La force des mots

Bonjour, cette nuit, j'ai fait un p.... de cauchemar. Je sais que la nuit notre inconscient travaille beaucoup pour accepter les soucis de la journée. Dans ce cauchemar, j'étais jeune et je servais de punshing ball à mes parents. Ma mère se servait de mon père pour que j'ai des raclées et quand mon père ne rentrait pas dans son jeu, c'est lui qui prenait. En fait, je dis que c'est un cauchemar, mais c'était la réalité. Toute mon enfance jusqu'à la naissance de ma sœur (j'avais 10 ans), mes parents m'avaient mais ils n'avaient pas eu la notice d'emploi d'un enfant. Mon père était militaire de carrière et comme il était sous-fifre, il en prenait plein la tronche toute la journée. Il ne pouvais pas riposter alors quand il rentrait à la maison, c'était une cocotte minute en pleine pression. Ma mère profitait de cette situation pour le remonter contre moi (j'étais jeune, je faisais des bêtises). Tous les soirs, j'avais droit à ma raclée à coup de ceinturon de l'armée. Je ne sais pas maintenant mais à ce temps là ils étaient solides et épais, plus les insultes (bonne à rien, saloperie,...). Bon mon éducation, c'était à la dure. Ma sœur est née et tout c'est arrêté. Moi, j'étais dure, féroce et n'en faisais qu'à mes idées, un vrai garçon manqué, je ne jouais qu'aux petites voitures, playmobil et légo. Ils m'ont sans s'en rendre compte conditionné pour ma vie future (solitaire, sauvage, bagarreuse, sale caractère,...). Mais après la naissance de ma sœur, ce n'était plus les coups mais une façon subtile de toujours me rabaisser, de me faire considérer comme une nulle. J'ai foutue mon adolescence en l'air, mes études, ma vie car j'étais une bonne à rien, mais je devais être maso car je suis toujours restée dans leur entourage nuisible. Je ne sais même pas s'ils s'en rendaient compte de l'aspect négatif que j'avais de la vie. Ma sœur leur donnait toute satisfaction car elle avait compris et rentrait dans le moule. Cela ne l'a pas empêché de se barrer à 18 ans, elle était moins bête que moi et avait compris que sa survie c'était loin d'eux. Moi j'ai mis des années à comprendre, le mal était fait, mais je suis partie à mon tour, à 600 kms d'eux. Mais j'ai été malade et ils sont arrivés comme Zorro. Ils avaient vieilli et ne partageaient plus les mêmes idées. Mon père était exaspéré du comportement de ma mère, c'est pour cela qu'ils ont divorcés 1 ans après. Bien sûr, moi, l'éponge, je me suis sentie coupable et j'ai portée la responsabilité de la situation. Après un AVC et ça, c'est super pour se reconstruire! En plus, ma mère est venue s'installer dans la région pour être proche de ses filles. Heureusement, elle a changé en bien et comprend mieux les choses. Mon père est restait là-haut et a une nouvelle amie. Je comprends maintenant pourquoi ils ne veulent plus se voir et vivre chacun de leur côté. Mais le mal a été fait sur moi et ma sœur, je pense, c'est pourquoi elle se défonce au travail, chez elle avec son gamin et son homme et évite les contacts fréquents avec ma mère. Moi aussi, j'ai mis le holà et essaie de reconstruire quelque chose sur les ruines avec l'aide de ma psychiatre, de ma psychologue et le traitement anti-dépressif. On me dit que je prends trop de médicaments mais avec l'anticoagulant, le traitement thyroïde, la tension et le traitement psy, il me les faut pour tenir le coup. C'est pour cela que maintenant je n'ai confiance qu'en mes chiens, car ils ne jugent pas et me soutiennent toujours. Ils m'entourent de leur présence. Quand j'ai affaire à des humains, je suis sur le qui-vive et il m'a fallu des années pour refaire un peu confiance. Aujourd'hui, je vis ma vie et la défends dès qu'on m'approche de trop près. Et surtout j'essaie de vivre sans béquilles et en étant fière de moi.

Bj Warfarine,
Pas facile tt cela et pas facile de ne pas prendre de médicaments.
J'en prends bcp aussi.
Je suis contente pour toi que tu sois fière de toi.
Comme tu as pu le voir pour moi, cela prend des années.

Coucou à tous et toutes.
Je vous souhaite une bonne année et surtout une bonne santé.

A plusieurs reprises, quand j'ai amené maman voter, j'ai revu une ancienne copine de mon ancien collège.
La dernière fois que l'on s'est vues en cette occasion, on a échangé nos numéros de téléphone portable et on a dit que l'on allait se faire une petite sortie avec sa soeur qui était dans ma classe en 3ème.
Samedi, je les ai revues ; on a passé l'apm ensemble et les retrouvailles au bout de 35 ans ont été très émouvantes.
En plus on a des points communs.
C'était super sympa.

Bon apm.

Bonsoir, les amis, c'est ce qu'il y a de mieux. Jusque là, j'étais toujours très réservée par rapport aux autres. Depuis l'AVC, je suis plus ouverte et discute plus facilement. Mon caractère a changé en mieux dans un sens, bon il y a toujours la méfiance mais elle est un peu atténuée. Je dis plus facilement les choses sans qu'on me tire les vers du nez. Même qu'au début, je disais les choses sans prendre de gant et je ne me rendais pas compte des fois du mal que cela pouvait occasionner. Maintenant je fais plus attention car en fréquentant des gens malades ou sensibles, j'ai appris la délicatesse, les petites attentions qui font plaisir et surtout à respecter les autres dans leurs idées ou leur façon de faire. Je ne fais plus le chien dans un jeu de quille mais m'adapte à la personnalité des gens qui m'entourent. En agissant ainsi je me rends compte que les autres viennent plus facilement vers moi et je suis surprise qu'on me dise que l'on m'apprécie. C'était une facette de la vie en collectivité que je ne connaissais pas, on ne me l'avais jamais apprise. Dommage qu'il est fallu toutes ces épreuves et ce temps passé pour découvrir cela, mais maintenant c'est compris et j'essaie de l'appliquer dans la vie de tous les jours dès fois avec plus ou moins de succès car j'ai encore des progrès à faire. 

tu es géniale warf et je taime beaucoup.tu es attachante.bises à toi et tes toutous.

La dureté de la vie m'a amélioré mais je sais qu'il y a encore du chemin à faire.

Je suis contente pour toi Warfarine.

A plusieurs reprises, quand j'ai amené maman voter, j'ai revu une ancienne copine de mon ancien collège.
La dernière fois que l'on s'est vues en cette occasion, on a échangé nos numéros de téléphone portable et on a dit que l'on allait se faire une petite sortie avec sa soeur qui était dans ma classe en 3ème.
Samedi, je les ai revues ; on a passé l'apm ensemble et les retrouvailles au bout de 35 ans ont été très émouvantes.
En plus on a des points communs.
C'était super sympa.

bonjour,

belle histoire angelina.

que de bonheur vous avez du avoir cette journée partagée.

il faut éspérer qu'il y en aura d'autres

bonne journée.

Merci Verlap.
Oui, on va se revoir.

Que la force des mots est importante !!!
En effet, dimanche , j'étais très mal car cela faisait 12 jours que j'étais chez maman sans arriver à lui parler et je le lui ai dit avant-hier dimanche soir.
Il était temps car je partais hier chez moi pour reprendre le travail.
Pendant presqu'1 heure, je n'ai réussi à parler que de banalités.
Ensuite, j'ai quand même réussi à lui dire que je lui avais complètement pardonné depuis le 24 octobre.
On a un peu discuté puis elle a dormi.
Je lui dirai le reste de mes progrès petit à petit.
Le plus dur pour moi est fait.
Maman m'a dit qu'elle était contente pour elle car c'est une très bonne nouvelle.
En effet, depuis quelques temps, je lui parlais surtout des gifles qu'elle m'avait "mises" ; donc du négatif et pas très peu de toutes les choses positives qu'elle m'avait "données" comme les sorties, etc...
Elle était soulagée par cette bonne nouvelle.
Maman m'a dit qu'elle était aussi très contente pour moi et je lui ai dit que cela m'avait énormément soulagée de lui parler.
En effet, je me sentais bcp mieux physiquement et moralement une fois que je le lui avais dit (même si les douleurs et la fatigue sont tjs aussi présentes).
Cela lui a fait du bien aussi de me savoir avec un meilleur moral.

J'étais contente de mes vacances passées chez maman et maman aussi.
On a passé de bons moments ensemble malgré sa gastro, son rhume et les problèmes d'aide ménagère.
C'était sympa pour nous 2.

Coucou Angelina,

ça fait longtemps .....je t'ai toujours lue sans avoir le temps de te répondre

Je suis contente du contenu de ce dernier message, tu vois les choses finissent toujours par s'arranger

J'espère que les douleurs qui, inévitablement, engendrent cette fatigue vont finir par s'apaiser

Bon courage et belle fin de journée

Bonsoir, c'est vrai que de parler apaise les tensions. Angelina, je suis contente pour vous. Vous avez bien avancé. Il faut continuer sur cette voie.

Moi aussi, à Noël, avec mon père, on a discuté du divorce de mes parents. Il m'a expliqué des choses que je ne savais pas et j'ai réussie à lui dire que malgré mon âge, cela m'avait fait mal. Et lui avouée que la vente du pavillon où ils habitaient m'avait aussi peiné. Il m'a dit que lui aussi cela lui avait fait mal mais que cela avait été nécessaire. C'est rare quand on discute comme ça tous les deux.