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Comment obtenir un prêt avec une maladie chronique?
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steph74
steph74
Dernière activité le 01/10/2024 à 13:59
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6 commentaires postés | 2 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Bonjour,
Effectivement, je peux en temoigner.Il y a 5 ans, j'ai mandaté un courtier en assurance pour un prêt immobilier. Je suis atteinte d'une insuffisance rénale chronique (IR) lié à une polykystose hepato-rénale.A l'époque, ma creatinine était encore dans les normes et donc pas encore qualifiée d'IR.L'assureur trouvé par le courtier de l'époque m'assurait juste pour décès et chômage en excluant ma maladie de toute prise en charge, et tout cela avec une sur-prime de 200%! Le projet ne sait pas fait finalement pour d'autres raisons.
A ce jour, je suis IR début stade 4 et nous avons un projet immobilier qui, à ma grande surprise va certainement aboutir.En effet, grâce à une courtière vraiment très bien, une banque (Crédit Agricole) accepte de nous accorder un prêt en assurant que mon mari alors que je suis emprunteur au 3/4. La banque m'a demandé mon contrat de prévoyance de mon travail qui me couvre pour 2 ans, salaire plein, en cas d'invalidité.Même si le prêt est accepté sans que je sois assurée, nous allons nous mettre en relation avec un courtier spécialisé en assurance pour risque élevé...mais bon...sans trop d'espoir.
C'est donc un risque... mais bon , s'il m'arrive quoique ce soit nous revendrons notre bien qui a un réel potentiel pour une plus value, de part sa situation géographique et de sa capacité d'aggrandissement.
Voilà mon parcours, en esperant que je puisse être greffée comme prévu (donneur famille) et que ma vie active se poursuive encore longtemps😊
J'espère avoir donné un.peu d'espoir à certains, sachant que l'assurance n'est donc pas une obligation surtout si votre co-emprunteur est majoritaire dans le coût du prêt.
Bon courage à tous,
Stéphanie
steph74
steph74
Dernière activité le 01/10/2024 à 13:59
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Bonjour,
Effectivement, je peux en temoigner.Il y a 5 ans, j'ai mandaté un courtier en assurance pour un prêt immobilier. Je suis atteinte d'une insuffisance rénale chronique (IR) lié à une polykystose hepato-rénale.A l'époque, ma creatinine était encore dans les normes et donc pas encore qualifiée d'IR.L'assureur trouvé par le courtier de l'époque m'assurait juste pour décès et chômage en excluant ma maladie de toute prise en charge, et tout cela avec une sur-prime de 200%! Le projet ne sait pas fait finalement pour d'autres raisons.
A ce jour, je suis IR début stade 4 et nous avons un projet immobilier qui, à ma grande surprise va certainement aboutir.En effet, grâce à une courtière vraiment très bien, une banque (Crédit Agricole) accepte de nous accorder un prêt en assurant que mon mari alors que je suis emprunteur au 3/4. La banque m'a demandé mon contrat de prévoyance de mon travail qui me couvre pour 2 ans, salaire plein, en cas d'invalidité.Même si le prêt est accepté sans que je sois assurée, nous allons nous mettre en relation avec un courtier spécialisé en assurance pour risque élevé...mais bon...sans trop d'espoir.
C'est donc un risque... mais bon , s'il m'arrive quoique ce soit nous revendrons notre bien qui a un réel potentiel pour une plus value, de part sa situation géographique et de sa capacité d'aggrandissement.
Voilà mon parcours, en esperant que je puisse être greffée comme prévu (donneur famille) et que ma vie active se poursuive encore longtemps😊
J'espère avoir donné un.peu d'espoir à certains, sachant que l'assurance n'est donc pas une obligation surtout si votre co-emprunteur est majoritaire dans le coût du prêt.
Bon courage à tous,
Stéphanie
jeanluclolo
jeanluclolo
Dernière activité le 09/04/2020 à 10:39
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19 commentaires postés | 1 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ici nous avons tenté un prêt pour l’acquisition d’une maison en 2015, trop tôt par rapport au cancer 2014 ... La convention Arras nous a dit qu’ils ne pourraient re étudier notre dossier qu’en 2019 ...( l’histoire a durée plusieurs mois , nous avions aussi consulte un courtiers) nous avions déjà une maison que nous louions , il a fallu attendre la fin du bail pour la vendre et acheter celle où nous sommes ( pour son travail mon mari a été muté plusieurs fois et nous avons décidé de resté dans La régions où il est suivi pour son cancer et ses autres problèmes ) et heureusement que nous avions de l’argent de côté... cette année nous avons voulu faire un prêt pour des travaux, pas exorbitant 8000€ ... 6 mois a se battre mais nous y sommes arrivés... merci au chirurgien en digestif qui nous avait fait un courrier en 2016 qui stipulait qu’il n’y avait pas besoin de revoir mon mari que tout était rentré dans l’ordre... le suivi a été fait par un oncologue, on ne nous a jamais demande Les courriers de ce spécialiste.
Suite au cancer mon mari a eu d’autres soucis qui découlaient du cancer dont un problème rénal, j’ai donné les courriers relatifs à cette situation’ avec les justificatifs de son nouveau travail ... j’ai juste hormis de parler dès pancréatites LOL... pourtant tout est classe en ALD même son problème rénal ... faut jongler avec les compte rendu ... ça a marché, nous avons un crédit de 4 ans mais une assurance très limitée, que nous avons accepté car c’est un petit crédit.
Petit message pour Cédric si tu passes par-là... tu as le droit de réclamer tous tes comptes rendus ! Ici je les ai tous ! Tout est classé. Ils les numérisent peut être dans les établissements médicaux mais le patient a le droit d’avoir ces documents ... et avec le DMP maintenant beaucoup de médecins les entent dessus donc on les a .
Bon courage à tous il ne fait rien lâcher mais les batailles sont dures ...
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La vie est un défit! Vis la, sens , aime, ris, pleure, joue, gagne, pleure, trébuche, mais relève toi toujours et avance !
Cédric54
Bon conseiller
Cédric54
Dernière activité le 26/11/2024 à 16:06
Inscrit en 2012
69 commentaires postés | 2 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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@jeanluclolo Merci pour le message et les conseils... Je vais me renseigner au niveau du CHU et des médecins qui me suivent ;)
Bonne journée
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CÉDRIC
vero113
Bon conseiller
vero113
Dernière activité le 06/03/2023 à 16:42
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137 commentaires postés | 5 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ami
Dsl,
C'est un gros foutage de gueule cet article.J'ai fait toutes le banques. Stop aux conneries.
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Louise
Animatrice de communautéBon conseiller
Louise
Animatrice de communauté
Dernière activité le 06/10/2020 à 12:05
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1 216 commentaires postés | 16 dans le groupe Droits et démarches - Maladies chroniques
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Ami
Initialement, les maladies graves ou chroniques et de longue durée étaient un frein important pour l’obtention d’un prêt personnel, immobilier ou professionnel. Aujourd’hui, avec la convention AERAS, il est plus facile d’emprunter même en étant malade. Découverte.
Prêter de l’argent représente un risque pour les établissements financiers, qui cherchent à garantir le remboursement. Tout dépend du montant du crédit, mais il est bien souvent exigé la souscription d’une assurance emprunteur pour l’obtention du prêt.
Pour garantir le plus grand nombre d'emprunteurs, les assureurs mettent au point des contrats standards, en général bon marché, qui correspondent à un risque de santé moyen. Mais à la moindre pathologie déclarée, vous devenez une personne "à risques" ! Le dossier est alors examiné par le service médical spécialisé de l’assureur.
Trois niveaux de risques à l’obtention d’un prêt :
Quand la convention AERAS entre en jeu
Pour faciliter l’accès à l’assurance emprunteur et donc au crédit des personnes considérées comme "à risque", les assureurs, les banques, les pouvoirs publics… ont signé en 2007 la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).
Cette convention permet à toute personne malade, handicapée ou anciennement malade, d’emprunter plus facilement, d’acheter, rénover un logement, agrandir son entreprise ou financer un bien de consommation grâce à un emprunt. Il ne s’agit pas pour autant d’un droit à l’assurance ou d’un droit au crédit, mais d’une tentative de trouver des solutions à des cas particuliers complexes.
Des conditions :
Une convention encadrée
Plus accessible : même si cette convention ne représente pas un droit à l’assurance, les dossiers pour garantir le prêt personnel ne sont plus rejetés automatiquement, mais examinés par un service médical spécialisé. Cela permet à plus de 95% des demandeurs d’obtenir leur assurance et ainsi leur crédit.
Plus rapide : la mise en place d’un prêt immobilier peut demander environ deux mois. L’ensemble des signataires de la convention AERAS (banques et assurances) se sont engagés sur des délais d’instruction, trois semaines pour l’assurance et deux semaines pour le prêt. Pour le respect des délais, le dossier devra être cependant complet avec tous les documents médicaux demandés par le médecin conseil de l’assureur.
Cependant : assurer un prêt qui représente un risque élevé peut amener une surprime, voire certaines exclusions au contrat selon les prestataires. Des écrêtements peuvent être proposés aux personnes dont le revenu est modeste et pour certaines pathologies (renseignements sur AerasInfos).
Questionnaire médical : soyez honnête
"Etes-vous fumeur ? Suivez-vous un traitement médical ? Avez-vous subi des opérations chirurgicales durant ces 10 dernières années ? Etes-vous atteint d’une pathologie chronique ?"… Le questionnaire médical de l’assureur est en général très complet et vous devez y répondre de manière précise et surtout sincère. Car celui-ci doit évaluer sa "prise de risques".
Ne mentez pas : si vous faites face à un problème médical important (accident, maladie…), le premier réflexe de l’assureur sera de reprendre votre dossier et d’enquêter pour savoir si vous avez réalisé une déclaration honnête.
Le gros risque : si vous avez "omis" délibérément ou par oubli de préciser une pathologie*, et que celle-ci déclenche des problèmes de santé récurrents des années plus tard jusqu’à entraîner un arrêt de travail sur le long terme ou une invalidité, vous risquez une rupture de contrat. Le remboursement du capital restant est dû et en cas de décès, il sera à la charge de vos héritiers.
* Depuis 2015, un droit à l’oubli a été instauré. Vous n’êtes plus tenu de déclarer un ancien cancer s’il a été diagnostiqué avant vos 18 ans et que le protocole thérapeutique est terminé depuis 5 ans, sans rechute, ou s’il a été diagnostiqué après vos 18 ans et que les soins se sont achevés depuis plus de 10 ans, sans rechute. Une grille de référence a été établie, listant 6 pathologies pour lequel le délai à partir duquel il n’y a pas de sur-risque est inférieur à 10 ans.
Source : E-Santé