Un livre à conseiller?

Alors là, c'est le sacré coup de cœur !!! Pour les amateurs de la fantaisie, je le recommande ! Très bien écrit, dans une époque bien choisie et personnages aux tops. Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un aussi bon livre. 800 pages qui se dévorent comme des petits pains. Et je ne suis pas prétentieux à le placer devant l'assassin royal !!!!

La trilogie de Wielstadt

L'histoire se passe en 1620, dans une ville imaginaire du Saint-Empire germanique, ravagé par une longue guerre.

Le héros de cette trilogie est le chevalier Kantz, à mi-chemin entre le justicier et l'exorciste qui assume des missions pour les Templiers. Dans le premier volume, il est question de goules qui pillent et assassinent, répandant la terreur dans la ville. Pourtant, celle-ci bénéficie de la protection d'un énorme dragon, mais cette créature ancestrale ne peut rien contre les ennemis internes à la cité.

Dans son enquête, Kantz est épaulé, parfois, par le Lieutenant du Prévost, Rainer von Regenhalt, et quelques uns de ses amis, dont le bon géant Feodor, le nain Willemm, ou le faune Zacharios qui tient l'auberge de la Cigogne Noire. Ici en effet, les êtres humains cohabitent avec des créatures féériques ou des peuples anciens (Nains, centaures...).

Le premier chapitre des Ombres de Wielstadt s'ouvre sur une course-poursuite haletante entre une petite fée et un corbeau. Elle sera sauvée de justesse par Kantz, puis baptisée Chandelle. Une excitante entrée en matière car on trouve déjà tous les ingrédients de la trilogie, un héros solitaire, confronté à des événements magiques ou surnaturels... et d'horribles ennemis sous forme de goules (de bien répugnantes créatures...).

Dans le deuxième volet, il est question d'une très ancienne prophétie, d'une société secrète qui va causer bien des tracas. Tandis que dans le troisième épisode, nous faisons connaissance avec le redoutable voleur de visages, une belle trouvaille avec des crimes plutôt glauques...

La première loi Tom 1 Premier sang met en place les personnages. Des anti héros loin des beaux jeunes hommes musclés bien propres avec une touche de mystère. Mais alors pas du tout. D'ailleurs les premières descriptions ne nous mettent pas l'eau à la bouche et nous donnent plutôt l'image d'une belle brochette d'enfants de salauds. Des gens peu ragoutants avec beaucoup plus de défauts que de qualités. Etrangement on s'attache à eux, on les apprécie, on apprend à les connaitre et malgré tout ça on arrive même à les trouver sympathiques. Ils ont quand même, tout au fond bien caché, quelques bons côtés. L'auteur nous plonge au coeur de leurs pensées pour nous aider à les comprendre. J'avoue apprécié surtout Logen Neuf Doigts et Glotka, dont les personnalités sont très intéressantes et profondes. Ils nous donnent aussi des moments et des répliques décalés, avec de l'humour noir qui nous fait rire. Et qui dédramatisent un peu tout ce qui se passe autour.

Car oui on est loin du conte de fées. A croire que tout est pourri. Il n'y a pas un dirigeant pour racheter l'autre. Il y a bon nombre de guerres, de complots, de manipulations et de mystères. Ca fourmille dans tous les sens, il y a beaucoup d'actions et beaucoup d'intrigues. C'est sûr qu'on ne s'ennuie jamais. Il est difficile de lâcher ce livre quand on l'a commencé. Par contre il est parfois difficile de faire les liens entre les différentes parties. Eparpillées au quatre coins du monde. J'aurai aimé une carte pour pouvoir y voir plus clair. On sent au fur et à mesure pourtant que tout est lié et que tout à son importance.

L'auteur arrive avec tout ça à distiller quelques critiques et aspects à réfléchir dans son récit. Notamment les préjugés, la classe sociale par naissance, la politique, les étrangers... De quoi étayer encore notre lecture et la rendre enrichissante en plus d'être distrayante.

Les derniers chapitres nous fait saliver pour la suite. Qui promet d'être épique. Avec encore plus de complots et de magie.

Avec la plume mordante et acérée de Joe Abercrombie, le voyage vaut le détour!

Derniers jours d’un monde oublié est un livre fascinant et très bien traité, malgré la peur d’un abandon en début de lecture sur les 20 premières pages. Mais qu’elle réussite pour un premier roman de fantaisie. Entre la prise de conscience des insulaires et les conséquences pour chaque personnage, qu'ils viennent de l'extérieur ou de l'Île de Sheltel.
Les personnages sont d'ailleurs bien décrits, avec chacun des objectifs bien précis. L'île était en décadence avant l'arrivée des pirates, avec plusieurs gros problèmes (notamment de sécheresse). Une île soumise à des luttes de pouvoir, des manipulations de foule. Ils ont développé une culture particulière, avec un contrôle des naissances très strict pour aider à la gestion des ressources (en eau notamment) et éviter la consanguinité.
Alors lorsqu’un navire pirate aborde l’ile, l’équilibre fragile de sa société vacille et s’effondre. Les petits secrets et manigances de chacun des personnages clés, éclatent au grand jour et font tomber l’équilibre des pouvoirs.
J'ai apprécié de suivre ces personnages et leurs destins entrecroisés, leurs caractères différents et leurs évolutions. Mon personnage favori est La Main, ou Nawomi, la sorcière, elle semble prisonnière de son rôle de Main. Et elle sera prête à s’émanciper, et à briser les règles pour sa survie et celle de l’ile. C'est même elle qui m'a donné envie de poursuivre ce livre après un début qui ne me captivait pas.
Sombre, mystérieux, personnages gris, ambitions, intrigues de cours, magie, pirates.
Un premier roman pour moi sans fausses notes. J'ai adoré ma lecture.
Lancez-vous les yeux fermés !

Et voilà, j'ai terminé un livre qui pour moi était prometteur mais non! Donc ma première critique négative dans ce sujet et peut être pas la première. Après ce n'est que m'on avis. A vous de voir...

Demain les chats de Bernard WERBER un bon pavé de 320 pages comme je les aime, mettant en scène un narrateur pour le moins inattendu : un chat! ne pouvait finalement que s'annoncer prometteur. Et pourtant... La lecture du roman a beau être plaisante, mais par moments c'est vraiment du n'importe quoi. Dans ce livre, il faut accepter de laisser s'envoler son imagination, de croire volontiers aux recherches de l’auteur car je ne crois pas que Newton ai inventé la chatière, de micro humains créés scientifiquement, d'un Olympe peuplé de dieux mythologiques, de chats connectés à Internet pourquoi pas ... mais quand ces mêmes matous se régalent avec du caviar, ont de profondes pensées métaphysiques ou font l'amour à la façon des êtres humains, qui plus est dans le lit à baldaquin du président de la république française, de l'ironique au ridicule, le pas est franchi…

J'accepte plutôt bien qu'un auteur m'emporte dans un monde autre que le mien et me fasse découvrir un point de vue différent et nourri par une bonne narration. Par contre, j'apprécie moyen quand c’est du n’importe quoi...

Scholomance « Education Meutrière » est le premier tome de la trilogie de Naomi NOVIK

École de magie. Poudlard ? Harry Potter ? Non : Scholomance et El Higgins. Et ce n’est vraiment pas la même ambiance. Non, vraiment pas. Car dans cette école, la survie n'est pas assurée, loin de là. Ici, chaque minute gagnée nécessite force, courage, ruse et dextérité. El Higgins n'est pas dénuée des premiers, mais la diplomatie n'est pas son fort. Et cela pourrait lui coûter cher. 

Ici, pas de mignonne chouette, ni de géant sympathique. Les Malés, créatures étranges et grotesques qui pullulent dans Scholomance, n'ont qu'un but : dévorer les élèves pour se gorger de leur chair et de leur mana. Quant aux humains, ils ne viennent en aide à leurs semblables que s'ils ont quelque chose à y gagner. Sinon, dommage : un cadavre de plus ou de moins ne fera pas une grande différence. Il faut dire que le fonctionnement de l'école ne leur laisse pas vraiment le choix. Lors de leur passage dans ce bâtiment situ un peu hors de l'espace connu, les étudiants doivent emmagasiner des sorts et de l'énergie magique pour préparer leur sortie. Qui n'est pas une simple partie de plaisir, mais une course contre la mort. Je vous épargne les détails que vous découvrirez en lisant ce roman, mais sachez que plus d'un élève sur deux, voire deux sur trois selon les années, peut périr dans cette « validation » de connaissances.

Par contre, j'aurais vraiment aimé qu'on nous explique davantage de choses car j'étais vraiment perdu par moments mais j'ai passé un moment très agréable avec l’héroïne Galabriel et sans prise de tête à la lecture du roman, le premier de la série de Scholomance.

La dernière phrase du livre m'a complètement tenu en halaine pour la suite et j'espère qu'elle arrivera rapidement !!!

Déracinée avait été un coup de coeur. La fileuse d'argent, un excellent moment de lecture. Il était donc inconcevable, pour moi, de passer à côté d'Éducation meurtrière. Un autre univers que les deux précédents mais que l’on se régale toujours autant sous la plume de Naomi NOVIC.

• Le titre du tome 1 du Mystère Soline est "Au-delà du temps".
• Le titre du tome 2 du Mystère Soline est "Le vallon des loups".
• Le titre du tome 2 du Mystère Soline est "Un chalet sous la neige".

Ce roman, écrit par Marie-Bernadette Dupuy, nous transporte entre les Alpes de Haute-Savoie à la fin du 19e siècle et l’année 2015. 

Il met en scène deux personnages féminins : Louise Favre, dotée du don de voir certaines scènes de l’avenir, et Soline Fauvel, une jeune femme pisteuse-secouriste guidée par un don similaire qui lui permet d’avoir des visions de personnes en péri…. Le récit alterne entre les deux époques, et les visions de l’une et de l’autre finissent par se rejoindre, créant un mystère captivant. Si vous aimez les sagas familiales, les drames et les éléments paranormaux, ce livre pourrait vous plaire ! 😊

Dans la gueule de l’ours est le premier roman de James A. McLaughlin qui narre les mésaventures de Rice Moore, pensant échapper au cartel mexicain en obtenant un travail de garde-chasse dans un coin perdu des Appalaches.

Le lecteur assiste à une chasse qui se transforme en un huit clos forestier doté de descriptions riches, nombreuses, minutieuses : atmosphère, climat tendu à l'extrême, environnement de dame Nature en grand...

Ce polar est palpitant et les descriptions de la nature et des rapports que Rice entretient avec elle ajoutent au plaisir de la lecture. Quelques scènes d'action ou de baston m'ont semblé superflues, mais n'ont pas trop gâché la très bonne impression d'ensemble laissée par ce roman.

Un éco-thriller qui bouscule les codes habituels des thrillers. Un récit profond, beau, poétique, une ode à la Nature, aux animaux et une dénonciation d'un trafic dont nous entendons peu parler et qui a entraîné la disparition des ours en Chine et qui est en train de liquider les ours en Amérique depuis 20 ans.

Mais ne lisez pas ce roman en espérant avoir du trépidant, des courses poursuites partout, comme je vous l'ai dit, l'auteur prend le temps de planter son décor, ses personnages, ses ambiances particulières…

Un récit lent mais passionnant, captivant, porté par des personnages attachants. Mais qui me laisse mitigé car trop de nature et pas assez d’actions.

Bonjour a tous

pour moi je vous recommande ce livre pour se qui souffre de douleur chronique

Un étranger en Olondre de Sofia Samatar, nous invite, en suivant son héros Jevick, riche fils de marchand, à aller à la découverte d'une contrée merveilleuse : Olondre, où les livres fleurissent partout, ce qui n'est pas le cas-là d'où il vient. Le lecteur se perdra ainsi dans ces ruelles et ces pages peuplées de livres, contes et merveilles.

J'ai vraiment apprécié le premier tiers, que j'ai vécu comme un voyage, une découverte des lieux comme Jevik , un récit descriptif, contemplatif, raconté à la manière de mémoires. Mais une certaine lenteur avec l'absence d'actions m’a un peu rebuté à la lecture. Les personnages ne sont pas d'une folle originalité : le père tyrannique, la mère protectrice, le sage mentor du jeune héros, le tavernier cupide, le grand-prêtre ambitieux... Ce sont des types que l'on retrouve souvent dans les romans de fantaisie. L’ange pour moi est sa seule valeur pour le considérer comme un livre de fantaisie.

La première de couverture m’a donné l’envi de la lecture comme c’est souvent le cas et le résumé de la quatrième de couverture était intrigante mais ne reflète pas du tout l’histoire du livre

Cependant, c'est un livre qui a des qualités folles! La première est sa poésie et la beauté de la traduction. C'est un roman superbement écrit. Un roman de fantaisie envoûtant qui mérite la découverte. L'histoire est originale, belle et poétique.

En bref : amateurs de fantasy classiques, si vous souhaitez découvrir une fantaisie plus originale vous pouvez vous jeter sur ce livre, pour les autres, passez votre chemin et continuer dans le dur.

Le chat du bibliothécaire : Succès Mortel de Miranda JAMES.

Quelle fraîcheur et délicatesse ! C'est gentil, chaleureux et sympathique. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette enquête où Charlie et Diesel forment un duo de choc et où les personnages secondaires sont eux aussi intéressants. Le récit est bien tourné, on se retrouve nous même à devenir un peu comme Charlie et à essayer de résolver le mystère, en émettant nos propres théories et suspicions. Bien sur ce livre est un cosy mistery (Je ne savais pas que ce genre de littérature existait) c’est-à-dire qu’il pourrait se traduire par « enquête douillette » et désigne un sous genre du roman policier, sans violence explicite, bain de sang trop réaliste et aucune trace non plus de sexe, de drogue ou de rock n’roll. Des cadavres oui, mais sans saletés et avec une pointe d’humour. Mais  fan de fantaisies comme je le suis, cela fait du bien de lire un peu de soft pour changer de la violence.