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Chirurgie sans hospitalisation : les raisons du retard français
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Attention a ce que l on veut nous faire croire : la chirurgie ambulatoire reduit le risque de complications ...c est faux .La difference est que les complications ne surviennent plus a l hopital mais a domicile et les consequences peuvent etre bien plus graves .
On fait sortir des patients parfois bien trop tot , non stabilises .Certes , le risque infectieux est diminue mais les risques tromboemboliques sont les mm , ainsi que les risques hemorragiques et je ne parle mm pas de la douleur ..
GIGI
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GIGI
Dernière activité le 23/11/2024 à 06:27
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Ami
Tout à fait d'accord avec toi
Utilisateur désinscrit
d'accord avec vous aussi surtout pour les régions ou l'hôpital est loin, si il faut presque une heure pour le rejoindre en cas de probleme cela peut avoir de graves conséquence. bien sur ça ferait baisser les coûts mais si plus de malades hospitalisés plus besoin d'infirmieres, d'aides soignantes, de personnel d'entretien etc .. donc encore des personnes mises au chômage ...
Utilisateur désinscrit
Par contre , beaucoup plus de boulot pour ceux qui interviennent a domicile .Mais on herite de patients douloureux et mal cadres qui necessitent une surveillance accrue .
Toupou
Bon conseiller
Toupou
Dernière activité le 22/10/2024 à 05:30
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Ami
Je suis tout à fait POUR les interventions ambulatoires selon l'importance de l'opération évidemment et l'état de santé du patient outre la chirurgie à pratiquer. Privilégier PRINCIPALEMENT l'anesthésie locale... Je dis cela car je suis définitivement "allergique" aux anesthésies générales: Chocs anaphylactiques! Je change" 2 secondes" de sujet mais je ne comprends pas qu'on ne teste pas systématiquement les personnes qui subissent une anesthésie générale. L'ambulatoire permet de revenir chez soi dans un meilleur confort pour le physique et le moral APRÈS examens, surveillance médicale...Une sortie avec une ordonnance bien rédigée (Infirmiers si nécessaire pour soins à domicile, calmants, traitements...) En cas de problèmes le patient est gardé en observation, de toute façon (j'espère). MAIS le danger serait de privilégier l'ambulatoire pour des raisons purement financières... Les "lourdes" opérations seront toujours pratiquées en hospitalisation traditionnelle. Donc ce sujet est à traiter au cas par cas. De nombreux hôpitaux ferment, maternité également. Quant aux assurances ils est important de prendre les "remboursements" en compte. Les maladies nosocomiales et les "soucis" de confusion mentales (personnes âgés ou très fragiles) sont diminués bien que les contrôles sanitaires devraient être vraiment appliqués... Je suis en accord avec vos "idées" quant au chômage, au régions mal desservies, au coût, chambres avec lits vides etc. On nous soumet des frais d'hospitalisation, des coûts pour les hôpitaux désertés qui n'ont pas lieu d'être... Le déficit de la sécu est un leurre, on nous culpabilise d'être malade c'est révoltant! Il faudrait alléger d'autres budgets moins importants QUE de gaspillage (je suis apolitique)! DONC les 2 formules d'hospitalisation sont à retenir selon les cas! Je préfère l'ambulatoire si je dois ou peux choisir... Voilà, je pense que la France va changer de tradition culturelle, décisions chef de service,personnels de santé, politiques je m'explique "mal" mais je pense que TOUT CELA n'est pas SI compliqué, il suffirait de bon sens! Je suis peut être idéaliste mais j'ai passé TELLEMENT de TEMPS dans les hôpitaux (de quoi écrire un roman!!! eheheh) que mon point de vue ne peut se contenter du "rabâchage" sur le fameux trou de notre sécu qu'on veut certainement nous supprimer!!!! Pas le trou, je parle des remboursements...
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TOUPOU
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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Quand on vit à la campagne, le problème est le post opératoire et l'hospitalisation à domicile.
Mes beaux-parents vivent chez eux et n'ont pas envie que ça change. Mon beau-père a 90 ans, il est, maintenant, mal voyant, mal entendant et se déplace très difficilement dans la maison.
Il n'y a pas de service d'accompagnement, pour la toilette on est obligé de le faire faire à l'infirmière, comme si c'était son travail ! Elles se relaient et ne peuvent venir qu'après 11 h . Heureusement, c'est un gros dormeur, mais quand même. Il n'y a personne pour le mettre au lit, ma belle-mère doit le faire, elle a 89 ans et elle est épaisse comme un coton tige ! C'est aussi elle qui doit le changer dans la journée. Elle est épuisée. J'aimerais bien pouvoir les aider mais en fauteuil ... et ils n'ont pas d'autre famille.
Ce n'est qu'un exemple, j'en parle parce que je connais, bien d'autres personnes auront d'autres exemples de situations difficiles dans les zones rurales.
Je pense, qu'une fois de plus, on fait les choses à l'envers, rien n'est prêt pour la prise en charge des malades et opérés à la sortie de l'hôpital.
Je suis tout à fait pour les opérations en ambulatoire, à condition que le suivi soit prévu.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
C'est aussi le boulot d'une infirmière de faire la toilette, quand il s'agit d'un acte infirmier. Les infirmières ne peuvent pas déléguer toutes les toilettes aux aides soignantes puisque les aides soignants ne peuvent pas faire tous les soins. Peut être que dans ton cas elle le fait alors qu'elle ne "devrait pas" mais parfois ça fait partie de leur boulot aussi. Tout comme les aides soignants font aussi autre chose que des toilettes
scoobidoo
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scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
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C'est l'infirmière qui lui fait tout simplement parce qu'il n'y a pas d'auxiliaire de vie dans son village ! C'est un peu plus grand chez moi et c'est une auxiliaire de vie qui m'aide pour la mienne.
Quoi qu'il en soit, ce dont je parlais c'était de la difficulté d'avoir un suivi post opératoire quand on vit à la campagne.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Ne te sens pas offensée dès que je dis quelque chose, je n'ai rien contre toi moi. J'ai bien précisé "peut être que dans ton cas..." Par contre peut être pourrait il embaucher quelqu'un en gré à gré, il y a certains avantages à cela
Utilisateur désinscrit
C est bien le boulot d une infirmiere de faire les toilettes .Seulement , cela prend du temps et nos journees de travail sont longues .J en fais une bonne dizaine par jour , plus ou moins lourdes en plus des soins infirmiers .A la campagne , c est pire a cause des distances a parcourir entre chaque patient .
La chirurgie ambulatoire , oui mais seulement pour de la petite chir . Et le but est essentiellement un gain d argent car une journee d hospit coute tres cher , surtout en chirurgie .
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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La chirurgie ambulatoire est devenue une priorité. En effet, Marisol Touraine a annoncé que dès 2016 la moitié des patients devront sortir de l'hôpital ou de la clinique le jour même de l'opération. Mais même en atteignant ce taux, la France restera encore à la traîne par rapport aux pays scandinaves, où 70 % des opérations sont réalisées en chirurgie ambulatoire.
Malgré une certaine mobilisation depuis les années 1990, la France n'arrive pas à combler son retard. «En 2013, 42,3 % des interventions chirurgicales se sont pratiquées en ambulatoire», déclare au Figaro le Pr Corinne Vons, présidente de l'Association française de chirurgie ambulatoire (Afca). Pourtant, cette chirurgie, qui se pratique dans la journée, sans hébergement à l'hôpital, présente bien des avantages par rapport à l'hospitalisation traditionnelle. «La chirurgie ambulatoire diminue le risque d'infections nosocomiales, de phlébites et d'états confusionnels des personnes âgées, conséquence fréquente lors d'une hospitalisation», explique le Dr Gilles Cuvelier, chirurgien urologue à Quimper. Pour le malade, elle présente surtout l'avantage de rentrer chez soi, dans un environnement familier, le soir même de l'intervention. Des bénéfices qui n'échappent pas aux Français puisque, dès 2007, huit sur dix se disaient prêts à recourir personnellement à la chirurgie ambulatoire, selon une enquête de l'Assurance-maladie.
Une révolution culturelle
Alors pourquoi, malgré ce plébiscite, cette pratique a-t-elle autant de mal à s'imposer? C'est que l'avènement de la chirurgie ambulatoire bouleverse l'hôpital traditionnel. C'est une véritable révolution culturelle. Depuis des années, nous raisonnons en capacité d'hébergement, c'est-à-dire en nombre de lits, véritable mètre étalon du milieu hospitalier. Résultat: nos hôpitaux et cliniques sont d'immenses réservoirs de lits, ruineux lorsqu'ils sont vides. «Un lit, c'est en moyenne 100 mètres carrés. Or un mètre carré représente pour l'établissement une dépense de 1 000 euros par an. Un lit vide coûte donc de l'argent à l'hôpital», analyse le Dr Gilles Bontemps, directeur associé de l'Anap, agence publique dont l'objectif est d'améliorer l'organisation et la performance des hôpitaux. C'est aussi au nombre de lits que se mesure le pouvoir d'un chef de service…
Mais au-delà de ces considérations d'argent et de pouvoir, ne plus héberger le malade signifie aussi un chambardement organisationnel. «Vous devez vous centrer sur le patient plutôt que sur le médecin et sur le système d'hébergement», explique le Dr Jean-Patrick Sales, chirurgien et directeur de l'évaluation médicale et économique à la Haute Autorité de santé (HAS). Lorsque le malade est hébergé à l'hôpital, le médecin et l'ensemble de l'équipe soignante l'ont «sous la main». Ils passent le voir après l'opération, le font attendre en fonction des aléas du service, le transportent en salle d'opération sur un brancard…
«Une chirurgie de l'excellence»
La même opération en chirurgie sans hébergement va imposer une organisation parfaitement cadencée pour éviter tout retard. «Il s'agit de prendre en charge, dans un temps limité à douze heures maximum, un patient pour une intervention chirurgicale tout en s'assurant qu'il a toutes les conditions requises en postopératoire pour le rendre “apte à la rue”», explique le Dr Gilles Bontemps. Ce qui signifie que l'équipe soignante doit avoir envisagé tous les risques postopératoires, veillé à une bonne prise en charge de la douleur et fait en sorte que le patient soit autonome très rapidement. «La chirurgie ambulatoire est un processus de soins centré sur l'organisation et la gestion des risques», insiste le Dr Didier Sciard, anesthésiste à l'hôpital de Dreux.
Peut-on néanmoins renvoyer tous les patients chez eux après une opération? «Il y a peu de limites du côté des patients. Par exemple, si un centenaire doit être opéré d'une cataracte, il vaut mieux pour lui qu'il ne passe que quelques heures à l'hôpital», explique le Dr Sales. «La seule limite, c'est l'isolement. Mais cela concerne moins de 10 % des patients», ajoute le Pr Jean-Pierre Triboulet, ancien président de l'Afca. Parallèlement, les progrès technologiques repoussent les limites des opérations réalisables en ambulatoire. Des opérations de plus en plus lourdes sont pratiquées selon cette méthode: ablation de la vésicule sous cœlioscopie, prothèse totale de la hanche et du genou, chirurgie de l'obésité, appendicectomie… Demain, rien n'empêchera de réaliser 80 % des opérations en chirurgie ambulatoire.«Qui n'est surtout pas une chirurgie low-cost, mais bien une chirurgie de l'excellence», insiste le Pr Corinne Vons.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/05/09/22327-chirurgie-sans-hospitalisation-raisons-retard-francais