Pensez-vous au suicide ?

@Reine12 moi ce sont  mes enfants et mes petits enfants qui me tiennent debout aujourd'hui.seuls les gens qui sont dans notre cas comprennent.les autres s'en foutent surtout quand ils sont heureux. Je m'en rends compte au fil du temps avec les soi disant "amis".maintenant je ne cours plus après les gens j'ai compris ma douleur !dans le monde d'aujourd'hui c'est chacun pour soi malheureusement. 

Bonjour 

J'ai fait une dépression reactionnelle en 2015 et j'ai pensé au suicide, j'avais perdu 20 kg en 3 mois, je risquais une realimentation par sonde, j'imaginais comment je pourrais me supprimer. ..Mais grâce à mon mari, mes enfants, j'en suis sortie.  

En janvier dernier, ma collègue voisine de bureau s'est donnée la mort, je n'ai pas pu l'aider. ..Je men suis jamais remise, je peux comprendre son geste mais c'est très dur ....Pour ceux qui restent et qui vous aiment. ..

Je vie dans la culpabilité. 

Bonsoir, Gig24, je rebondis sur ta culpabilité et je pense que c'est ton état qui te fait culpabiliser car tu n'y es pour rien. Et si les psychiatres devaient culpabiliser lorsque des patients malheureusement se suicident, je pense qu'il n'y aurait pas beaucoup de psy. Je te souhaite plein de bonnes choses car il doit y en avoir, j'en suis sûre. Bien à toi. Monica

Bonjour Monica , 

Merci de ton attention,  j'ai essayé de prendre du recul mais par moment je craque. Elle était si jeune si belle, et allait devenir maman, son copain l'a quitté en apprenant sa grossesse, en décembre dernier, je l'ai aidé à trouver un logement, nous en avons visité plusieurs, je lui ai demandé de venir à la maison en attendant, mais elle a décliné ma demande prétextant qu'elle ne voulait pas trop abuser. Fin décembre je suis partie quelques jours à l'hôpital pour mon suivi. C'est vrai que je me suis déconnectée d'elle mais je prenais des nouvelles par sms, elle me disait "ne t'inquiète pas je suis chez des amis et je me sens bien" , le 4 janvier elle s'est donnée la mort...

Je repense à nos conversations, nos rires, je n'ai rien vu venir.  Avec certains collègues, nous retrouvons parfois pour sa mémoire, 

C'est très dure. 

Belle journée à tous 🍀🌷🍀

Bonsoir, dépressive depuis près de 2 ans j’ai du mal à m’en sortir, j’aimerais tellement que ça parte comme une grippe mais au lieu de sa ça s’agrippe ... Pour mon conjoint ça commence vraiment à être difficile de gérer la maladie, les dispute me rende encore plus mal, j’ai l’impression d’être tombé au fond du puits et que j’arrive plus remonter, j’ai 25 ans et j’aimerais profiter de ma vie pleinement, travailler, fonder une famille mais ce n’est pas possible dans l'état où je suis

@Maeva0510   Bonjour Maeva   tu as 25 ans et tu vas t'en sortir... J ai également eu une depression assez longue lorsque j avais 25 ans...j avais aussi l impression d etre au fond d'un trou et de ne plus pouvoir remonter de ce trou. il faut consulter un psy et entreprendre une psychothérapie pour analyser les points de ton enfance et adolescence, ta vie actuelle....bon courage  vicky

Bonjour, avec un bon psy, une thérapie et des médicaments, on arrive à avoir des jours heureux, à voir le bout du tunnel. C'est mon cas même si la maladie est toujours présente. Je ne suis pas guérie mais je me connais grâce à ma thérapie que j'ai suivie. Je ne culpabilise plus. Courage à nous tous. Monica

Merci pour ta réponse . J’ai eu rendez vous avec une psychothérapeute j’ai trouvais ça très gênant d’en parler  ou du moins du faite qu’elle me répondait par des « oui, d’accord,hm, ouais » j’ai besoin d'échange et j’avais pas l’impression d'échanger avec elle.   

@Maeva0510 bonjour il ne faut surtout pas hésiter a changer de psychothérapeutes jusqua trouver le bon

Jai changer de psychiatre 5/6 fois 

Courage

En Suisse, sans diplôme, il est difficile de trouver du travail.
En Suisse, les adultes avec une maturité et un échec à l’Université (50% d’échec environ) se voient refuser l’accès à une bourse de formation. Du coup, ils tombent dans les filets de l’assurance chômage ou de l’aide sociale ou de l’assurance invalidité qui discrimine les maturants ne leur offrant pas de possibilités de formation de niveau tertiaire. Une contrainte de suivre des formations déqualifiantes tel employé de commerce attend les porteurs d’une maturité. La seule solution préconisée par les services sociaux est d’encourager à jouer le jeu d’un malade mental afin de toucher des prestations AI qui sont en réalité insuffisantes pour une formation et le droit de toucher plus d’argent en travaillant est également en partie entravé par la loi sur les prestations complémentaires. La Suisse discrimine clairement les étudiants porteurs d’une maturité et sans moyens financiers pour financer une formation, ne leur offrant pas toujours d’ouvertures de formations à temps partiel modulables ou des aides financières conformes aux acquis de chacun. Par ailleurs, en cas de problèmes de santé invisibles à court terme, les établissements de formation exigent des attestations médicales dans des délais très courts, parfois moins d’un trimestre ce qui est contraire aux réalités et possibilités médicales et l’étudiant est vite éliminé du droit à la formation dans son cursus. Au final, j’estime que les établissements de formation ne devraient pas exiger des preuves médicales pour des suspensions d’études ponctuelles. Par ailleurs la loi sur l’assistance juridique du canton de Genève, tient uniquement compte du droit à des moyens vitaux, mais ne tient pas compte des frais de formation. Du coup l’étudiant peut difficilement se défendre et notamment dans le milieu du droit de la santé, qui n’est guère formalisé. Pour esquiver les révisions de l’AI, l’étudiant est mis de force sous tutelle/curatelle de portée générale par des rapports médicaux psychiatriques sans formalisme (cachant le contexte juridique pertinent de l’analyse pénale) validés à tort par le Tribunal de protection de l’adulte au lieu d’un rapport médico-légal. Actuellement, cette pratique usuelle du milieu de la psychiatrie et des Tribunaux est clairement illégale et baffoue les droits du patient.
La loi sur l’assistance juridique ne permet pas au pupille de se défendre librement sans l’intervention du curateur qui vise ses intérêts personnels.
Le manque de formalisme absolu touche également les audiences devant les Tribunaux qui devraient plutôt faire des enregistrements vidéo envoyés immédiatement par messagerie après les audiences.
L’analyse des faits justificatifs à l’infraction est un chapitre esquivé par les juges pénaux et de droit civil, experts-médicaux et psychiatres dénués parfois de formation en droit pénal. Ils agissent seuls sans surveillance favorisant des inculpations illégales et sans aucun droit d’obtenir un avocat d’office.
Il faut être très conscient des dysfonctionnements de procédures médicales et juridiques et très courageux et fortuné par la famille pour se défendre dans cette Suisse finalement très hostile vis-à-vis des étrangers.

Nb: une évolution légale a peut-être eu lieu à différents niveaux,

Dans ce contexte il m’arrive d’avoir des idées suicidaires ou d’expatriation.