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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Merci, cela fait du bien au moral.
Moi, maintenant, j'aide maman ; je me suis rendue compte que c'était le mieux.
Utilisateur désinscrit
hé bien c'est exactement pour cela que je ne donne jamais, de toutes façons il n'y a qu'à voir l'adresse des sièges sociaux, elles se trouvent toujours dans les quartiers chics des villes les plus cher de France (Neuilly/seine et Paris)
scoobidoo
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scoobidoo
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Pour ça comme pour le reste, il ne faut pas généraliser, il y a des gens bien et des voleurs partout.
Ca me fait ch..., comme tu dis Mocouk, quand je vois comment sont utilisés mes impôts, si je ne les payais pas, qu'en penses tu ?
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
BABARD
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à mocouk = il n'est pas dans mon intention de dire que ce que tu fais est mal, ni de dire que je fais bien ! Cela a le mérite de s'interroger, simplement ! Je comprends fort bien vos arguments, et ne juge en aucun cas ! Donner , en imposant notre choix.... me semble rabaisser comme un enfant ; " si tu es gentil je te donnerai un bonbon ", comprenez vous ?
Savez vous, s'il a le ventre vide ? Veut il encore à manger ? Un petit verre ou une cannette lui fait plus plaisir....ou bien une cigarette ; c'est SON choix et il se moque de vos scrupules.... accepte les méfaits de l'alcool ! QUI peut lui interdire de boire, son seul et unique plaisir .... C'est ce que j'appellerai le respect de la personne ! Avez vous la possibilité d'imposer la suppression de la cigarette ou des alcools ou drogues.... à une autre personne, SDF ou pas, un VIP ?? Je ne crois pas, voyez l'Etat ( très mauvais exemple ! ) qui tente d'imposer le prix élevé des paquets pour qu'ils arrêtent de fumer .... Voyez et croyez bien que je ne JUGE pas le donneur NI celui qui reçoit ... Chacun agit en conscience, NON !
Je ne moralise pas le don, ne dis pas que j'ai raison..... mais je m'interroge simplement, car j'avais 6 ans ( c'est loin... ) et une romano, avec 5 enfants, est venue mendier à la porte de maman. Celle ci n'a pas donné d'argent..... mais 5 bons " casse croûte "..... qu'elle retrouva devant sa porte une heure plus tard ! Depuis je donne la pièce simplement !
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Scoobidoo payer ses impôts est une obligation. Faire un don est un droit. Donc il n'y a aucun rapport et cela ne répond pas à ma question.
Babard, au contraire ton dernier paragraphe (entre autres) me choque. ça signifie qu'un don a été fait parce que cette personne mendiait. Et cette personne a osé refuser ce qui lui était donné. Quelqu'un vraiment dans le besoin ne pourrait refuser ce qui lui ai donné. Certes peut être que quand je donne un sandwich la personne n'a pas faim au moment présent, eh ben elle le mangera le soir il sera encore bon ! On m'a déjà refusé de prendre ce que j'offrais (viennoiserie, sandwich ..) en osant me sortir alors que je fais ce geste "vous n'avez pas plutôt une pièce" eh ben j'ai repris le sandwich et je l'ai donné à un autre sdf puisque malheureusement il y en a tant d'autres. Tant de personnes ignore les sdf, si je vais vers eux je suis désolée mais ce n'est pas pour avoir un refus ! Comme je l'ai dis hier, mon père a proposé du travail au moins le temps d'un week end à un sdf (nourrit, logé, blanchi + travail au black - bouh pas bien) celui ci a refusé. Sans compter rue de Nantes à Rennes, un sdf qui a fait la manche pendant des années (toute petite je le connaissais déjà) et qui tous les matins se cachait derrière le pont pour changer de vêtements (il passait de ses baskets Nike et vêtements Springfield à un tee shirt troué et sale avec jean et basket troués). ça avait fait du bruit à Rennes, quand les gens avaient en plus appris que ce monsieur habitait sur les extérieurs de Rennes et avait une maison secondaire. Eh ben encore une fois, désolée mais ce monsieur à qui j'ai donné parfois et à qui beaucoup de gens donnait une pièce, m'a outrée. J'ai été écoeurée et quand j'y repense je le suis toujours; car moi je bosse 4,5 ou 6 jours par semaine, sans compter du baby sitting et du bénévolat, et je n'ai ni les moyens d'être proprio ni celui d'avoir une maison secondaire, et même pas certaine de pouvoir me payer des vêtements de marque. Je n'en fais pas une généralité pour autant, mais par contre il est clair pour moi, qu'une personne qui arrive à refuser ce que je lui donne n'est pas une personne dans le besoin.
Toi non plus tu n'as pas répondu à ma question...
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à mocouk = bien sûr que je serais outré par cette association qui détourne cet argent ! Bien sûr que je comprends totalement tes arguments ! bien sûr que tu fais le don que tu VEUX ... quand tu le veux .... bien sûr que tu exposes tes arguments ! Je n'ai JAMAIS eu le désir de vouloir changer TES idées, mais permets moi d'exposer mes arguments en faveur du don en argent ! Je me souviens de cet exemple.... qui m'incite à donner cet argent .... Notre vie, nos jugements, nos idées sont le résultat de notre expérience, de notre vie ! Je respecte tes choix..... mais voici un autre exemple de SDF, rencontré au bord du chemin, j'avais 6 ans !
Je demandais à mon père , lui montrant ces sdf, pourquoi ils ne travaillaient pas ! Il me répondit : " tu vois cet homme, pull bleu, c'était un gros bourgeois possédant grosse maison, voiture de luxe et très riche .... Surpris je demandais pourquoi est-il sdf ? La vie peut tout te donner et le lendemain tout te reprendre, sans aucun motif ! Cet homme a TOUT perdu le jour où son épouse est décédée brutalement de maladie ; alors il n'a pas voulu continuer à vivre comme par le passé et a tout quitté, son travail et ses biens ! Peux tu lui reprocher d'être sdf ? Je n'ai pas répondu, je n'ai pas compris tout de suite..... mais depuis je le comprends totalement !
Alors, face à des ennuis de la vie, nous pouvons aborder l'avenir de façons différentes, fonctions de notre passé, de nos acquis; sommes nous répréhensibles de ne pas tous prendre le même chemin : suis je contestable de donner une pièce car toi tu refuses cela ?
** Quand tu as fait ton don, tu ne peux ni lui en vouloir, ni le regretter .... il ne te doit rien ! Ai je répondu à ta question ? Merci de m'avoir lu ...
Utilisateur désinscrit
Explique moi à quoi peut servir l'argent à un sdf? Couverture vêtements nécessaire de toilette il peut trouver ailleurs. Hébergement ce n'est pas quelques pièces qui l'aideront malheureusement. Donc hormis manger ?
scoobidoo
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Vient dans ma commune, je te mets au défi de trouver tout ça quand tu en as besoin. Et où vas tu aller te laver si tu ne peux pas payer une chambre, même miteuse ?
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
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HORMIS Manger .... mais c'est de cela que je te parle depuis le début ! Combien sont ils qui t'ont demandé le gîte, le couvert, et le reste ? Si mes arguments te déplaisent , puis te re dire, tu FAIS COMME TU L ENTENDS ..... ta Liberte t'appartient ! ICI nous discutons simplement ..............
Utilisateur désinscrit
Scoobidoo, il y a des foyers d'hébergement et des bénévoles. Et les sdf de ma commune sont hébergés dans la ville la plus proche donc à 15kms. Après effectivement j'ose peut être croire qu'il n'y a pas que dans ma région que les gens ont du coeur, parce que chez nous, on donne facilement vêtements et couvertures et puis il y a des collectes sur le même "style"(je ne trouve pas le mot) que les restos du coeur afin de trouver des dons pour l'hygiène.
Babard relis ce que j'ai écris ça peut servir pour me répondre. Pour reprendre tes écris mot pour mot :"Perso je donne la pièce car QUI suis je pour juger" en tous cas tu te permets de juger le fait que je préfère donner de la nourriture plutôt qu'une pièce, puis après tu te contredis dans tes autres commentaires en disant que tu ne me juges pas. "Je dirais même, s'il va boire.... où est LE problème" l'alcool n'est pas une nécessité et en plus ça détraque plus qu'autre chose et j'aimerais bien ne pas en être complice. Il est LIBRE autant que moi, mérite le respect.... car peut être son seul plaisir ! donner un sandwich est un manque de respect ? dans ce cas je ne suis même pas respectueuse envers moi.. Peut être faudrait il que j'envisage la prochaine fois de donner un plateau de fruits de mer ou une côte de boeuf ? pour montrer tout mon respect envers ces gens qui survivent. Quand survivre devient difficile, quand les dons se font rares, je pense qu'on fait le tri entre plaisir et nécessité. Si à l'inverse je donnais à cette personne dans le besoin une bière plutôt qu'un sandwich, comment percevrais tu les choses ? Ne te dirais tu pas, qu'un sandwich lui serait plus utile ? Penserais tu vraiment plus à la notion de plaisir avec une bière qu'à la notion de nécessité avec un repas ? Certes qui me dit qu'il a faim à ce moment là, eh ben qu'il me dit qu'il a soif à ce moment là ? Puis les gens donnent combien quand ils donnent ? 1€ ou 2€ et bien moi avec mon sandwich je lui donne 3 à 4 € en une action, et même avec ce sandwich je doute qu'il arrive à manger à sa faim.
Enfin bref, on ne tombera pas d'accord. En tous cas je ne parle pas du fait que tu donnes de l'argent ça ne m'a pas choqué du tout, mais moi avec mon sandwich je te choque. Mais que penses tu qu'ils font de ton argent ? Finalement je n'aurai rien donné j'aurai eu des reproches, je donne avec ma façon de penser et on me le reproche aussi. Chris pense comme moi, et ça ne la choque pas et ça ne t'as pas choqué qu'elle pense comme moi. Mais je ne suis pas une éternelle insatisfaite et je m'en remettrai. La semaine prochaine je vais faire don des couvertures qu'une personne de ma famille décédée avait chez elle, est ce un manque de respect car ces couvertures ont déjà servies? ben non je ne pense pas comme cela, bien au contraire faire don de quelque chose qui était à quelqu'un de très proche de moi c'est très loin d'être un manque de respect, un jugement, ou je ne sais quoi de néfaste.
Quoiqu'il en soit quand on demande quelque chose à quelqu'un, peu n'importe le don qu'on nous offre, il ne devrait pas être refusé tant qu'il répond à une nécessité.
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Julien
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Julien
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
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