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Dépression : les moyens de s'en sortir
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
J ai des livres de coloriages anti stress chez moi qu' une amie m a donnés mais je n ai pas la force de les colorier pr l instant.
En ce moment, je lis des romans à l eau de rose ; je n ai pas le courage de lire autre chose.
Utilisateur désinscrit
Tu as raison @angelina , un joli roman fait du bien aussi de rêver un peu.
Utilisateur désinscrit
Oui Florinda.
Utilisateur désinscrit
BONSOIR.
@angelina
florinda a qui je dis bonsoir aussi a raison eau de rose ou autre cela fait du bien,et puis sa fait voyager
bonne lecture alors
amicalement
emmilia
Utilisateur désinscrit
Merci Emmilia.
Utilisateur désinscrit
@erwannono.
Merci bcp.
J'ai fini de lire le site de Jean-Michel MARTIN psychothérapeute.
Je l'ai lu petit à petit.
C'est très intéressant.
Bisous.
erwannono
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erwannono
Dernière activité le 23/12/2024 à 16:45
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ben @angelina tu es une formidable "lectrice" je suis contente si certains sujets peuvent t'aider à y voir "plus clair"
voici le week end qu'il te soit plus apaisant à toi et à ta maman
ainsi bien sûr que pour nous tous, bisous
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erwannono
Utilisateur désinscrit
Merci @erwannono.
Bon we à toi aussi.
Bisous.
Utilisateur désinscrit
Bonjour,
En lisant vos différents courriers, je ne peux que constater que vos idées reviennent toutes sur les mêmes problèmes. La dépression, que je connais particulièrement parce que je suis dépressif, est un fléau que l'on a tous plus ou moins. L'inconvénient est qu'il existe des forts et des faibles. Ce sont toujours les plus faibles qui sont touchés. Ce qu'il faut dans ces temps-là, c'est d'avoir une bonne compagnie qui vous comprenne. Seulement tout le monde n'a pas cette chance. Les personnes seules, mariées, veuves ou divorcées, si elles n'ont pas un bon entourage, même avec un bon traitement, peineront. En ce qui concerne les médicaments, je suis très influençable. Le moindre tranquillisant ou dépresseur, au lieu de m'être favorable, me plonge plus dans la mélancolie. A cause d'eux, je me renferme plus, je pleure. Je suis du sexe fort, mais pendant ces instants, c'est la catastrophe. J'ai eu la malchance d'être marié et de ne pas être soutenu, même par les enfants. C'est à la suite d'une grosse crise que tout à démarrer. Le psychiatre qui s'occupait de moi en ce temps-là m'a fait comprendre la raison qui, on puisse dire, m'étouffait.
J'étais marié, et j'avais une femme, au lieu de me réconforter, agissait froide et "dure". la rencontre avec ce spécialiste m'a, si l'on puisse dire réveillé. Les enfants étant tous partis faire leur vie a fait que, montrant mon rébellion, nous avons divorcé. L'obligation de déménager m'a rendu un grand bien. J'avais un voisinage sympathique et au point de vu santé, j'ai rencontré un homéopathe. Celui-ci m'a débarrassé au fur et à mesure du traitement et je peux dire que par la suite, tout allait mieux. C'est ainsi que j'ai appris que les équinoxes jouent un rôle sur les dépressifs. J'ai un avantage, je suis très ouvert. Je suis de plus épileptique. Je reconnais, et c'est un désavantage, que ce soit des contrariétés ou contraire, en cas de fatigue, j'ai des risques d'avoir des malaises. Aujourd'hui, la médecine a évolué ce qui fait qu'avec mon traitement actuel, en cas de malaises, j'ai des absences qui ne durent qu'une ou deux minutes. Ce temps est court, mais trop long pour d'autre chose. C'est pourquoi, depuis 2003, suite à un accident, je me suis volontairement, arrêté de conduire. Etant retraité, je reconnais avoir la chance d'être dans une commune qui s'occupe des personnes âgées. Il y a un foyer pour 3è âge et un minicar pour acheter nos besoins dans les grandes surfaces. Parce que comme partout les commerces ont disparu de la ville à cause des manques de parkings.
erwannono
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erwannono
Dernière activité le 23/12/2024 à 16:45
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Bonjour @gerom45 je suis contente de te lire et constate que tu es toujours bien courageux. Tu as pris une sage décision de ne plus conduire c'est très bien. De plus si tu as comme tu dis un mini car pour faire tes courses c'est super. Je n'ai pas remarqué pour ma part que les équinoxes agissaient sur moi, mais je vais mieux y prêter attention. As tu prévu quelque chose de spécial pour ces fêtes de Noël et fin d'année ? Bises amicales et bel après midi
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erwannono
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Julien
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Julien
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Les traitements seront de plus en plus personnalisés, grâce à la découverte de biomarqueurs, aux apports de l'informatique et aux objets connectés
À la différence des coups de déprime passagers, des "états d'âme" plus ou moins fluctuants, la dépression est une véritable maladie qui touche plusieurs millions de personnes en France. Revêtant différentes formes selon les individus, cette affection suscite toujours bien des interrogations auxquelles répond Antoine Pelissolo - chef du service de psychiatrie au CHU Henri-Mondor à Créteil, chercheur et président de l'association française des troubles anxieux et de la dépression - dans un livre intitulé Dépression : s'enfermer ou s'en sortir ?*
La dépression est environ deux fois plus élevée chez la femme que chez l'homme, rappelle le médecin. Et même si tout le monde peut être concerné, certaines catégories sociodémographiques semblent particulièrement exposées : les personnes vivant seules, divorcées ou célibataires, celles au chômage ou en situation de précarité, ainsi que celles ayant un faible niveau d'étude. Par ailleurs, le fait de souffrir d'une maladie chronique augmente le risque. Et les conséquences sont importantes puisque la dépression dégrade la capacité à agir, dans la vie personnelle comme professionnelle.
Mais attention, tous les spécialistes insistent bien sur la différence entre une dépression dite "réactionnelle", consécutive à un "coup dur", comme la perte d'un proche et la "vraie", qui se prolonge dans le temps et s'accompagne de perte du moral, de l'énergie, du plaisir, du sommeil, de l'appétit ... En revanche, "personne ne peut aujourd'hui prétendre connaître LA cause de la dépression", écrit l'auteur. Bien que de nombreuses recherches aient été engagées dans le monde depuis 30 ans, aucune explication satisfaisante n'a encore été donnée.
À la recherche des biomarqueurs
Malgré cela, le psychiatre s'attend à des "développements spectaculaires" au cours des prochaines années. "Les mécanismes biologiques et psychologiques de la dépression étant multiples et variables d'une personne à l'autre, l'un des principaux espoirs est de pouvoir un jour sonder la maladie de chaque patient afin d'en connaître les caractéristiques, l'évolution prévisible et surtout le traitement le plus adapté." Car la recherche de biomarqueurs bat son plein. Il s'agit de "signatures" propres à chaque malade : paramètres génétiques, dosages sanguins, examens d'imagerie cérébrale... L'objectif des psychiatres est de se rapprocher de la médecine personnalisée déjà opérationnelle en cancérologie.
"Mais la recherche sur la dépression ne porte pas uniquement sur les aspects biologiques et psychiques, car la dimension psychologique et sociale est également fondamentale", admet le Pr Pelissolo en fin d'ouvrage. "Les psychothérapies continuent à être améliorées, du fait d'une connaissance plus fine des failles psychologiques menant à la dépression." Il envisage avec sérénité l'arrivée des entretiens à distance, de la thérapie assistée par Internet et des objets connectés. Et il plaide pour l'intégration des principes de la psychologie positive à l'éducation. On le voit, il est prêt à faire feu de tout bois pour aider les dépressifs à s'en sortir.
* INSERM en partenariat avec les éditions du Muscadier, 128 pages, 9,90 euros. Le deuxième ouvrage de cette nouvelle collection a pour titre Alzheimer : fatalité ou espoir ?
Source : Le Point