La dépendance à la drogue est souvent liée à un traumatisme ou à une souffrance psychologique. Cette dépendance se manifeste par des réactions physiques qui font que le malade ne peut se passer de la drogue. Le phénomène de dépendance n’est cependant pas immédiat. Il arrive progressivement et l’individu ne peut alors plus se passer de la drogue.
Les dépendances à la drogue peuvent être de deux types. Il y a la dépendance à ce qu’on appelle les « drogues dures » qui englobent, entre autre, la cocaïne, l’héroïne, le LSD, le crack ainsi que les amphétamines. Les « drogues douces » sont la deuxième catégorie de drogues et on y retrouve notamment le tabac et le cannabis, aussi appelé haschich ou marijuana. Le terme « drogue douce » est parfois critiqué par la communauté médicale et les associations de patients.
La dépendance à la drogue touche plus fréquemment les hommes que les femmes. Bien qu’elle puisse arriver à toute période de la vie d’un individu, la dépendance à la drogue touche en particulier les jeunes entre 16 et 30 ans. Souvent débutée comme un test ou un défi, la consommation de drogue peut évoluer en dépendance sans que le sujet ne s’en rende toujours compte.
En outre, la dépendance à la drogue a des conséquences directes sur le fœtus lorsque la mère enceinte est consommatrice régulière de ce type de substances. L’enfant à naître pourra présenter des retards en terme de développement mais aussi une dépendance à la drogue qui aura été transmise par la mère. En effet, le fœtus, lors de sa croissance et de son évolution, aura été accoutumé, via le placenta, à la drogue.
En savoir plus sur la dépendance à la drogue
La dopamine a un rôle prépondérant dans le phénomène de dépendance à la drogue. Ce neurotransmetteur est un composant chimique créé par les neurones et responsable de la sensation de plaisir. La dopamine est donc produite par le cerveau pour distinguer les expériences plaisantes. C’est une sorte de récompense face à un élément agréable.
Dans le cadre de la dépendance à la drogue, c’est la recherche de cette sensation de plaisir qui amène les malades à consommer toujours plus de drogue. Les personnes dépendantes, en consommant des drogues, sollicitent leur cerveau pour qu’il produise plus de dopamine. Mais à terme, le cerveau ne peut fabriquer suffisamment d’endorphines (hormone qui crée la sensation de bien-être) pour satisfaire la demande des dépendants. L’apport de la drogue va alors suppléer au manque. Plus la situation dure, plus le malade devra consommer de grandes quantités de drogue car il développera un sentiment d’accoutumance. La dose habituelle de drogue ne suffira alors pas à lui procurer la sensation de plaisir qu’il recherche.
C’est la dépendance à la drogue qui s’installe. Si le malade stoppe sa consommation, ou l’arrête pendant un moment, il ressentira alors une sensation de manque.
Dernière mise à jour : 20/11/2017
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