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Patients Dépendance à l'alcool
Alcoolisme : trois traitements ouvrent le marché
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Utilisateur désinscrit
Les laboratoires se frottent d'avance les mains...
La santé est un Marché.....la mort est un Marché.....l'élevage est un Marché.....la vie ? et si on jouait à "qui-perd-gagne' ?"
Serena
Utilisateur désinscrit
mdr
Utilisateur désinscrit
Oubli du Marché (sur cette page) des médicaments. Roulette russe, ça marche ou pas....."p'têt binq oui, p'têt binq non". En somme, c'est comme la vie : on est malade ou on l'est pas.
Je crois que je divague...comprends plus ce que j'écris alors me faire comprendre des autres ....gloups !! "docteur, j'vais pas bien, c grave hein ?"...."mais non, ça se soigne très bien de nos jrs...revenez me voir régulièrement on adaptera le traitement en fonction de votre adaptation personnelle"...
MDR
Serena
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Julien
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Julien
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Avec l'arrivée de ces nouveaux traitements, c'est un nouveau marché qui émerge. 15 millions d'Européens souffrent de dépendance à l'alcool.
Bonne nouvelle pour les personnes souffrant d'une dépendance à l'alcool. Trois nouveaux traitements ciblant cette dépendance ont fait ou feront bientôt leur entrée sur le marché. Le laboratoire danois Lundbeck a obtenu le 19 septembre le remboursement du Selincro (nalmefene) en France. Ce traitement ne vise pas l'abstinence mais la réduction de la consommation pour les alcooliques sévères, c'est-à-dire qui boivent plus de 6 verres par jour pour les hommes et 4 verres pour les femmes. «Notre traitement supprime l'envie irrépressible de boire après quelques verres», explique Nicolas Giraud, patron du laboratoire en France.
L'Alcover du laboratoire français D & A, qui déposera sa demande d'autorisation de mise sur le marché en novembre, pourrait être commercialisé en 2016. explique Patrice Debrégeas, président de
D & A.
Enfin, un autre français, Ethypharm, mène des études sur le baclofène. La popularité de ce décontractant musculaire traditionnellement utilisé dans le traitement de la sclérose en plaques a explosé en 2008 avec le livre d'Olivier Ameisen, un cardiologue devenu alcoolique qui racontait comment, en s'administrant ce médicament, il avait supprimé son envie de boire. Les résultats d'études sur l'efficacité du baclofène seront publiés en novembre. Mais le traitement est déjà prescrit au cas par cas à des patients alcooliques.
10 % des patients traités
Avec l'arrivée de ces nouveaux traitements, c'est un nouveau marché qui émerge. Les traitements utilisés depuis cinquante ans, Antabuse ou Esperal, peu efficaces, n'ont convaincu ni les patients, ni les grands laboratoires. Leur chiffre d'affaires global est de l'ordre de 100 à 150 millions d'euros.
Par ailleurs, la recherche sur la dépendance à l'alcool a été longtemps oubliée avant d'être reprise en main par des laboratoires de taille moyenne (Lundbeck) ou très petite (D & A et Ethypharm). La population victime de ce fléau croissant qui entraîne des détériorations physiques, psychologiques et sociales est pourtant vaste.
Elle est estimée à 15 millions de personnes en Europe. En France, 1,5 à 2 millions de personnes sont dépendantes, et 280.000 seraient des alcooliques sévères. Mais 10 % seulement des patients sont traités. «L'alcool est la première cause d'hospitalisation avec plus de 800.000 séjours en 2011», affirme le professeur Michel Reynaud, psychiatre à l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Le prix des traitements varie fortement d'un laboratoire à l'autre. Il s'élève à 3,60 euros par jour, à raison d'une prise tous les deux jours pendant au moins six mois pour le Selincro. L'Alcover, déjà commercialisé depuis vingt ans en Italie et en Autriche, y est vendu 9 euros par prise quotidienne, pour une durée équivalente. D & A mise, pour ce traitement, sur un chiffre d'affaires de l'ordre de 300 millions d'euros en Europe dans trois ou quatre ans, en s'adressant à 50.000 patients en France et 150.000 dans le reste de l'Europe.
Ces traitements sont aussi une bonne nouvelle sur le plan économique. Lundbeck réalise la production mondiale du Selincro dans son usine de Sofia Antipolis près de Nice. D & A envisage de produire l'Alcover à Houdan, en région parisienne.
Source : LeFigaro.fr