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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Il existe des boîtes de 90 pour certaines pathologies = un RDV 23 € + une boîte 0.50 € = 23.50 pour 3 mois
Mais ce serait trop simple car 3 RDV pour le même temps = 70 € 50 !!!! n'oublions pas que pour chaque boîte délivrée par la pharmacie, la CPAM donne une "compensation financière" .....cela fait des € supplémentaires.
Je vais sans doute m'attirer des foudres...... : certains qui bénéficient de la CMU, pour une même pathologie iront de médecins en médecins sans doute pour trouver le bon et + régulièrement que moi qui me restreint à une visite mensuelle. C'est injuste. Tout le monde a droit aux soins parait-il....
Et que dire d'alcoolique aux urgences qui une fois dégrisé....repart en VSL ????
TOUT est à vraiment refondre et contrôler. Il parait qu'en France où nous sommes 67 millions, sont en circulation 40 millions de carte vitale......+ 10 millions de FAUSSES cartes vitales.
Pour le RDS annuellement plafonné à 50 € en médecin + 50 € en médicaments = 100 € N.R. + paiement mutuelle. La santé c'est du luxe.
rickurz
Bon conseiller
rickurz
Dernière activité le 04/01/2021 à 18:50
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Pour les o,50 euros par boite comment qu'ils vont faire quand ils vont distribuer par pillule? 1 cts de la pillule?
Utilisateur désinscrit
Superbe interrogation rickurz !!!
Utilisateur désinscrit
D'un autre côté Damedepic, un médecin qui donnerait un arrêt d'un mois pour un problème résolu en 15 jours, ça ferait aussi 15 jours de perte. Je pense que tout cela est bien compliqué et qu'il y a tellement de choses qui posent problème..les gens qui demandent eux mêmes des arrêts de travail que les médecins finissent par prescrire parce que parfois ils se font insulter (eh oui ça existe), les médocs prescrits abusivement..
J'ai un pépin de santé actuellement autre que la fibro, qui risque de me coûter un arrêt d'au moins un mois. Le médecin le sait, je préfère qu'il me prescrive 15 jours d'arrêt à renouveler si besoin, plutôt qu'un mois à suivre, car 15 jours de perte revient à plus cher qu'une consultation. En plus je ne suis pas sure du tout que moralement je supporte un mois d'arrêt à ne rien faire, car je suis habituée à travailler et à voir du monde tous les jours.
Utilisateur désinscrit
le trou de la CPAM?si l'état payait ce qu'il doit depuis des années,il n'existerait pas.au contraire,elle serait en bénéfice!toujours les mêmes qui doivent faire des efforts,mais surtout pas nos politiques,de quelque bord qu'ils soient!
le pote d'Héliott
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le pote d'Héliott
Dernière activité le 02/05/2023 à 14:50
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Je te rejoins BABARD, du reste j'en profite pour te serrer la trompe!!!
Sans vouloir faire l'empêcheur de tourner en rond, parler du trou de la sécu, c'est comme pisser dans un violon...
NB: pourquoi ne pas parler aussi des fraudes de professionnels de santé?
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/la-fraude-des-professionnels-de-sante-coute-cher_1338004.html
Bonne journée à tous
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«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre»
Utilisateur désinscrit
L'ETAT , 2000 milliards de dettes alors .......
Utilisateur désinscrit
mocouk, j'avais bien précisé que j'étais en longue maladie...
L'interrogatyion de rickurz me plaît beaucoup. C'est vrai ça avec la distribution de médicaments au détail comment sera prélevé le forfait non remboursable prévu par boite ? Y avait-il auparavant un même forfait, ou pas, pour une boite de 30, de 60 ou de 90 gélules par exemple ? Je ne me souviens pas avoir eu de spécialités présentées en conditionnements différents mais ça doit exister...
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 23/11/2024 à 16:18
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Tous ces propos sont réels et on peut s'interroger pour savoir pourquoi RIEN ne change; l'argent est jeté par les fenêtres mais il faut savoir que l'Etat est en situation irrégulière , le sait et ne VEUT RIEN FAIRE : en fait la Sécu est un monopole qui ne devrait plus exister depuis TRES longtemps.... Mais l'Etat préfère payer de fortes amendes à l'UE et " garder " la Sécu en Monopole. Il y a là de quoi s'interroger...A QUI profite ce " crime " ? Car SI dès demain on confiait cette gestion à un Mutuelle, Assurance ou des Assurances..... CROYEZ moi les " déficits " disparaîtraient TRES VITE !! POURQUOI ne le fait il pas ?? Interrogez vous .....! Bonne journée et courage..... l'avenir n'est pas " rose " !! Les ponctions continueront, les motifs évoqués servent aussi à cela !!
Utilisateur désinscrit
Ce que je viens de lire n est pas nouveau, on donne le rsa aux détenus ainsi que les prestations familiales aux détenus prime de rentrée scolaire, ceux ci ne devraient pas beneficier de tout ces avantages, leur enfants sont placés, il serait plus judiciable de donner cet argent aux familles d'accueil, le rsa ne doit pas leur être verse étant donne qu ils ne sont pas en recherche active d emploi,on ne voit personne descendre dans la rue pour demander la démission de Hollande, [contenu modéré par un administrateur] et les clandestins sont nourrirent et soignés avec notre argent bientôt les cotisants ne pourrons plus se soigner, tout ceci va très mal finir
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
LeMonde.fr