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Comment obtenir un prêt avec une maladie chronique?
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permet à plus de 95% des demandeurs d’obtenir leur assurance et ainsi leur crédit.
j'aimerais bien avoir la liste de ces 95% !
car même si le dossier n'est pas rejeté le montant de l'assurance pour le prêt est si élevé que la plupart des gens renoncent .
et non cette loi n'a rien changé aux difficultés bancaires des malades ! tout ça c'est du pipeau !
Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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1 216 commentaires postés | 16 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Bonjour @maya78
Vous semblez avoir vécu une mauvaise expérience personnellement. Accepteriez-vous de la partager plus en détails avec les autres membres ?
Bien à vous,
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Louise de l'équipe Carenity
Utilisateur désinscrit
@Louise-T bonjour !
en effet la loi est passée et normalement on devrait pouvoir obtenir plus facilement un prêt mais ça c'est dans l'absolu! dans les faits l'assurance de la banque préteuse se couvre tellement que le coût devient exorbitant alors on renonce ! on ne peut accepter de payer un quart de notre mensualité juste pour l'assurance . enfin moi je n'ai pas pu !
Utilisateur désinscrit
pour cette histoire de prêt comme pour plein de choses (un travail, une location ) la discrimination aujourd'hui est encore pire avec les nouvelles loi qui semblent bienfaisantes ; car elle est maintenant cachée! avant les choses avaient le mérite d’être claires : vous n'y avez pas droit , point! aujourd'hui on te fait croire que tu peux mais en fait non ! il y a pleins de petites haies à sauter avant d'arriver au bout !
Might62
Bon conseiller
Might62
Dernière activité le 28/11/2024 à 09:42
Inscrit en 2016
5 commentaires postés | 1 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ami
En effet, les banques et assurances affichent tous l Areas dans leurs bureaux mais dans les faits, pour un Acromégale c est bien différent !
1. Raconter à son banquier sa maladie pour que "monsieur" remplisse un tableau. Pas top question respect de l intimité. Banquier ou infirmier, il faut choisir !
Au final Votre dossier prend six mois de plus pour la réponse car on vous demande des précisions tous les 15 jours. 😤
2. Le coût de l assurance explose😤
3. Toutes les démarches se font sur dossier, meme si vous proposez un rendez-vous pour expliquer votre maladie rare En bref, on coute trop cher car on ne rentre pas dans les cases du fichier du banquier. 😤
Moralité : acheter maison, voiture avant d etre malade !..... 🤔😣😥
Bon courage à tous !
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
Je viens partager mon expérience.
Cancer du sein, avec métastases osseuses diagnostiqué en fév 2015. Opération, chimio, radiothérapie, bref, je suis en rémission complète en octobre 2015.
En mai 2017, je reprends mes démarches pour dévenir propriétaire. Fin juin 2017: récidive, mais mon nouveau traitement me permet de vivre normalement, y compris de continuer le travail à plein temps que j'avais repris début mai 2017. Je suis les étapes préconisées par la convention AERAS: d'abord trouver un assureur en présentant mon dossier à plusieurs assureurs sur la base d'un budget prévisionnel. Dont un qui a été mis sur pieds entre un courtier et une association de patients atteintes de cancer du sein.
Je garde tous mes documents médicaux au fur et à mesure que je les passe: A chaque fois que je passe un examen, je demande le compte-rendu à ma cancérologue, je le scanne et j'archive tout chronologiquement. Bref, j'ai tout mon dossier médical.
Je me renseigne auprès de "Santé info droits" et je finis par constituer une liste de courtiers ou assurances spécialisées en risque aggravé de santé. Certains me demandent où j'en suis dans le parcours de soin et me disent dès le départ "C'est trop tôt, je sais déjà que je pourrai pas trouver". Testarde, je tente quand même. J'envoie mon dossier à 7 assureurs ou courtiers: le questionnaire médical initial est standard, celui qui suit quand je coche la case "Cancer" et qui est spécifique l'est aussi. J'en fais remplir un à ma cancérologue, j'ajoute toutes les pièces complémentaires à partir de mon dossier que j'ai alimenté au fur et à mesure, et je scanne le tout dans un fichier pdf unique. J'envoie ce même dossier 7 fois.
Résultat: Les délais, grosso modo, sont respectés. Certains assureurs proposent un espace en ligne super pratique, qui accélère la transmission des documents. SAUF QUE:
- Mon dossier passe les 7 fois au niveau 3 de la convention AERAS, c'est-à-dire qu'il est étudié par le pool des réassureurs.
- Il est recalé 7 fois. Pas de proposition avec surprime, pas de proposition avec exclusion. Non, rien. RE-CA-LEE.
Le moral en prend un coup pendant quelques semaines. Surtout que dans le lot, il y avait un contrat mis au point entre un assureur et une association de patients...
Mais j'ai perdu qu'une bataille. Au fait, qui m'a payée pendant mon année d'arrêt maladie ? qui a complété les indemnités de la sécurité sociale jusqu'à quasiment 100% de mon net d'avant maladie ? Le régime prévoyance de mon employeur ... Bref, même en 1 an d'arrêt maladie plein temps et 1 an en temps partiel thérapeutique, je suis restée solvable, j'ai même pu continuer à épargner...
Je remonte au créneau et je demande à mon service RH l'accès aux conditions générales du régime de prévoyance de ma boite. Je découvre que je suis couverte, en cas d'invalidité ou de décès, à hauteur de 2 ans de mon salaire brut. Mmm.... une idée germe: et si je réduisais le montant de ma demande d'emprunt au montant de cette garantie ?
Entre temps, depuis fin janvier, nouvelle victoire contre mon K: Mon nouveau traitement a marché, je suis de nouveau en rémission complète.
Je contacte les contacts AERAS de plusieurs banques: celui de la BNP (ma banque) ne donne qu'accès au service client... merci pour la confidentialité. Next ! Celui de la banque postale fonctionne: leur référent AERAS décroche. Haaaa.... tiens tiens... une banque avec un vrai référent AERAS ?
Bref, je rassemble les éléments de mon dossier financier (solide): je photocopie mes 3 derniers bulletins de paye, mes 3 derniers relevés de compte, les conditions générales du régime de prévoyance de mon entreprise, et les preuves de tous mes atouts: CDI depuis 5 ans, bon salaire, pas de crédit en cours, très bon apport, et mon coté fourmi et économe.
Je prends rendez-vous avec une conseillère financière de la banque postale. Je suis claire: "J'ai un très bon dossier financier, j'ai un projet de primo-accession mais je suis en risque aggravé de santé et aucun assureur ne me suit. J'ai vu que la banque postale était signataire de la convention AERAS et, normalement, en cas de refus d'assurance, les signataires de la convention s'engagent à étudier les garanties alternatives qu'un candidat à l'emprunt est susceptible de proposer. Je suis donc ici pour vous présenter les garanties du régime de prévoyance de mon entreprise et pour voir, si, avec ça, vous me suivriez dans mon projet, et à hauteur de combien. Sachant que s'il faut réduire le montant du prêt à 2 ans de mon salaire brut, ça sera déjà ça et c'est ok pour moi". Ca c'était le 5 février dernier. Elle me dit qu'elle est convaincue par mon dossier mais qu'elle ne peut prendre la décision seule et qu'elle doit soumettre mon dossier à leur service d'évaluation des risques.
1 mois plus tard, sans trop y croire, je repasse la voir (je n'avais pas de nouvelles). A l'oral, elle m'explique qu'elle les a relancés plusieurs fois, qu'elle a appuyé mon dossier, mais qu'elle voulait une réponse écrite de leur part avant de me recontacter. Cependant, au téléphone, une personne de leur service d'évaluation des risques lui aurait quand même dit qu'ils étaient obligés d'accepter... oops !! Mais elle va continuer à les relancer pour avoir cela confirmé par écrit, et elle me recontacte.
Bref, pour l'instant, j'en suis là. Je lui ai laissé un message aujourd'hui pour savoir si elle avait du nouveau. Et je la relance bientôt car ces délais m'inquiètent un peu, pour avoir une confirmation écrite de quelque chose qu'ils sont soit disant obligés d'accepter !
Le parcours du combattant mais je lache pas l'affaire.
Pour info: une banque, dans son offre de prêt, doit fournir une fiche standardisée d'information (FSI) sur l'assurance groupe qu'elle propose. Ce document contient plusieurs sections dont "Garanties exigées par la banque en cas de délégation d'assurance" et "Garanties proposées". Celles qui exigent + de garanties que celles de leur contrat groupe (remarqué sur l'offre d'ING Direct) sont à mettre de coté direct: cette pratique est illégale. A voir si toutes les banques n'utilisent pas ce stratagème pour refuser une délégation d'assurance...
Catherine #QuiGardeLaNiake
Utilisateur désinscrit
@l'équipe carénity, au sujet du droit à l'oubli: C'est bien joli mais dans certains cas, le traitement à prendre est à vie. Et le délai des 10 ans ne s'applique pas aux traitements. Les traitements sont à déclarer de toute façon. Et les traitements sont rattachés à une (ou des) indication(s) !
Ma soeur est séropositive depuis 1999. Elle est sous tri-thérapie à vie. Sa charge virale est indétectable depuis qu'elle a participé à un essai clinique peu après son diagnostic. Elle a eu un enfant, sain. Elle vit normalement.
Mais elle doit déclarer son traitement...
En ce qui me concerne: mon nouveau traitement est classé chimiothérapie, ou anti-corps monoclonal, c'est pas hyper clair car c'est une molécule de chimiothérapie conjuguée à un anti-corps monoclonal. En tout cas, ma cancérologue parle de chimiothérapie et j'ai une analyse sanguine à faire avant chaque cure. Mais c'est à vie. Le délai des 10 ans court à partir de la fin des traitements dits lourds: chirurgie, radiothérapie et ... chimiothérapie ! Si Kadcyla est une chimiothérapie, je ne serai donc jamais éligible au droit à l'oubli...
Bref, il y a encore des batailles à mener !!
Utilisateur désinscrit
@pinky_ chapeau bas ! je n'ai pas eu autant de courage ! j'ai abandonné bien avant !
Utilisateur désinscrit
+ un petit truc appris au passage grace aux membres du réseau social monreseau-cancerdusein.com :
les crédits à la consommation sont possibles jusqu'à 49000 euros et sans questionnaire médical.
2ème truc que j'ai appris en route: depuis 2015, le régime de prévoyance collectif d'une entreprise est "portable": il est maintenu pendant maximum un an après la rupture du contrat si l'ex-salarié est éligible aux allocations chomage.
Bon à savoir non ?
Catherine.
Utilisateur désinscrit
@maya78 faut rien lacher. Se décourager, oui, mais se relever. Même si ça prend 3 mois.
Bon courage.
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Louise
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Louise
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Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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Initialement, les maladies graves ou chroniques et de longue durée étaient un frein important pour l’obtention d’un prêt personnel, immobilier ou professionnel. Aujourd’hui, avec la convention AERAS, il est plus facile d’emprunter même en étant malade. Découverte.
Prêter de l’argent représente un risque pour les établissements financiers, qui cherchent à garantir le remboursement. Tout dépend du montant du crédit, mais il est bien souvent exigé la souscription d’une assurance emprunteur pour l’obtention du prêt.
Pour garantir le plus grand nombre d'emprunteurs, les assureurs mettent au point des contrats standards, en général bon marché, qui correspondent à un risque de santé moyen. Mais à la moindre pathologie déclarée, vous devenez une personne "à risques" ! Le dossier est alors examiné par le service médical spécialisé de l’assureur.
Trois niveaux de risques à l’obtention d’un prêt :
Quand la convention AERAS entre en jeu
Pour faciliter l’accès à l’assurance emprunteur et donc au crédit des personnes considérées comme "à risque", les assureurs, les banques, les pouvoirs publics… ont signé en 2007 la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).
Cette convention permet à toute personne malade, handicapée ou anciennement malade, d’emprunter plus facilement, d’acheter, rénover un logement, agrandir son entreprise ou financer un bien de consommation grâce à un emprunt. Il ne s’agit pas pour autant d’un droit à l’assurance ou d’un droit au crédit, mais d’une tentative de trouver des solutions à des cas particuliers complexes.
Des conditions :
Une convention encadrée
Plus accessible : même si cette convention ne représente pas un droit à l’assurance, les dossiers pour garantir le prêt personnel ne sont plus rejetés automatiquement, mais examinés par un service médical spécialisé. Cela permet à plus de 95% des demandeurs d’obtenir leur assurance et ainsi leur crédit.
Plus rapide : la mise en place d’un prêt immobilier peut demander environ deux mois. L’ensemble des signataires de la convention AERAS (banques et assurances) se sont engagés sur des délais d’instruction, trois semaines pour l’assurance et deux semaines pour le prêt. Pour le respect des délais, le dossier devra être cependant complet avec tous les documents médicaux demandés par le médecin conseil de l’assureur.
Cependant : assurer un prêt qui représente un risque élevé peut amener une surprime, voire certaines exclusions au contrat selon les prestataires. Des écrêtements peuvent être proposés aux personnes dont le revenu est modeste et pour certaines pathologies (renseignements sur AerasInfos).
Questionnaire médical : soyez honnête
"Etes-vous fumeur ? Suivez-vous un traitement médical ? Avez-vous subi des opérations chirurgicales durant ces 10 dernières années ? Etes-vous atteint d’une pathologie chronique ?"… Le questionnaire médical de l’assureur est en général très complet et vous devez y répondre de manière précise et surtout sincère. Car celui-ci doit évaluer sa "prise de risques".
Ne mentez pas : si vous faites face à un problème médical important (accident, maladie…), le premier réflexe de l’assureur sera de reprendre votre dossier et d’enquêter pour savoir si vous avez réalisé une déclaration honnête.
Le gros risque : si vous avez "omis" délibérément ou par oubli de préciser une pathologie*, et que celle-ci déclenche des problèmes de santé récurrents des années plus tard jusqu’à entraîner un arrêt de travail sur le long terme ou une invalidité, vous risquez une rupture de contrat. Le remboursement du capital restant est dû et en cas de décès, il sera à la charge de vos héritiers.
* Depuis 2015, un droit à l’oubli a été instauré. Vous n’êtes plus tenu de déclarer un ancien cancer s’il a été diagnostiqué avant vos 18 ans et que le protocole thérapeutique est terminé depuis 5 ans, sans rechute, ou s’il a été diagnostiqué après vos 18 ans et que les soins se sont achevés depuis plus de 10 ans, sans rechute. Une grille de référence a été établie, listant 6 pathologies pour lequel le délai à partir duquel il n’y a pas de sur-risque est inférieur à 10 ans.
Source : E-Santé