Des facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle à part égale dans le développement de troubles schizophréniques.
Une personne dont un parent proche est atteint de schizophrénie est 10 fois plus susceptible d'être atteint de schizophrénie que la population générale.
Des gènes de susceptibilité ont été identifiés : ils ne provoquent pas la schizophrénie avec certitude mais augmentent le risque que celle-ci se développe. Il est donc parfaitement possible de posséder les formes incriminées de ces gènes sans que la maladie ne survienne.
Cependant, quand un jumeau monozygote (« vrai jumeau ») est atteint, son jumeau, pourtant identique génétiquement, a « seulement » 50% de risque de développer la maladie, ce qui montre l’implication d’autres facteurs, probablement environnementaux.
Autres raisons possibles du développement de la schizophrénie
Les modèles neuro-biologiques s’appuient sur l’hypothèse d’un excès de dopamine dans certaines zones cérébrales.
Des études utilisant l’IRM sur l’anatomie du cerveau et son fonctionnement ont montré des anomalies en cas de schizophrénie. Cependant, ces anomalies étaient peu visibles chez les patients dont la maladie venait de survenir. Il est donc difficile de savoir si ces modifications sont une cause ou une conséquence des troubles schizophréniques.
Plusieurs facteurs ont montré une association entre l’environnement de vie, l’usage de drogues ou le stress prénatal et la schizophrénie. D’autres pistes sont étudiées comme l’influence de la saison, du lieu de naissance ou encore le rôle de certaines infections virales durant la grossesse.
Dernière mise à jour : 12/12/2019
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