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Cancer de la prostate : Le traiter sous hypnose par curiethérapie
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Utilisateur désinscrit
J'ai subi deux séances de curiethérapie, non pas parce que mon cancer de la prostate est à faible risque, mais parce que j'ai subi un traitement lourd pour un LNH des cellules du manteau en 2007.
En effet seule la prostate est atteinte,Gleason 4+3 de mémoire et on m'a dit que j'étais un cas spécial, et cancer très agressif !
La première sous AG car l'AL n'a pas fonctionné. La deuxième était prévue sous AG directement mais un anesthésiste était circonspect sur mon cas, alors j'ai accepter un deuxième essai en Local et ça a marché.
Pas de douleur et pratiquement pas d'hématome, contrairement à la première !
Cela m'a permis de vivre l'expérience :-)
jemess
jemess
Dernière activité le 28/11/2018 à 11:25
Inscrit en 2013
7 commentaires postés | 4 dans le forum Cancer de la prostate
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Explorateur
Bonjour Ptityam
Un long parcours que le votre ! Je ne connaissais pas le LNH des cellules du manteau. Traitement lourd semble-t-il mais de toute évidence efficace puisque nous avons le plaisir d'échanger. Bravo !
Est-ce bien une Anesthésie par hypnose que vous avez eue pour la prostate car il me semblait que le terme d'anesthésie locale (AL) était autre chose.
Merci pour ce partage
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Jmess
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Traitements du cancer de la prostate : des conséquences sexuelles variables
chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
Espoir qui vivre.
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@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
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Julien
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Julien
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Cancer de la prostate et curiethérapie : La curiethérapie est réservée aux cancers peu développés qui se limitent à l’intérieur de la prostate. Guidé par imagerie 3D, le radiothérapeute insère des aiguilles par le périnée afin de déposer dans la prostate de minuscules grains remplis de grains d’iode radioactifs qui vont détruire le cancer. La curiethérapie est pratiquée en ambulatoire aux HCL et permet une récupération rapide. Cette technique ne donne quasiment jamais de fuite urinaire et fait partie des traitements apportant les meilleurs résultats en termes de conservation de la fonction sexuelle. Aux HCL, 65 curiethérapies sont pratiquées chaque année.
Le témoignage d’un patient, Pierre qui moins d’une heure après sa sortie du bloc, n’éprouvait aucune douleur : « J’ai vécu ça comme une expérience. On est conscient mais on ne ressent pas la douleur. Bien sûr, j’étais un peu inquiet au début mais l’équipe instaure un climat de confiance rassurant et nous avons discuté tout le temps de l’opération ». Entré à l’hôpital à 9h, il a pu être de retour chez lui pour 16h30.
Technique efficace pour soulager la douleur, l’hypnose représente aussi une alternative à l’anesthésie plébiscitée par les patients. Aux Hospices Civils de Lyon, le service de radiothérapie est le premier à soigner les cancers de la prostate par curiethérapie sous hypnose. Pour réaliser ces interventions, le Pr Olivier Chapet, chef du service de radiothérapie au Centre Hospitalier Lyon-Sud (HCL) a travaillé durant plusieurs mois avec le Dr Edwige Rigal, médecin anesthésiste formée à l’hypnose.
L’hypnose remplace l’anesthésie générale habituellement pratiquée pour ces interventions très douloureuses. Ici pas de démonstration spectaculaire : l’anesthésiste ne touche jamais le patient mais parle avec lui tout au long de l’intervention.
Le patient n’est pas endormi mais coopère avec l'équipe. « Il s’agit de focaliser son attention pour lui permettre de s’évader dans son monde intérieur», explique le Dr Rigal, qui précise que les patients sont interrogés préalablement au sujet du thème qu’ils souhaitent aborder pendant l’intervention. Cela peut-être un souvenir agréable, une activité quotidienne, ou bien leur sport favori… Rares sont les contre-indications. Seule contrainte : le patient doit être motivé. Une ambiance particulière règne dans le bloc. Pour ne pas perturber l’état de "focalisation de l’attention" dans lequel est plongé le patient, l’anesthésiste et le radiothérapeute échangent sur les étapes-clés de l’intervention à l’aide d’ardoises.
L’hypnose est une technique complexe, qui nécessite un apprentissage rigoureux.
L’intervention sous hypnose est strictement la même que sous anesthésie générale. Elle a une durée similaire mais l’hypnose présente de nombreux avantages en termes de récupération. Pour le Pr Chapet, c’est une technique d’avenir : « Grâce à l’hypnose, on évite les risques liés à l’anesthésie, et ses effets secondaires (nausées, vomissements, fatigue) Le patient après intervention sous hypnose est rapidement en forme. La reprise d’une activité est possible dans les jours qui suivent l’intervention. Et, il a la satisfaction d’avoir participé activement au traitement ».
Actuellement, plusieurs médecins ou soignants suivent des formations afin d’étendre cette pratique si prometteuse aux HCL. Si l’intervention sous hypnose exige la présence de l’anesthésiste tout au long du temps passé au bloc, elle permet des économies en termes de matériel et de personnel de surveillance (pas besoin de salle de réveil).
Source : Santelog.com