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La vie n'a pas de prix, mais qui va payer ?
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scoobidoo
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scoobidoo
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Les mutuelles sont des sociétés de personnes à but non lucratif organisant la solidarité entre leurs membres, et dont les fonds proviennent principalement des cotisations des membres. Elles ont vocation à être sans objet de bénéfice, et ont un rôle avant tout social depuis des décennies. À ce titre, elles font partie de l'économie sociale et solidaire.
CF : Wikipédia
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
jojo, bien des exemples récents te donnent raison, malheureusement. Il y a la loi, le règlement, et l'application de la loi et du
règlement ! Il suffit de voir la prolifération de nombre d'enseignes proposant une complémentaire santé pour s'en rendre compte.
Si le secteur ne permettait pas aux mutuelles et aux sociétés d'assurances de faire des profits il n'y en aurait pas autant, et de plus en plus, au fur et à mesure que la Sécurité Sociale réduit sa couverture...
Je me demande si, en injectant à la sécurité sociale (trou comblé d'abord bien sûr), tout ce que nous laissons aux mutuelles, elle ne pourrait pas être en mesure de rembourser tout le monde à 100%... Peut être pas 100% disons 90%, afin que chacun d'entre nous sache ce que coûte chaque acte qu'il subit... (On peut rêver non ? )
Utilisateur désinscrit
moi je prend peur quand je vois ce que la sécu prend en charge rien que pour moi
si je devais régler moi même ces factures je serait déjà sous les ponts
scoobidoo
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Je suis bien d'accord avec toi Sandrine, mais combien de personnes regardent ?
On peut trouver les totaux sur Ameli. Je ne pourrais pas payer tout ça.
Une fois j'en discutais avec mon pneumologue, il m'a dit qu'il n'avait jamais été malade (âge :une petite soixantaine) et avait dû acheter qu'une boite d'aspirine dans sa vie. Il avait un bon état d'esprit car il ne regrette pas les cotisations versées et dit que ce n'est pas parce qu'il a eu de la chance qu'il n'aurait pas dû participer à la solidarité.
Il a payé de tous les côtés et n'a eu besoin de rien, mais c'est quand même mieux que d'avoir besoin de tout et de ne rien pouvoir payer.
Je crois que je prendrais peur si je savais ce que j'ai coûté à la société depuis mon enfance !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
en faite scoobidoo je me demandais ce que cela pouvait couter
pour ma prise en charge de ma leucémie ..
quand je vois des gens qui ne peuvent être suivie correctement !!!je me disais mais
enfin comment c'est possible ????
alors je me suis mise a regarder mes décomptes (je l'ai toujours fait mais jamais eu de choses aussi grave en traitements et autres donc je me faisait deja une idée des dépenses comme pour mon opération de ma hernie )mais la ...mince mes 3 semaines et demi d'hospitalisation
avec chimio de 8 jours puis tout ce qui va avec j'ai cru tomber dans les pommes en voyant les sommes !!!!
je me suis dit eh bien j'ai bien de la chance d'avoir une securité sociale et une bonne mutuelle
quand je pense que j'ai eu 3 fois presque 4 semaines plus tout ce qui va avec mince
j'ai couté tout cela ???? ça fait mal ...surtout de penser que certains n'ont pas de mutuelle ppff
scoobidoo
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scoobidoo
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Pour ta leucémie, c'est pris en charge par la sécu à 100%, par contre, le forfait hospitalier c'est la mutuelle.
Pour ceux qui ne peuvent vraiment pas, il y a d'autres possibilités, c'est à ça que servent les assistantes sociales dans les hôpitaux.
Ceux qui ont les minimas sociaux, ont la CMU qui remplace la mutuelle. Comment veux tu faire payer un forfait hospitalier de 18€ à des personnes qui ont un "reste à vivre" de 5 ou 6 € par jour ?
Remarque qu'il y a encore des gens pour critiquer ça !
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
heureusement qu'il y a d'autres possibilités
mais il y en a encore qui ne se soignent pas ..parce qu'ils ne sont
pas dirigés au bon endroit .;ne sont pas informés et aussi des fois osent pas
des gens pour critiquer quoi la CMU ??
scoobidoo
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Et oui, tu sais bien : les assistés, le cancer de la France, il y en a quand même un qui a osé le dire !
http://www.europe1.fr/politique/wauquiez-l-assistanat-est-un-cancer-532559
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
c'est honteux
et il ose parler de cancer en désignant cela ??
on vois qu'il ne sais pas de quoi il parle ...
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 23/11/2024 à 16:18
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Les Mutuelles ou tout ce que vous voulez sont de la famille " BANQUES ", celles qui vous pompent votre fric ! Ne cherchez pas plus loin ! Plus vous payez, plus vous serez remboursés.... mais VOUS seul avez avancé cet argent ! Second point, SI touts ceux qui bénéficient de ces aides devaient payer les cotisations, le TROU ne serait pas celui que nous connaissons ! Depuis 40 ans nos aides sont des " pompes aspirantes " pour l'immigration .... ALORS nous devons l'accepter et encore PAYER... Ces dialogues nous permettent de nous soulager, mais rien d'autre ! TANT que nous resterons esclaves de ce système, imposé, et que nous acceptons cela..... POURQUOI EVOQUER CES ANOMALIES ?? L'avenir NOUS appartient...... SI ....
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scoobidoo
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C'est une question que l'on croyait réservée aux pays émergents. Et pourtant, l'arrivée d'un nouveau médicament contre l'hépatite C, le Sovaldi, la propulse au cœur du débat français. L'Etat a-t-il les moyens d'offrir cette molécule révolutionnaire à tous les patients qui pourraient en bénéficier ?
La réponse est non. En tout cas, pas au prix que réclame pour l'instant son fabricant, le laboratoire américain Gilead : 18 500 euros la boîte, soit un peu moins de 56 000 euros la cure de 12 semaines.
L'Etat à fait ses comptes : même en restreignant sa prescription aux malades les plus graves, la facture dépassera vite le milliard d'euros. Impensable alors même que le budget de la Sécurité sociale présenté lundi 29 septembre prévoit de couper dans les dépenses de médicaments.
Pour obtenir le Sovaldi à un prix plus raisonnable, le gouvernement a choisi la méthode forte. Il prélèvera une taxe sur l'intégralité des ventes des médicaments destinés à traiter l'hépatite C dès lors qu'un seuil de dépense sera dépassé : 450 millions en 2014, puis 700 millions d'euros en 2015. Un mécanisme sur mesure et… à la mesure de l'exaspération des autorités.
ON NE PARLE PLUS DE 2 000 PATIENTS, MAIS DE 200 000
Jusque-là, les laboratoires qui réclamaient des prix élevés avaient eu gain de cause. Pour des maladies orphelines ou des cancers rares, la France n'a jamais rechigné à débourser jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros par an et par patient. Mais là, l'échelle change. On ne parle plus de 2 000 patients, mais de 200 000, contaminés par l'hépatite C. Et l'on dénombre environ 5 000 nouveaux cas chaque année.
La France n'est pas le seul pays à s'interroger En juin, quinze pays européens se sont alliés pour exiger des laboratoires pharmaceutiques qu'ils modèrent leurs prix, en insistant sur leur responsabilité en matière de santé publique. Une première qui a fait long feu, mais qui illustre une réalité : les Etats sont, à l'avenir, condamnés à s'entendre, malgré les différences de leurs systèmes de santé, pour peser face aux exigences des laboratoires.
Car ce débat, porté par le caractère emblématique du Sovaldi, ne fait que s'ouvrir. Dans le domaine du cancer, les progrès s'accompagnent d'une envolée des prix. Les premières thérapies à froler les 100 000 euros vont être remboursées. Très ciblées, elles ne concernent qu'une toute petite population de patients. Mais qu'en sera-t-il lorsque chaque « niche » aura son traitement ? La question se pose aussi avec des médicaments plus courants, prescrits par millions de boîtes, et dont la marque se monnaie très cher, alors que des alternatives bon marché existent.
L'Etat n'en finit pas d'inventer des stratagèmes pour courcircuiter les laboratoires et tenter d'orienter les prescriptions des médecins. Il piétine les règles qu'il a lui-même fixées. Un jeu hasardeux qui n'est finalement satisfaisant ni pour les industriels ni pour les patients, qui s'accommodent tous assez mal d'un tel aléa. Au-delà du bricolage, c'est une vraie réflexion sur ce que l'on attend des médicaments et sur le prix que l'on est prêt à dépenser pour sauver une vie que doit ouvrir le cas du Sovaldi.
Edito du Monde 30/09/2014
Le Monde