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Ma fille est alcoolique, je ne sais plus quoi faire !
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Claudia.L
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Claudia.L
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Dernière activité le 15/11/2024 à 17:11
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Bonjour @liline56,
Je vous remercie de l'ouverture de ce sujet.
Le numéro d'@cachou1982, @fafanette, @joelle04, @doome07, @mimu2409, @FBB2014, @squatt, @Isadoramaelys45, @isa4545, @Moana86, @Clochette51, @Bibiche88, @Larlyse, @Linouna, @Diablo44, @Raymonde.
Pouvez-vous témoigner ?
Merci de votre contribution et belle fin de journée.
Claudia de l'équipe Carenity
Alcoolisme aide : Découvrez comment aider un de vos proches qui est alcoolique ?
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Claudia.L
Clochette51
Clochette51
Dernière activité le 15/12/2022 à 05:44
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Bonjour liline,
je n’ose imaginer l’enfer que vous vivez en ce moment. L’alcoolisme est un calvaire pour le malade mais aussi pour l’entourage.
Si vous ou votre gendre arrivait à la convaincre d’aller voir un psychiatre, parler pourrait peut être l’aider et la faire réfléchir. Discuter avec une tierce personne est quelques fois plus facile.
mon mari est un ancien alcoolique, après un gros pétage de plombs, je l’ai menacé de le quitter et cela à suffit à le faire réfléchir et arrêter l’alcool. C’est pourquoi je pense que pour arrêter de boire, il faut que ça vienne d’elle, il faut lui ouvrir les yeux. Mais le moyens pour y arriver n’est pas toujours évident.
Surtout malgré cette épreuve difficile, il ne faut pas vous enfermer sur vous mêmes, il faut que vous en parliez et ne ressentez aucune culpabilité, ce n’est pas votre faute.
j’espère que vous et votre fille surmonterez cette dure épreuve.
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liline56
liline56
Dernière activité le 23/11/2024 à 13:22
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@Clochette51
bonjour
Merci de vos conseils je suis contente pour votre mari. Ma fille ne veut pas de psy c'est pour ça qu'elle est partie sans rien dire des urgences. Elle peut diminuer pendant 2 ou 3 jours et ça repart. J'ai des amis à qui je me confie, heureusement qu'ils sont là et me disent bien de ne pas culpabiliser mais c'est plus fort que moi , je cherche toujours une solution
merci
Clochette51
Clochette51
Dernière activité le 15/12/2022 à 05:44
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@liline56
c’est votre fille je peux comprendre que vous culpabilisiez. Mais ce n’est en rien votre faute. Vous n’êtes pas responsable de sa maladie et de ses choix.
poir vous, c’est bien que vous soyez entouré et que vous puissiez vous confier. Cela doit vous soulager un peu.
pour votre fille je ne sais quoi vous conseiller, si elle refuse de se faire soigner c’est difficile. De mon point de vu, c’est elle qui doit décider d’arrêter de boire, ça doit venir d’elle. Il faut qu’elle trouve une motivation. Je sais c’est très facile à dire…
j’espère que vous et votre gendre arriverez à convaincre votre fille de se soigner.
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maxime62120
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maxime62120
Dernière activité le 23/11/2024 à 12:57
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Bonjour Liline56
C'est une situation difficile pour vous , votre gendre mais surtout pour elle. Il est nécessaire de chercher l'origine de sa consommation. Ca peut être des problèmes conjugaux ou simplement l'ennui, le désœuvrement.
Votre fille a t'elle travaillé puis perdu son emploi ? Qu'avez-vous remarqué quand vous y êtes allée? Les rapports avec son mari sont-ils bons en apparence?
Je comprends que son mari puisse en avoir assez, mais il ne faut pas oublier que l'alcoolisme est une maladie et que votre fille ne le fait pas exprès.
Vouloir se soigner c'est difficile quand la réalité et la volonté ont été anéantis par l'alcool. Essayez de voir qui peut avoir le plus d'impact sur elle, dans son entourage, un voisin, une amie ou un ami, quelqu'un à qui elle aura envie de se confier. de dire des choses qu'elle ne vous dira pas parce que vous êtes trop proche en tant que mère.
Pour m'occuper de malades alcooliques depuis 35 ans, je peux vous dire que ceux-ci se confient davantage à des étrangers qu'à leur famille proche. C'est pour cela qu'il existe des groupes de parole (anciens malades alcooliques aujourd'hui ''guéris'') tels que Vie Libre, Croix bleu, Croix d'or et bien d'autres. Ces bons ''samaritains'' donnent de leur temps, parlent de leur parcours, emploient les mots justes qui ne blessent pas, accompagnent les malades alcooliques.
Encore faut-il que votre fille daigne rencontrer une de ces personnes. Mais il faut garder patience et espoir. J'ai vu en 35 ans des cas ''désespérés'' qui ont su se relever et retrouver toute leur dignité.
Merci pour votre réponse
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Maxime62120
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liline56
liline56
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@maxime62120
bonjour merci de votre attention
Elle ne travaille plus , elle est seule car son mari est jaloux et ne veut pas qu'elle voit du monde. Avant d'être mariée elle a subi pendant 10 ans des violences conjugales de la part de son ex
Je lui ai dit souvent qu'elle avait plein sur le coeur et d'en parler à des personnes autres mais elle ne veut pas. Je l'ai accompagnée à un groupe de paroles pour prendre contact , elle avait dit qu'elle irait mais dès que j'ai été partie elle n'a rien fait
maxime62120
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maxime62120
Dernière activité le 23/11/2024 à 12:57
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Ami
@liline56
Bonjour Liline
A mon avis, votre fille est traumatisée par ces 10 années de violences conjugales venant de son ex et aujourd'hui , elle est ''enfermée'' à cause d'un mari jaloux. Elle manque de liberté depuis longtemps.
Comment peut-on obliger sa femme à ne pas sortir ??? Jaloux oui, mais peut-être honteux si votre fille est marquée par son alcoolisme !!! Qu'en pensez-vous ?
Il faut essayer de lui faire ouvrir les yeux sur un avenir tout autre, un avenir plein de projets car si le couple est à ce stade, il faut se séparer. La santé de votre fille est en jeu et la jalousie d'un mari ne doit pas amener à la mort de sa femme.
Peut-être y a t'elle songé, à la séparation, au divorce, mais elle n'ose pas en parler. Elle a peut-être peur des réactions de son mari, d'affronter les démarches !!!
La séparation est une bonne solution quand le couple ne va plus, même s'il y a des enfants. Ceux-ci préfèrent une mère qui va bien à une mère alcoolique et dépressive.
Si elle partait, elle pourrait se rapprocher de vous et repartir du bon pied.
Maintenant, en dehors de la jalousie, si le couple va bien, il est peut-être inutile de se séparer sauf pour venir chez vous quelques temps, le temps qu'elle se remette sur pied.
Je dis cela mais je ne connais pas vos vies, vos fonctionnements, vos disponibilités.
Quel est le nom du groupe que vous avez vu? C'est dommage que je ne puisse pas lui parler car j'arriverai peut-être à la convaincre de se soigner et de lui montrer un horizon enrichissant et joyeux.
Cordialement
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Maxime62120
maxime62120
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maxime62120
Dernière activité le 23/11/2024 à 12:57
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Ami
Bonjour Liline,
Les quelques réponses à votre appel au secours vous ont-ils permis d'avancer un peu? Avez-vous informé votre fille de votre intervention sur ce site? Qu'en pense t'elle? Probablement peu de chose car, pour le moment, elle vit dans son monde.
Il serait bien qu'elle vienne sur ce site discuter avec l'un(e) ou l'autre d'entre nous. Nous ne la jugerons pas car nous connaissons en grande partie ce qu'elle vit pour l'avoir plus ou moins vécu nous-même.
Nous parler de sa souffrance avec ses propres mots, nous saurons l'écouter, lui parler de notre parcours, de la souffrance ou des difficultés que nous avons aussi rencontrées.
Peu à peu, avec nous, elle verra la voie qui pourra l'amener à une autre vie. Le chemin sera long et sans doute difficile mais possible, à condition qu'elle croie en nous et qu'elle ne tarde pas à prendre ce chemin.
Merci de nous donner de vos nouvelles. Je pense souvent à votre fille et vous.
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Maxime62120
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Yann51
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Yann51
Dernière activité le 05/11/2024 à 18:15
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Bonjour liline,
Votre témoignage est particulièrement interessant. Il prouve, une fois de plus, la difficultés des proches à vouloir, pouvoir aider un malade dépendant à l'alcool...
En effet, il est difficile, voire impossible d'aider quelqu'un contre son gré. L'attitude de votre fille démontre très bien la grande souffrance dans laquelle elle se trouve. Pour elle, sa seule issue, est son autodestruction par l'alcool...Par alleurs, la maladie alcoolique dont elle souffre n'est probablement que la partie visible de ses maux. Ceux que vous évoquez ( violences conjugales physiques et psychologiques ( l'enfermement en est un....) ) participent inévitablement à son mal être et ce ne sont peut être pas les seuls... Je vous invite, d'ailleurs, à lire un article sur ce site qui s'intitule : alcool et dépression : quels liens ? Quels sont les risques ?
Personnellement, pour être également malade alcoolique mais abstinent depuis 18 mois, je me suis complètement retrouvé dans cet article ...
Pour autant, des solutions existent... ce ne sont pas les plus agréables à mettre en oeuvre mais la vie de votre fille est en jeu... Cette solution passe par une hospitalisation sur la demande d'un tiers ( vous par exemple ). Elle sera hospitalisée même contre son gré pour une durée minimum de 15 jous SANS qu'elle ne puisse quitter son lieu d'hospitalisation.
Je peux vous donner davantages de renseignements quant aux avantages et inconvénients de cette solution et aussi vous conseiller d'entrer en relation avec le centre d'addictologie le plus proche de votre domicile pour qu'il vous explique les tenants et aboutissants de cette procédure. Cette solution n'est pas miracle mais c'est un bon début pour commencer l'énorme travail qui l'attend pour pouvoir se soigner...
Au plaisir d'échanger avec vous, voire avec votre fille si elle y consent ( ce dont je doute compte tenu de vos propos... )
Amicalement
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liline56
liline56
Dernière activité le 23/11/2024 à 13:22
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@Yann51 bonjour
ça fait longtemps mais je viens vous donner des nouvelles
ma fille est revenue vivre chez moi avec sa fille pour se soigner en avril. au début ça se passait à peu près bien sauf qu'elle refusait de prendre ses médicaments puis elle a recommencé à boire d'abord de la bière et était ivre mais pas tous les jours. quand elle a trop bu elle délire , est très violente . Elle s'est retrouvée 2 fois aux urgences mais est ressortie dès le lendemain .Maintenant elle consomme du rhum presque tous les jours , c'est devenu invivable : elle vit toute la journée couchée dans sa chambre , elle descend les escaliers sur les fesses , je dois lui porter à manger dans sa chambre et parfois la faire manger. elle est suivie en addictologie par un infirmier psy mais va au rv avec sa bouteille de rhum dans son sac et la situation empire
Je suis fatiguée, désespérée , je ne sais plus comment faire , je ne sais pas si je vais tenir le coup je déteste ce climat de violence
Yann51
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Yann51
Dernière activité le 05/11/2024 à 18:15
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Ami
@liline56
Bonjour Liline,
Je vous remercie pour ces nouvelles qui, malheureusement, ne sont pas spécialement réjouissantes.
Toutefois, pour tempérer ma phrase précédente, je vous dirais que la rechute fait aussi partie du parcours de soin.... La rechute n'est pas automatique, n'est pas systématique mais elle aussi très courante. A chaque rechute, le malade apprend, retient quelquechose de son parcours et l'aide pour un futur sobre (pour ma part, j'ai fait une dizaine de cures.... ce qui signifie 9 rechutes.... ).
Je note 2 points essentiels dans votre message :
. votre fille a rechuté et elle est suivie par un infirmier psy : cet infirmier spécialisé psy est il libéral ou travaille t il pour un centre d'addictologie ? Il me semble primordial qu'elle soit suivie par un centre d'addictologie parce qu'en général ces centres sont composés de medecins addictologues, de psychiatres, de psychologues entre autres. Ces équipes pluridisciplinaires me semblent indispensables pour soigner votre fille. En effet, la maladie est extrèmement COMPLEXE et l'intervention de ces différentes spécialités augmentent significativement ses chances de soins.
.vous êtes fatiguée,désespérée : c'est tout à fait normal. Les proches, en général, ne connaisent pas trop la maladie et se sentent désemparés devant cette pathologie. Ils veulent aider, soutenir mais se sentent impuissants, ne comprennent pas ce qui se passe, ce qu'ils peuvent faire de plus pour aider, se sentent démunis et voient le malade se détruire lentement. C'est aussi la raison pour laquelle je vous conseille le centre d'addictologie car, souvent, il y a également des soignants qui reçoivent les proches pour les soutenir, les aider... Les malades souffrent mais leurs proches aussi voire davantage.... Il est donc aussi important que vous soyez accompagnée dans les soins de votre fille
Après et pour revenir à des considérations plus factuelles et face au comportement de votre fille, je vous reparle de l'hospitalisation sous contrainte... Cette solution est, éventuellement, à mettre en oeuvre si votre fille refuse de faire une nouvelle cure... En effet, vous évoquez la violence de votre fille... Elle se met donc en danger ( une chute involontaire dans l'escalier, par exemple, pourrait être dramatique....), elle pourrait porter atteinte à votre intégrité physique voire celle de sa fille.... Il faut la protéger, vous protéger... Ces motifs sont suffisants pour demander ce type d'hospitalisation qui lui permettra de reprendre pied. Il faudrait que vous puissiez en parler avec l'infirmier de votre fille...
J'aurais énormément de choses à vous dire mais je ne veux pas monopoliser le site en y écrivant un roman .... je vais vous envoyer mes coordonnées téléphoniques en message privé pour, si vous le souhaitez, pouvoir échanger davantage de vive voix sur la phatologie de votre fille qui est aussi la mienne...
Je vous invite également à consulter le profil de @YBEL56 voire échanger au lui. Il parle très bien des difficultés que peuvent rencontrer les proches aidants dans la dépendance à l'alcool. Je ne partage pas entièrement son avis sur le corps médical qui soigne cette maladie mais je comprends aussi fort bien sa frustration
De la même façon, je vous invite aussi à consulter le profil de @melissa3006 voire aussi échanger avec elle qui pourra probablement vous donner quelques conseils
N'hésitez surtout pas à revenir vers moi. Si je peux vous aider, aider votre fillle, ce sera avec grand plaisir
Amicalement
Yann
Yann51
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Yann51
Dernière activité le 05/11/2024 à 18:15
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Bonjour Liline,
Comment allez vous ? Et votre fille ? Ou en est elle ?
Au plaisir de vous lire
Amicalement
Yann
maxime62120
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maxime62120
Dernière activité le 23/11/2024 à 12:57
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Ami
@liline56
Bonjour Liline
Nous avons échangé en août 2022. Depuis, le problème n'est pas résolu mais il faut garder espoir car, comme dit Yann, il est normal qu'il y ait des rechutes qui à chaque fois nous rappellent nos limites. N' est-il pas dit que la réussite est une suite d'échecs. Alors il faut persister.
Il serait bien que votre fille reprenne confiance en elle, qu'elle décide de refaire une cure et comme je vous l'ai dit l'année dernière, il est important que sitôt la cure terminée, elle rentre dans un groupe d'anciens buveurs Vie Libre, Croix d'or ou croix bleu ou encore les alcooliques anonymes. Ce sont des gens qui connaissent le problème et avec qui elle se sentira bien et pourra peut-être même faire d'une personne un ami ou une amie.
Si au départ, elle ne se sent pas bien dans un groupe, qu'elle n'hésite pas à en voir un autre. Il faut qu'elle se sente bien dans son groupe.
J'ai arrêté l'alcool en 1987 après 4 rechutes courtes que j'ai voulu courtes car je me disais à chaque fois que ce n'est pas ça la vie.
Dites à votre fille que tout n'est pas fini pour elle, qu'elle élimine, sans hésitation, tout ce qui n'est pas bon dans sa vie, qu'elle décide de faire ce qu'il lui plait. Ecouter les autres mais faire ce qu'elle a envie.
Votre fille est jeune, il faut qu'elle se donne les moyens de changer des choses et la vie qu'elle aura sera telle qu'elle la souhaite et le passé ne sera qu'un ancien souvenir.
Encouragez la, ne baisser pas les bras. Protégez vous aussi, prenez du repos quand vous le pouvez.
Cela me ferait plaisir d'avoir de vos, de ses nouvelles.
Merci
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Maxime62120
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EmelineP
EmelineP
Dernière activité le 27/02/2024 à 21:24
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Comment s'épanouir lorsque l'un de ses proches est malade alcoolique ?
Les enfants sont de véritables éponges et bien souvent ils appliquent les règles que leurs parents leur demandent de respecter. Que celles-ci soient justes ou non. Comme d'autres enfants, par amour pour mes parents, j'ai accepté de subir certaines règles qui ne me convenaient pas. Maintenant que j'envisage de fonder moi-même une famille, je réalise combien il est important pour un parent d'être stable émotionnellement pour élever ses enfants le mieux possible.
Mon père était alcoolique. Aussi loin que je me souvienne, il l'était avant ma naissance et cela a toujours fait partie intégrante de mon héritage familial.
Malgré une femme aimante et le soutien de ses enfants, mon père souffrait d'un profond malêtre que rien ne semblait parvenir à soulager. L'alcoolisme est une maladie du silence et il est plutôt facile de tromper les apparences. Dans ma famille, chacun gérait dans son coin la maladie. Plus ou moins bien. Et la loi tacite était de n'en parler à personne en dehors de la famille, sous peine de trahir la confiance de mes parents. Pour l'extérieur, tout allait parfaitement et nous faisions tous très bien semblant. L'entourage d'une personne alcoolique est parfois démuni face à ce problème. Se confier aux amis et aux proches a ses limites. En tous les cas, ignorer le problème ne vous mènera nulle part. Bien au contraire. Il est plus sain d'avoir conscience qu'un travail de votre part est nécessaire.
Aujourd'hui j'aimerais apporter de l'aide et de l'espoir aux personnes dont un proche est alcoolique. Vous devez absolument vous déculpabiliser car vous n'êtes pas responsable de la maladie. Et, même s'il est difficile de l'accepter, vous ne pourrez pas forcer un malade à cesser de boire et à se sentir heureux. Prendre conscience de ces deux aspects m'a demandé des dizaines d'années. Ils sont la clé de votre bien être.
Mon conseil serait : « transformez votre vécu en force ». Personne n'a une vie simple et parfaite. Vous forgerez votre caractère et construirez votre propre équilibre à travers vos choix, tout au long de vote existence. Etre fataliste ne vous mènera nulle part. Concentrez-vous sur les aspects pouvant être améliorés et sur lesquels vous pouvez réellement agir. Ne gaspillez pas votre énergie à essayer d'influencer le comportement d'un proche alcoolique. Le déclic doit venir de lui.
L'entourage est indirectement victime de la maladie alcoolique. Mais victime néanmoins.
Pensez à vous, votre équilibre, et ne vous laissez pas happer par la maladie de votre proche alcoolique. Je ne vous conseille pas l'indifférence ou l'égoïsme, loin de là. Juste une distance qui vous permettra de vous préserver et vous évitera de sombrer avec le malade alcoolique.
A partir de mes 35 ans, j'ai enfin fait la paix avec mes parents en mon for intérieur et je ne ressens plus de colère envers eux. J'associais l'alcoolisme à une faiblesse. Et je ne parvenais pas à la tolérer. La jeunesse nous rend parfois intransigeants, en particulier vis à vis de nos parents. Puis les épreuves de la vie nous aident à comprendre que personne n'est égal face à la difficulté. Et que le courage ne se manifeste pas de la même façon chez tout le monde. Un malade alcoolique essaie de faire face, à sa manière, à différents traumatismes. Et l'entourage fait comme il peut pour vivre à ses côtés.
Si vous ressentez le besoin d'être soutenu, n'hésitez pas, car vous battre seul vous épuisera. Une lutte collective est plus efficace. Sachez que d'autres ont traversé ou traversent les mêmes épreuves.J'ai rencontré de nombreuses difficultés en cherchant des structures d'accompagnement et d'écoute destinées à l'entourage, et non au malade alcoolique. Selon votre préférence, différents types de structures existent. Comme il n'est pas évident de trouver facilement des informations pratiques sur internet, voici celles qui m'ont été utiles :
CSAPA et centres d'addictologie => l'avantage de ces centres est qu'ils proposent des rendez-vous individuels ou en famille. A noter : les créneaux de rendez-vous peuvent être rares et l'ambiance est très « médicalisée » donc un peu impersonnelle. Si vous avez besoin d'informel et de chaleur humaine, je vous recommanderais plutôt les groupes de parole Al anon.
Al anon => l'avantage de ces groupes de parole est d'échanger, dans l'anonymat, avec des personnes bienveillantes vivant des expériences similaires, qui vous comprennent et ne vous jugent pas. Vos proches ne sont pas toujours les mieux placés pour vous écouter et vous ne serez pas aussi libres de vous exprimer face à eux que dans un groupe Al anon. A noter : les groupes de parole se réunissent parfois dans des salles de paroisse et comme le concept vient de chrétiens protestants, Dieu est évoqué. Si cela vous met mal à l'aise ou ne correspond pas à vos croyances, choisissez une autre option. Votre première session de groupe de parole sera gratuite, mais à terme chaque participant a l'habitude de contribuer à hauteur de ses moyens, lors d'une quête à la fin de la session. Le montant de votre contribution est libre. Vous pouvez également acheter un livre pour suivre les sessions, mais aucune obligation.
Psychologue ou psychiatre => vous pouvez avoir besoin d'un suivi psychologique individuel sur le long terme et si prendre la parole devant plusieurs personnes n'est pas envisageable, orientez vous vers des professionnels qui vous guideront pour y voir plus clair. L'avantage par rapport à un centre CSAPA sera une prise de rendez-vous plus facile et certainement une proximité géographique qui simplifiera vos déplacements.
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liline56
liline56
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Ma fille a 36 ans , elle boit presque tous les jours , elle refuse de se soigner.En avril elle a été hospitalisée pour une pancréatite sévère , j'habite à 350 kms de chez elle , je suis restée 10 jours avec elle ,elle prenait ses médicaments et recommençait à manger et ne buvais pas. Je suis rentrée , elle a recommencé de plus belle, a arrêté le traitement et ne voulait pas se rendre aux rendez vous prévus donc je suis retournée pour pouvoir l'accompagner; quand je suis arrivée elle ne tenait plus debout.Elle veut mourir et prend régulièrement des médicaments, boit de l'eau de javel .Elle a été emmenée aux urgences mais le lendemain elle est partie sans rien dire et est rentrée. Nous sommes allées aux rendez vous , les médecins ont dit que si elle faisait une autre pancréatite ce serait la mort; elle a très bien compris mais fait ce qu'elle veut de sa vie. Les médecins m'ont aussi dit que je ne pouvais plus rien faire pour elle puisqu'elle ne veut pas se soigner .Son mari qui ne comprend pas bien le problème en a marre et l'a laisse de côté.
Que faire, elle ne m'écoute pas , me téléphone chaque jour et la plupart du temps a bu, elle me dit merci et au revoir et qu'elle veut mourir
Je suis perdue .Merci