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Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
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Tous les commentaires
Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@Moumoune22230 nos propos sont sans doute simplistes mais nous sommes sur un forum de pathologies et non sur un forum "Economique"
Autant écrire un minimum puisque ça n'intéressera personne. Ouf j'ai pas de smart
Utilisateur désinscrit
@serena2416
manifestement cet aspect économique intéresse tout de même quelqu'un ici puisqu'il en est question de la part d'une modératrice et qu'un sondage a été réalisé sur la question.
Mais oui le sujet, bien que passionnant, n'atteindra probablement pas des niveaux stratosphériques et s'apparentera probablement à un enchaînement de clichés (et je ne m'exclus pas du lot car pas forcément fine connaisseuse de la question)
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 les sondages n'ont de valeurs que pour que ceux qui les commandent. Perso le sujet est pour conforter les malades....qu'on s'occupe d'eux ! il y a développer certes ...et bien attendons que la mayonnaise prenne.
Un modérateur ouvrît "de + en + de français acceptent les génériques" : 1) ns n'avons pas le choix à-moins d'avancer l'ordonnance totale 2) un antibio Clamoxyl générique provoque des pics de glycémie (ce n'est qu'un exemple parmi le stock) pas la molécule mais tout le reste sans parler de la provenance pour un bas coût de production...de vente...de marge.
Utilisateur désinscrit
@serena2416 J'entends bien les sondages ont intérêt pour les donneurs d'ordre
Votre deuxième partie de message ne m'apparait pas claire.
Un générique du clamoxyl n'a en effet pas forcément les mêmes excipients, c'est la molécule de l'amoxicilline qui n'est plus protégée et génériquée. Et les fournisseurs, les méthodes de production etc... ne sont en effet pas les mêmes, mais je ne vois pas le lien avec la discussion ???
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 vous évoquiez le sujet lancé par la modératrice....j'ai rebondi sur un sujet lancé par un autre modérateur pour rester dans le thème où un sujet lancé ne vaut pas Loi.
En effet l'Amoxicilline est la version générique du Clamoxyl qui provoque des pics de glycémie dont ni le médecin ni le pharmacien n'informe le patient. Désormais mention "non-substituable" (fuite mitrale).
Utilisateur désinscrit
@serena2416 Aaaaah ok je comprends ("Et la lumière fût...")
J'imagine que les modérateurs ne lancent pas des sujets au hasard cependant et que nos échanges sur un tel sujet ont probablement un intérêt à minima sociologique.
Quant à l'amoxicilline, c'est le nom du principe actif, la dénomination commune, contenu dans le clamoxyl. Des amoxicillines sur le marché, vous en avez autant que de laboratoires génériqueurs en fait. C'est un best seller, autant dire que tous sont positionnés sur la question (pour diverses raisons n'ayant pas un intérêt majeur à être débattues ici...)
Mais ce qu'il faut retenir, c'est que tous les laboratoires génériqueurs ne composent pas les génériques de la même manière au niveau des excipients etc...
Partir du principe que le générique est forcément mauvais est tout aussi faux que partir du principe qu'il est forcément identique à l'original...
Utilisateur désinscrit
@serena2416 Aaaaah ok je comprends ("Et la lumière fût...")
J'imagine que les modérateur ne lancent pas des sujets au hasard cependant et que nos échanges sur un tel sujet ont probablement un intérêt à minima sociologique.
Quant à l'amoxicilline, c'est le nom du principe actif, la dénomination commune, contenu dans le clamoxyl. Des amoxicilline sur le marché, vous en avez autant que de laboratoires génériqueurs en fait. C'est un best seller, autant dire que tous sont positionnés sur la question (pour diverses raisons n'ayant pas un intérêt majeur à être débattue ici...)
Mais ce qu'il faut retenir, c'est que tous les laboratoires génériqueurs ne composent pas les génériques de la même manière au niveau des excipients etc...
Partir du principe que le générique est forcément mauvais est tout aussi faux que partir du principe qu'il est forcément identique que l'original...
Utilisateur désinscrit
@Moumoune22230 "la Lumière fût"...par 2 fois, merci de prendre soin de mes neurones
Chaque labo y va de son générique d'où les dérives pour le patient. L'argent n'est-il pas le nerf de la guerre ?
Utilisateur désinscrit
@serena2416 sortez les lunettes de soleil alors :) (désolée je ne sais pas ce qui a pu se produire pour ce doublon, si un modérateur passe par là...) (en plus en me relisant je vois des fautes d'accord et de syntaxe, je suis distraite mais je vais corriger)
Oui chaque labo y va de son générique dans une logique de profit, mais encore une fois, je ne vois pas bien où est le problème. Vous travaillez gratuitement ou à perte vous ? Si demain vous aviez l'opportunité de prendre une part d'un gâteau, la refuseriez vous ?
Les dérives pour le patient ne relèvent pas tant d'une prétendue malveillance ou d'une quelconque négligeance, les productions ont des niveaux de contrôle hallucinants, mais plutôt du fait que les médicaments ne sont pas de produits de consommation "anodins".
C'est quand même de la bio-chimie que l'on met dans nos corps et le plus infime médicament sur le marché a un effet sur le fonctionnement bio-chimique de notre organisme (je ne m'aventurerai pas beaucoup plus loin sur ce sujet dont je ne maîtrise pas l'ensemble des rouages, la pharmacopée étant très vaste, le corps humain une usine chimique complexe non standardisée et ma connaissance de la matière relativement sommaire hormis quelques grands principes de base)
En fait, une même molécule ne produit pas les mêmes effets sur tout le monde. C'est d'ailleurs en grande partie la raison de la fin de l'ère du traitement standard pour basculer vers une médecine personnalisée. Chaque corps régit différemment à l'innoculation des mêmes molécules (principes actifs ou excipients) et les traitements standardisés ont montrés leurs limites.
On se dirige de plus en plus vers une médecine de précision, une médecine sur mesure comme c'est déjà plus ou moins le cas en oncologie.
Maintenant les innovations se focalisent sur des maladies sans traitements curatifs mais les pathologies ne sont plus les mêmes, pour faire très simple et dans une vision du monde simpliste, les recherches coûtent cher et les prévalences (à savoir les données épidémiologiques type nombre de personnes atteintes) sont plus réduites, les produits coûtent donc plus cher (a priori, mais ce ne sont pas les seuls critères loin de là).
Utilisateur désinscrit
@serena2416 je crois aussi que la recherche prefere etre tres bien payée dans le privé que très moyennement dans le public
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Utilisateur désinscrit
La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé