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Chirurgie sans hospitalisation : les raisons du retard français
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Copinegâteaux, dans mon assos' ce sont les auxiliaires, infirmières et aides soignants qui géront si nous sommes en retard. On envoie alors généralement des messages vocaux par sms, car ils permettent contrairement aux appels de ne pas faire "courir" la personne handicapée vers son téléphone, pour les professionnels de gagner du temps, et surtout ils permettent aux patients d'accéder plus facilement à leur message avec leur synthèse vocale Quand par contre c'est une erreur de planning (mais sincèrement chez nous c'est rare) ce sont les chargés de planning qui préviennent, il faut bien qu'elles assument leurs erreurs
Cathy, c'est ce que j'ai dis à un patient ce matin, chez qui j'ai fais 20 minutes de plus d'intervention (comme les 3/4 du temps chez cette personne) alors qu'il m'avait fais la remarque que j'étais arrivée avec 5 minutes de retard. Sauf qu'à domicile on peut être en retard pour tellement de raisons (embouteillages, accident, problèmes de stationnement, déviation...) et puis quand on reste plus longtemps chez un patient c'est toute notre tournée qui est fichue car généralement on ne peut pas rattraper le retard ou sinon c'est que l'on bacle les soins et c'est pas mon truc.
Dans mon assos' le service soins est ouvert de 6h à 13h et de 18h à 21h et le service accompagnement de 6h du mat' à 2h du mat, bien sûr 7j/7j (parce que les personnes ayant un handicap ont aussi le droit de sortir sans être obligatoirement couché à 19h comme dans énormément d'assos' - d'où encore plus ma fierté de bosser pour une association dans le fonctionnement et l'organisation est intelligente et spécialisée dans le handicap ce qui est rarement le cas)
Utilisateur désinscrit
Je previens egalement mes patients en cas de retard important .Je suis en general toujours ponctuelle et du coup , ce sont parfois eux qui s inquietent et m appellent si je suis en retard !
Nous intervenons de 7h a 21h30 .Les patients ne sont pas recouches a 16 h ou leves a 6 h .C est une heresie .C est un choix de fonctionnement aussi .Il arrive aussi que l on intervienne la nuit si une pompe sonne par exemple .
Nous ne sommes pas parfaites c est sur mais nous essayons de faire au mieux car nous aimons notre boulot et les relations que l on tisse avec certains valent bien ts les sacrifices . Il y aussi des " chieurs " qui nous pourissent la vie , ne sont jamais contents , nous agressent meme ...et la , on voudrait tout claquer ..mais on tient , on y revient encore et encore ...parce qu on est faites pour ca , tout simplement ...
copinegateaux
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copinegateaux
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Ami
nous ces les erreurs de planning l auxilliaire n etait pas attendu dans la maison d avant l auxilliaires avait une autre personne a ma place a 7h et moi j etait marquer a 8h 45 et cela est souvent
Utilisateur désinscrit
Fanny, je précise juste, si on lève certains patients à 6h c'est à leur demande, car ce sont des étudiants qui ont cours à 7h30 (à la fac) ou des patients qui travaillent et du coup ont des horaires de transport... de même pour les couchers si on les fait aussi tardifs c'est pour que les jeunes (lol) puissent aller en boîte, au resto, au ciné avec leurs potes, pour que les parents de famille puissent être au maximum avec leur conjoint et enfants. A l'inverse le soir, on couche d'abord les enfants puis les patients qui ont un travail et les patients qui le demandent tout simplement. Mais bizarrement le week end il faudrait lever tout le monde à 10h-11h
Merci pour ton mp qui me touche beaucoup
Utilisateur désinscrit
Oui..je suis d accord avec toi ..je parlais d heresie lorsque certaines vont lever des petits papys mamies et leur faire la toilette a 6 h du mat ou les recoucher a 16 h ..
Pour les autres , on s adapte ..mais on essaye aussi de leur faire comprendre que nous aussi , nous avons besoin de repos parfois
Utilisateur désinscrit
bonsoir personnellement je suis d'accord avec mocouk il est vrai qu'il y a des personnes qui prennent les infirmières pour leur boniches il faut y mettre termes j'ai souvent a faire à elles et je les respectent
copinegateaux
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copinegateaux
Dernière activité le 09/11/2024 à 23:44
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Ami
en ce moment je ne suis pas tres contente a cause des jeudis feriee moi j ai les douches mardi et jeudi alors j ai un douche par semaine l autrejour j ai telephone pour avoir une autre douche dans la semaine ont ma renvoyer me faire ballader comme quoi que si je n etait pas contente fallait que j aille voir ailleurs les douches de vos patients vous les donner a quelle heures
Utilisateur désinscrit
y'a pas d'heures, ça dépend du souhait des patients et des disponibilités. Pour ma part c'est différent car dans mon service de soins, férié ou pas c'est pareil il y a 3 tournées de soins quand même, car les personnes handicapées que l'on soigne ne peuvent vraiment pas "se débrouiller" seules.
Néanmoins, dans le service accompagnement dans lequel je travaille aussi, (même si nous assurons quand même un passage si la personne le souhaite), nous restreignons le temps d'intervention d'une 1/2h à 1h en moins selon le temps habituel (exemple 1h pour une personne ayant 2h habituellement, nous considérons les fériés comme les dimanches, pour, à défaut de faire une douche, faire au moins une toilette digne de ce nom)
Normalement ils se doivent (dans toute assos' sérieuse en tous cas) de te proposer un autre jour de remplacement, dans le cas du jeudi férié, ils auraient dû te proposer le vendredi
copinegateaux
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copinegateaux
Dernière activité le 09/11/2024 à 23:44
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Ami
merci mocouk il me la propose a 15 h l apres midi sachant que j ai beaucoup de mal a me deshabiller alors le matin je m habille toute seule je me tortille dans tout les sens pour le faire il y a des personnes qui ont 3 ou 4 douches semaine et ce n est pas indispensable pour une fois il pourrait leurs en faire saute une cher nous nous avons une dame de 65 ans qui avait l habitude d en prendre tout les jours ont lui en fait 6 par semaine
Utilisateur désinscrit
Je ne vais pas être glamour, mais nous privilégions les douches dans nos services car ce sont des personnes qui sont assises toute la journée donc la sueur va dans les plis, donc pour des questions d'hygiène...
Ce n'est pas sérieux de proposer une douche à 15h, au pire on la propose le soir, mais pas en milieu de journée
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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La chirurgie ambulatoire est devenue une priorité. En effet, Marisol Touraine a annoncé que dès 2016 la moitié des patients devront sortir de l'hôpital ou de la clinique le jour même de l'opération. Mais même en atteignant ce taux, la France restera encore à la traîne par rapport aux pays scandinaves, où 70 % des opérations sont réalisées en chirurgie ambulatoire.
Malgré une certaine mobilisation depuis les années 1990, la France n'arrive pas à combler son retard. «En 2013, 42,3 % des interventions chirurgicales se sont pratiquées en ambulatoire», déclare au Figaro le Pr Corinne Vons, présidente de l'Association française de chirurgie ambulatoire (Afca). Pourtant, cette chirurgie, qui se pratique dans la journée, sans hébergement à l'hôpital, présente bien des avantages par rapport à l'hospitalisation traditionnelle. «La chirurgie ambulatoire diminue le risque d'infections nosocomiales, de phlébites et d'états confusionnels des personnes âgées, conséquence fréquente lors d'une hospitalisation», explique le Dr Gilles Cuvelier, chirurgien urologue à Quimper. Pour le malade, elle présente surtout l'avantage de rentrer chez soi, dans un environnement familier, le soir même de l'intervention. Des bénéfices qui n'échappent pas aux Français puisque, dès 2007, huit sur dix se disaient prêts à recourir personnellement à la chirurgie ambulatoire, selon une enquête de l'Assurance-maladie.
Une révolution culturelle
Alors pourquoi, malgré ce plébiscite, cette pratique a-t-elle autant de mal à s'imposer? C'est que l'avènement de la chirurgie ambulatoire bouleverse l'hôpital traditionnel. C'est une véritable révolution culturelle. Depuis des années, nous raisonnons en capacité d'hébergement, c'est-à-dire en nombre de lits, véritable mètre étalon du milieu hospitalier. Résultat: nos hôpitaux et cliniques sont d'immenses réservoirs de lits, ruineux lorsqu'ils sont vides. «Un lit, c'est en moyenne 100 mètres carrés. Or un mètre carré représente pour l'établissement une dépense de 1 000 euros par an. Un lit vide coûte donc de l'argent à l'hôpital», analyse le Dr Gilles Bontemps, directeur associé de l'Anap, agence publique dont l'objectif est d'améliorer l'organisation et la performance des hôpitaux. C'est aussi au nombre de lits que se mesure le pouvoir d'un chef de service…
Mais au-delà de ces considérations d'argent et de pouvoir, ne plus héberger le malade signifie aussi un chambardement organisationnel. «Vous devez vous centrer sur le patient plutôt que sur le médecin et sur le système d'hébergement», explique le Dr Jean-Patrick Sales, chirurgien et directeur de l'évaluation médicale et économique à la Haute Autorité de santé (HAS). Lorsque le malade est hébergé à l'hôpital, le médecin et l'ensemble de l'équipe soignante l'ont «sous la main». Ils passent le voir après l'opération, le font attendre en fonction des aléas du service, le transportent en salle d'opération sur un brancard…
«Une chirurgie de l'excellence»
La même opération en chirurgie sans hébergement va imposer une organisation parfaitement cadencée pour éviter tout retard. «Il s'agit de prendre en charge, dans un temps limité à douze heures maximum, un patient pour une intervention chirurgicale tout en s'assurant qu'il a toutes les conditions requises en postopératoire pour le rendre “apte à la rue”», explique le Dr Gilles Bontemps. Ce qui signifie que l'équipe soignante doit avoir envisagé tous les risques postopératoires, veillé à une bonne prise en charge de la douleur et fait en sorte que le patient soit autonome très rapidement. «La chirurgie ambulatoire est un processus de soins centré sur l'organisation et la gestion des risques», insiste le Dr Didier Sciard, anesthésiste à l'hôpital de Dreux.
Peut-on néanmoins renvoyer tous les patients chez eux après une opération? «Il y a peu de limites du côté des patients. Par exemple, si un centenaire doit être opéré d'une cataracte, il vaut mieux pour lui qu'il ne passe que quelques heures à l'hôpital», explique le Dr Sales. «La seule limite, c'est l'isolement. Mais cela concerne moins de 10 % des patients», ajoute le Pr Jean-Pierre Triboulet, ancien président de l'Afca. Parallèlement, les progrès technologiques repoussent les limites des opérations réalisables en ambulatoire. Des opérations de plus en plus lourdes sont pratiquées selon cette méthode: ablation de la vésicule sous cœlioscopie, prothèse totale de la hanche et du genou, chirurgie de l'obésité, appendicectomie… Demain, rien n'empêchera de réaliser 80 % des opérations en chirurgie ambulatoire.«Qui n'est surtout pas une chirurgie low-cost, mais bien une chirurgie de l'excellence», insiste le Pr Corinne Vons.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/09/22327-chirurgie-sans-hospitalisation-raisons-retard-francais