien que de manière succincte,j'aurais de la sorte exprimé mon opinion au sujet de la perception que je me fais du prix des médicaments Je serais assez interessée de voir quelles réactions peuvent susciter mes arguments.
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Utilisateur désinscrit
La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé