Chalazion
L’inflammation peut aussi toucher plusieurs glandes de Meibomius. La principale cause du chalazion est une inflammation oculaire, responsable de l’obstruction du canal sécréteur des glandes de Meibomius.
Lorsque le canal qui draine une glande de Meibomius se bouche, cela provoque la rétention du pus à l’intérieur de la glande : les sécrétions produites, ne trouvant pas d’issue vers l’extérieur, s’accumulent de manière excessive à l’intérieur du conduit glandulaire jusqu'à donner naissance à une petite bosse (granulome), similaire à un kyste.
Le chalazion est caractérisé par la présence d’un petit kyste solide sur le bord des paupières. C’est l’unique signe qui permet de reconnaitre l’infection sans équivoque. Le chalazion correspond dans la plupart des cas à une infection bénigne : cependant, dans de très rares cas, le kyste cache une lésion cancérogène.
Dans la plupart des cas, les patients affectés de chalazion ne relèvent pas de symptômes particuliers : en plus de la douleur, le kyste peut procurer une sensation de lourdeur de la paupière, souvent lorsque le chalazion atteints des dimensions importantes. La présence éventuelle de douleurs, de rougeurs et d’hyper-larmoiement qui accompagnent le chalazion s’explique par la présence probable d’une bactérie ou encore d’un virus.
Lorsque le chalazion est provoqué par une blépharite, il peut se former de petites croûtes entre les cils, jusqu’à entrainer des démangeaisons sur le bord des paupières et des brûlures.
Le principal problème causé par le chalazion est de nature esthétique car il se développe sur les bords des paupières, ce qui le rend très visible.
En savoir plus sur le chalazion
Même s’il arrive que le chalazion disparaisse sans nécessiter de traitement, cela reste rare. Le meilleur traitement du chalazion est la chirurgie. L’opération permet de retirer le kyste en totalité. Lorsque c’est nécessaire, l’opération chirurgicale peut aussi être complétée par une thérapie topique qui prévoit l’application de pommades ophtalmiques et de collyres à base de cortisone et/ou d’antibiotiques pour combattre ou prévenir une éventuelle infection.
Sources : Institut de l'oeil des Laurentides
Publié le 2 juil. 2018