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Patients Cancer de la prostate
Suite opération prochaine ablation de la prostate dû au cancer
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peredu
Bon conseiller
peredu
Dernière activité le 20/11/2024 à 10:03
Inscrit en 2024
27 commentaires postés | 24 dans le forum Cancer de la prostate
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Bonjour Rick33
Pour essayer de guérir le cancer de la prostate et surtout si on a moins de 75 ans et que ce cancer est limité sans métastases, le meilleur traitement est l'ablation de la prostate. Ensuite selon les résultats anatomopathologiques de cette intervention, s'il n'y a pas d'atteinte des ganglions du petit bassin et si le cancer ne franchit pas la capsule de la prostate, on peut en rester là et surveiller le PSA. sur les prises de sang.
Tant que le PSA reste indosable, on peut en rester là.
Si le PSA remonte, on suppose une récidive au niveau du site de l'intervention, on fait alors une radiothérapie pelvienne éventuellement complétée d'une hormonothérapie qui permet de neutraliser la sécrétion de testostérone par les testicules. Et on continue la surveillance du PSA.
Si celui-ci reste à nouveau indosable on peut essayer d'arrêter l'hormonothérapie et si le PSA reste indosable on peut espérer une guérison de la 2ème chance.
S'il remonte à nouveau on fera des examens pour rechercher d'éventuelles métastases ganglionnaires ou osseuses le plus souvent . Les examens sont radiologiques (TEP scan à la choline et mieux encore au PSMA).
Selon le résultat de ces examens on peut faire une nouvelle radiothérapie ciblée sur la zone atteinte et bien sur reprendre l'hormonothérapie. Et toujours surveiller le PSA. On peut si le PSA reste indosable et que l'on a fait au moins 1 an d'hormonothérapie, essayer un nouvel arrêt de l'hormonothérapie et surveiller toujours le PSA. Il est peu probable que celui-ci reste indéfiniment indosable, mais on peut au moins faire des espaces sans hormonothérapie pour améliorer la qualité de vie du patient qui est il faut bien l'admettre est perturbée par ce traitement (bouffées de chaleur, fatigue, tendance dépressive, irritabilité, perte de la libido, impuissance, risque d'ostéoporose et j'en passe).
Si comme vous le demandez on faisait une ablation des testicules, on aurait la même chose que l'hormonothérapie mais de façon permanente et définitive, ce qui serait très délétère pour la qualité de vie du patient.
Donc je vous déconseille fortement de faire cela, d'ailleurs aucun chirurgien ne voudrait vous le faire. C'était un traitement que l'on faisait il y a assez longtemps (quand l'hormonothérapie n'existait pas encore) et que l'on appelait la nucléotomie.
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Utilisateur désinscrit
@peredu je vous remercie beaucoup c'est vrai que je n'en avais pas parlé avec mon chirurgien et me voilà rassuré bon dimanche à vous cordialement Rick
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
Espoir qui vivre.
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chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Unilabran
@Reno62 Bonjour Je pense qu'il faut vivre normalement sans se poser de question et accepter que comme chacun un jour nous partirons. Mais il faut profiter de la vie. Perso je marche beaucoup, je jardine, je m'occupe..
Et cela aide bien.
Vivons tant que nous pouvons.
Espoir deux personnes comme nous sont maintenant guéries. Arret de traitement et psa à o.o1.
Pourquoi pas pareil pour nous...
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chqyahoo
@Claudia.L
Les conséquences post-opératoire d'une ablation totale de la prostate sont décrites par le chirurgien comme "potentielles" et "différentes" d'un individu à l'autre. Au début, on s'accroche à ce postulat pour garder l'espoir d'un retour à la normale. Dans les faits, me concernant et j'ai 54 ans, plus de 6 mois après l'opération, je n'ai plus d'érection naturelle. Avant l'opération j'avais une libido plutôt active et des relations sexuelles soutenues et régulières avec ma compagne.
Il s'agit pour moi de le gérer à deux niveaux : psychologiquement j'ai du mal avec des phases de "down" limite dépressives alors que ma compagne est très compréhensive et me soutient beaucoup. Techniquement j'ai recours à des injections d'Edex . C'est assez compliqué à doser et avec un résultat et des douleurs d'intensités assez inégales.
Le désir reste intact ce qui rend d'autant plus compliqué la gestion des relations sexuelles avec la perte de la spontanéité et la gestion du temps puisque qu'une érection sous Edex peut durer plusieurs heures. La crainte de la douleur liée à l'injection rend également la démarche compliquée et il faut réussir à passer outre pour le plaisir de l'un et de l'autre.
A ce stade, je fais avec et je prends beaucoup sur moi.
Mon chirurgien m'a parlé de l'implant qui est certes plus intrusif mais qui permet de retrouver la spontanéité qui accompagne le désir et n'occasionne aucune douleur. On verra ça dans 1 an si aucun retour à la normale ne se présente et si Edex ne réussit pas à me convenir à l'usage.
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Utilisateur désinscrit
Bonjour à tous je dois subir prochainement une ablation totale de la prostate suite au cancer mais j'ai lu par ailleurs sur Internet que ce cancer pouvait être provoqué par la testostérone et justement je me pose la question suivante je sais que les testicules produisent de la testostérone n'y a-t-il pas un risque vu le terrain favorable du cancer qu'après une ablation de la prostate et que de ce fait il y aurait peut-être un risque de récidive et dans ce cas ne vaut-il pas mieux par précaution également prévoir une ablation des testicules merci de vos conseils cordialement