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Les pharmaciens veulent toucher un euro par ordonnance
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scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Je peux donner l'exemple de la Lysopaïne, 2.90 dans une pharmacie de ma commune, 3.60 dans une autre et 4.80 à Saujon où j'étais en cure.
Cherchez l'erreur !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
tu étais sur une commune ou il y a une cure, au cas ou tu cherchais une réponse lol
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Ca j'avais bien compris ! Mon mari a traité le pharmacien d'escroc.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
déjà en 2013...(et un mémoire a été présenté pour les études d'expertise comptable sur une pharmacie de ville en difficulté...avec des solutions de redressement...)
La crise touche les pharmacies, plutôt les petites officines qui peinent à trouver des acheteurs ou font faillite, déplore le président de l'Ordre des pharmaciens de Bretagne, Jacques Huguen. Les pharmacies n'échappent pas à la crise ? Nous sommes surtout inquiets pour les pharmacies des petites communes rurales mais aussi pour certains quartiers de ville, où les officines sont en surnombre.
Nous avons commencé une cartographie des zones à problèmes. Quelle est la règle aujourd'hui pour demander une installation ? Auparavant, on pouvait créer une pharmacie par tranche de 2.500 habitants. Pour la seconde ouverture, un second seuil de 4.500 a été établi. Il faut donc atteindre 7.000 puis 11.500 habitants et ainsi de suite pour chaque nouvelle création. Nous avons 22.500 pharmacies en France et le dernier rapport de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales) préconisait une diminution de 10 %. Pour la Bretagne, cela représente 120 pharmacies qui devraient disparaître sur les 1.200 en activité
. Cela pose problème au niveau du réseau, la désertification médicale précipite la désertification pharmaceutique. Quand il n'y a plus de médecin dans une commune, le pharmacien voit son chiffre d'affaires diminuer. La carte que nous établissons répond à cette inquiétude nous voulons conserver un maillage territorial.
Combien de pharmacies sont en difficultés ? Actuellement 40 à 45 % des pharmacies ont une trésorerie négative. Au cours des cinq dernières années, 500 officines ont disparu dans l'Hexagone et 26 rien qu'en Bretagne ces trois dernières années. Une pharmacie ferme tous les trois jours et cela va s'accélérer.
Sur les 500, 49 % ont opéré une cession de clientèle ou d'actif. Mais 42 % ont fermé sans avoir trouvé de repreneur et 9 % ont subi une liquidation judiciaire.
Actuellement, nous avons dix pharmacies bretonnes en redressement judiciaire : quatre à Saint-Brieuc, trois à Rennes et trois à Lorient. Quelles conséquences pour les professionnels ? Il y a des cas dramatiques, surtout pour ceux qui sont en nom propre, c'est le cas de la moitié de la profession, on les incite à passer en société d'exercice libéral.
Auparavant une pharmacie s'achetait 80 à 85 % du chiffre d'affaires (CA) annuel mais les petites pharmacies sans possibilité d'évolution sont aujourd'hui invendables, d'autres se négocient plutôt entre 40 et 50 % du CA. Les chiffres d'affaires de plus de 2 MEUR continuent à bien se vendre. À partir de 2,5 MEUR de CA il faut trois pharmaciens titulaires. Quelles solutions se dessinent ? Il faut repenser le modèle pharmaceutique au niveau de sa répartition. Le pharmacien est un libéral, il ne peut y avoir d'obligation et rien ne se fera sans l'accord de la profession.
Le conseil national a mis en place une commission qui va dresser l'état des lieux de la démographie pharmaceutique, étudier les zones sous-dotées et faire une étude prospective des possibles modifications des textes régissant les installations, regroupements et transferts. La solution passera par le regroupement de plusieurs petites officines.
Dans le même temps notre rémunération va évoluer vers 25 % d'honoraires, il faudra réaménager les officines pour recevoir les patients en entretien. Un pharmacien isolé aura du mal à le faire.
pour info :
PS : le père de mon fils a été victime d'une agression par un multi récidiviste cet été ( violence,coups ,blessures..). Le procureur de la République lui a assuré tout son soutien ..et l'affaire est passée au tribunal...
j'ai aussi été agressée dans l'exercice de mon travail, une amie à Montpellier a été agressée à la fermeture....mon dernier patron a eu une attaque armée avec ses clients ds ses locaux..
voilà on en parle peu, on critique mais la pharmacie est encore un lieu où vous pouvez pousser la porte et avoir des renseignements de personnes compétentes, des soins, un acceuil et même repartir sans avoir dépensé un euro , ni jugement....oui je prêche pour ma paroisse car c'est un métier bien trop critiqué sans objectivité...
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Comportements détestables, c'est vrai ! Mais s'en plaindre va t il changer qq. chose ? Lorsque je dénonce, ICI, ces " anomalies " que je nomme " INJUSTICES ", vous avez immédiatement des personnes, bien pensantes ( pour les autres ! ) qui rétorquent " vous êtes contre tous et tout.... vous devez êtes malheureux ou........" Alors acceptons silencieusement ces injustices, mais ne me parlez plus de " égalité.... fraternité .... " ! Evoquez cela sur un forum n'a jamais amélioré la situation, mais cela soulage d'en parler ???
*** vous verrez, ce commentaire va être critiqué..... comme d'habitude ! Alors ....
Utilisateur désinscrit
J'avais déjà lu un article, il y a bien des mois, sur les difficultés de tenir une pharmacie. Si je comprends bien, arnica, tu travailles dans une pharmacie, sans doute en tant que Dr en pharmacie salarié ?
Utilisateur désinscrit
je ne comprends pas du tout vos propos BABARD...
arnica.
Utilisateur désinscrit
damedepic..oui et malheureusement ou le contraire pour certains, le nombre des pharmacies en difficulté augmentent pour toutes les raisons que nous entendons chaque jour...
je suis à la retraite depuis peu mais j'ai beaucoup aimé mon métier dans lequel je me suis investie...et les "retours" sont là maintenant ce qui fait très très plaisir...j'ai vécu une époque formidable..je le reconnais.
actuellement je ne conseille à aucun étudiant de faire des études de pharmacie dans le but de pratiquer en officine...il y a d'autres débouchés beaucoup plus valorisants (recherche, industrie, biologie, laboratoires, hôpitaux...). ce sont par ailleurs des études très intéressantes dans de nombreux domaines mais il arrive un moment où il faut faire des choix...
arnica.
Utilisateur désinscrit
C'est le contexte qui a changé , dans les années 80/90 , nous étions tous relativement heureux , mais la depuis la crise , les gens regardent de plus près ou passe leur argent , du coup , des petites surface et pas seulement les pharmacies en souffrent .
En y regardant de plus près , on y gagnent pas , surtout nous les personne a mobilité réduites , mais , a un moment , temps de différences de prix d'une officine a l'autre exaspère et ne redore pas le blason , des pharmaciens.
Ainsi , le monde avance , on nous demande de signer des pétitions pour garder nos pharmacies , mais il devient pratiquement innévitable qu'un jour , les supermarchés aient leur officines , vous verrez , ça arrivera, on en reparlera
Utilisateur désinscrit
Depuis que je ne conduis plus, je vais très peu dans les grandes surfaces en périphérie. J'achète essentiellement dans les magasins en ville, je vais aussi au marché... et j'estime que je dépense moins qu'en grande surface, en ayant des produits plus frais, de proximité le plus souvent... En grande surface, les grandes quantités pour famille nombreuse sont peut-être intéressantes mais les personnes seules n'en ont rien à faire... à part du gaspillage...
Le problème, en ville, c'est de trouver à se garer. J'ai la chance d'habiter à 5 mn à pied du centre.
Ce qui est effrayant c'est que les magasins ferment les uns après les autres, les petits commerces disparaissent... Pour l'instant les pharmacies du centre ville semblent bien résister...
Sans véhicule, comment ferais-je si tout ferme et que le marché disparaisse ?
De plus en plus les personnes, en prenant de l'âge, s'arrêtent de conduire. A part celles qui habitent à proximité d'un centre commercial, comment feront-elles d'ici quelques années si la dérive actuelle continue ?
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Première piste : rémunérer les 550 millions d'ordonnances annuelles, à l'aide d’un forfait d'un euro. Aujourd’hui, les pharmaciens perçoivent une marge dégressive sur chaque boîte de médicaments, à laquelle s’ajoute un forfait de 53 centimes par boîte (qui doit passer à 80 centimes en janvier, puis à 1 euro en 2016). Ce modèle est « inapproprié, contreproductif et délétère pour l’économie de l’officine », estime l’UNPF, qui reprend la recommandation de la Cour des comptes visant à « sortir d’une logique prix/quantité ». « Le cœur de notre métier, c’est l’ordonnance », souligne Michel Caillaud, le président sortant de l’UNPF. Autrement dit, c’est la mission de santé publique, et non la vente de boîtes de médicaments.
Intérêt pour le suivi des traitements récents
Mais les pharmaciens sont surtout motivés par la contrainte économique. Ils ont peur de perdre la manne des génériques, qui leur procure aujourd’hui 30 % de leurs marges via une incitation financière à la délivrance de ces médicaments. « Cette rémunération est aléatoire. Le jour où il n’y aura plus de génériques à substituer, notre rémunération s’effondrera », redoute Michel Caillaud, qui voudrait se servir de cet argent pour financer le forfait de 1 euro par ordonnance. Du coup, les pharmaciens ne seraient plus le fer de lance de la politique du générique. Il faudrait donc compter sur les médecins pour remplir cette tâche.
Deuxième piste: faire payer les fabricants de médicaments plutôt que l’Assurance-maladie. L’UNPF demande l’instauration d’un « honoraire de responsabilité » sur les produits chers et innovants. Il leur serait versé par les laboratoires sous le contrôle des autorités (ANSM et HAS), « en échange de retours d’informations sur l’observance et le suivi des traitements ». Cela concernerait par exemple les traitements contre le cancer ou contre l’hépatite, qui sont récents et dont le prix dépasse 150 euros la boîte. D’ Abbott à GFK, plusieurs grands laboratoires auraient déjà exprimé leur intérêt. La marge du pharmacien n’est que de 6 % sur ces produits contre 26 % pour les médicaments les moins chers. Or les pharmaciens craignent que leurs revenus ne dépendent trop de cette catégorie haut de gamme, puisque les déremboursements portent plutôt sur l’entrée de gamme, du fait d’un service médical rendu plus faible. « Aujourd’hui, la marge est en moyenne de 22 % sur les médicaments, mais si on tombe en dessous de 15 %, le modèle s’écroule », plaide Michel Caillaux.
Source : LesÉchos.fr