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Les Français, toujours trop dépendants des somnifères
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Utilisateur désinscrit
Après un essaie de sevrage, j'ai repris avec avis de mon médecin car je ne dormais plus et mes douleurs s'emplifiaient.Je n'étais pas prête.Je me pensais plus forte que ça, mais non.Je réessayerai plus tard.
GIGI
Bon conseiller
GIGI
Dernière activité le 19/02/2025 à 06:27
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Ami
Ce n'était pas le bon moment, la prochaine fois sera la bonne
Bon courage et belle soirée
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Utilisateur désinscrit
Merci Gigi, oui, passage en invalidité, cure en prévision.après, on verra.bisous
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Utilisateur désinscrit
bonjour...
Le système de santé est devenu une véritable ressource qui profite tant aux professions médicales qu'aux gouvernants. Telle est la conclusion d'un diagnostic publié par le journal L'Express. Tour d'horizon...
Le laxisme se creuse
Selon le diagnostic, la santé est aujourd'hui un produit de consommation à part entière qui alimente Internet, magazines et séries TV.
Dans son étude, le Dr Véronique Vasseur conteste les dispositifs mis en place par les gouvernements successifs pour limiter la prise en charge publique provoquant la privatisation de la Sécu.
L'étude dénonce la stratégie marketing initiée par les laboratoires pharmaceutiques dissimulée par les journées de sensibilisation visant pour la plupart à inciter les citoyens à se faire consulter. En effet, si initialement, le dépistage est une prévention sensée sauver des vies, il conduit trop souvent à des diagnostics en abondance et favorise parfois l'émergence du risque physique en transformant des bien portants en malades.
Dans la quête du profit ces mêmes laboratoires offrent plus de visibilité à leurs médicaments en finançant les associations de malades qui dédient des sites aux pathologies.
Et les patients ?
En France, au moindre pépin de santé, des pilules sont prescrites. Les laboratoires, utilisent donc cette prédisposition des consommateurs pour dénicher de nouveaux médicaments.
Il y a en pour tous les états d'âmes : du trouble affectif saisonnier, au trouble explosif intermittent, les patients trouvent leur soulagement dans les pilules.
"Tout cela représente des abus qui ne rencontrent plus de résistance dans un monde où tout semble gratuit", se désole le Dr Vasseur.
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rickurz
Bon conseiller
rickurz
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bonjour
réveil à 3h30 j'ai perdu 10 minutes par rapport à hier , à force vais pu dormir du tout
ce qui m'intrigue c'est que je ne suis pas plus fatigué dans la journée ... sauf de temps en temps des coups de barre que je compensse par 10 minutes de microsieste
NEFEROU
Bon conseiller
NEFEROU
Dernière activité le 14/02/2025 à 13:47
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Ami
bonjour,
j'ai des périodes ou je prenais un somnifère , ensuite j'ai pu m'en passer quelques années , là j'en reprends un demi mais me suis jurée de jamais dépasser cette dose quoi qu'il arrive , en espèrant m'en passer dés que possible quand je me sentirai prête , le tout est de bien choisir la période car ça prend du temps et il faut avoir un bon état d'esprit , alors courage à ceux qui veulent tenter de s'en passer faites le progressivement sans vous brusquer , à votre rythme et au bon moment , on y arrive
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Carpe Diem
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Je n'ai jamais eu recours a cela , je ne sais donc pas ce que pas ce que ça fait, mais on m'a donné de la mélatonine, c'est naturel et ça m'a pas fait de mal
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bonne nuit.
quand on souffre , le sommeil est fatalement pertubé.
choisir "pouvoir récupérer dans la journée si cela est possible" sinon il faut dormir..commencer évidemment par des médicaments "simples" et sinon avoir recours à des somnifères de temps à autre pour éviter l'accoutumance...(ceci dit relaxation, toutes méthodes simples sont à essayer en priorité)
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Je suis éveillée 21H/24H et active...
Le médecin part du principe que mon corps trouve son compte avec 3H de veille ! quand d'autres ont besoin de 8 ou 10h de sommeil.
Je refuse de dormir ds la journée (d'ailleurs même fatiguée impossible de m'endormir) pour éviter de saper mes 3h nocturnes !!! comme Rickurz , quand je n'en peux vraiment plus, des micro-sieste de 10 mn.
Une fois de plus, si les somnifères sont si inefficaces, pourquoi ont-ils une AMM depuis des décennies ??? et baisser les remboursements sous ce couvert d'inefficacité est de la propagande anti-cpam direction mutuelle et on parle d'égalité de la santé pour tous...
Le sommeil est important car il est récupérateur et l'on ne peut vivre sans. On ne récupère rien du tout avec 3h/nuit et la fatigue s'accumule...mais ceci est gérable pour un médecin. Ouais, bah il dort combien de temps la nuit, lui, la nuit ????
C'est pas le manque d'essais tout azimut pour gagner une heure ! la meilleure méthode ? vous ne dormez pas 2 jrs, la 3ème nuit c'est ok. Pfffffffff....
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serena, je suis d'accord avec toi...et souvent un sommeil n'est pas récupérateur, et nous avons des exemple de personnes à qui peu de sommeil suffit (Napoléon !!éhéh !!). si tu es sur son rythme OK!!
par contre quand le sommeil vient il ne faut pas le chasser..au nom de certains principes...(voir les entreprises qui incitent leurs employés à une sieste)
j'ai les 2 dans mes enfants..l'un qui dort peu , l'autre qui pionce dès qu'il y a un moment propice jour ou nuit..
qd aux médicaments, tous les avis sont permis...je choisirai un medicament qui suit le sommeil "normal"...il y a tant de molécules...et c'est vrai il faut faire un choix pour ne pas tomber (certes en se réveillant la nuit ...) dans une spirale...
un médecin peut tout à fait te conseiller, mais si tu n'en éprouve aucun malaise...tu es libre de faire de faire de la pâtisserie à 2 h du matin...l'aspirateur à déconseiller...c'est pour te faire sourire serena...
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Julien
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Julien
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Comment aider les Français à mieux dormir ? Et comment leur permettre de se débarrasser des somnifères ? C’est en plein cœur de l’été que la Haute Autorité de santé (HAS) a choisi de relancer ce débat. «Avec environ 4 millions de personnes exposées, les Français comptent parmi les plus grands consommateurs de somnifères en Europe», soulignait le 24 juillet cette instance indépendante.
Dans la foulée, la HAS délivrait un avis sévère sur les «benzodiazépines à visée hypnotique», jugeant leur «intérêt thérapeutique limité» et estimant qu’il conviendrait de passer leur taux de remboursement de 65 % à 15 %.
Au total, la HAS a à nouveau évalué sept somnifères : certains avaient déjà été examinés en 2007, d’autres en 2010. À l’époque, la HAS avait estimé que leur service médical rendu (SMR) était soit «modéré» soit «important». Cette fois, elle a jugé que leur SMR était «faible». «Leur prescription ne doit donc être envisagée que sur une courte période et seulement en cas d’échec d’autres thérapies, non médicamenteuses», explique Jean-Patrick Sales, directeur délégué de l’évaluation à la HAS.
Selon les experts, les somnifères ont une efficacité limitée. «Ils peuvent certes favoriser l’endormissement mais, en moyenne, ils permettent de gagner seulement une heure de sommeil. Un patient qui dort cinq heures dormira six heures avec un médicament», explique Jean-Patrick Sales. «Mais ce gain d’une heure peut être très important chez les gens ayant des troubles sévères du sommeil», souligne le professeur Damien Léger (Hôtel-Dieu, Paris), président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance. «C’est vrai mais, à doses constantes, l’efficacité des somnifères s’estompe au fil du temps», répond Jean-Patrick Sales.
La HAS insiste aussi sur le problème des effets secondaires de ces médicaments. La semaine dernière, des chercheurs de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) ont publié une nouvelle étude confirmant que l’utilisation de somnifères, pendant trois mois ou plus, entraîne un risque accru de développer une maladie d’Alzheimer. Mais de manière plus immédiate, la HAS alerte surtout sur les risques de baisse de vigilance, de troubles du comportement et surtout de chutes. Avant de rappeler que 40 % des personnes de plus de 85 ans prennent un somnifère de manière régulière.
Autre problème, celui de la dépendance. En principe, les somnifères doivent être prescrits pour une durée de quatre semaines. Mais bien souvent, ils sont consommés pendant des mois, voire des années. Une spirale dangereuse pour la HAS, qui estime que la priorité, face à un patient en manque de sommeil, est de délivrer des conseils favorisant une meilleure hygiène de vie : éviter les siestes longues (moins d’une heure) ou trop tardives (pas après 16 heures), adopter un horaire régulier de coucher et de lever, proscrire les repas trop copieux le soir…
Avant de prescrire un médicament, le médecin doit aussi privilégier une thérapie cognitive comportementale. «Le problème est que les psychologues, qui font ce type de TCC, ne sont pas nombreux. Et cela n’est pas remboursé par l’assurance-maladie», souligne le professeur Léger.
Reste à savoir si le ministère de la santé va suivre la préconisation de la HAS et passer le remboursement des somnifères de 65 % à 15 %. Si tel était le cas, il est probable que la part non remboursée serait prise en charge par les mutuelles. «Ce déremboursement partiel, s’il est retenu, s’inscrit dans une logique délétère : on déplace ce qui relève de l’assurance-maladie solidaire vers les complémentaires santé», argumente le docteur Claude Leicher, le président du syndicat MG France. Tout en attirant l’attention sur les 2,5 millions de Français qui n’ont pas de mutuelles.
Pour le docteur Leicher, les généralistes ont souvent du mal à limiter les prescriptions à seulement quatre semaines. «Tous les jours ou presque, nous voyons des patients qui n’arrivent pas à dormir, parce que leur vie ne va pas bien. Leur couple, leur boulot, le chômage, la peur du licenciement… Nous, on fait ce qu’on peut mais, au bout d’un moment, on est obligé de délivrer des somnifères, parfois de manière répétée.»
Et c’est presque avec de la colère dans la voix que le docteur Leicher poursuit. «Bien sûr que ce n’est pas bon de prendre des somnifères trop longtemps. Mais parfois, j’ai le sentiment que ces experts ne se rendent pas compte de ce que voient les généralistes. De la souffrance sociale qui arrive, de plus en plus massivement, dans nos cabinets. Moi, cela va encore, même si j’exerce dans un département, la Drôme, qui a le plus fort taux de chômage en Rhône-Alpes. Mais quand j’entends certains confrères qui exercent dans le Nord ou dans les Ardennes, je suis effaré.» Un silence puis le docteur Leicher ajoute : «Vous savez, parfois, on prescrit parce qu’on se dit que, sinon, le patient va finir par faire un geste de désespoir. Et que notre rôle, c’est de l’aider pour qu’il ne coule pas définitivement.»
La Croix