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Une Américaine en faveur du suicide assisté a mis fin à ses jours le 1er novembre, comme prévu
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
Décider de passer à l'acte pour soi-même ou décider pour un proche est un acte de courage ou alors il faut se préparer (pas psychologiquement) plutôt comme les kamikazes.
Quant au mélange alcool/médicaments : l'alcool est "très" facile à se procurer. Les médicaments ? nombreux sont incompatibles avec l'alcool pour de nombreuses pathologies. Mélanges explosifs et chance minime de s'en sortir.
Et si par miracle vous vous en sortez, demandez à vos proches de vous enterrer avec un mobile chargé à bloc. La prise électrique n'est même pas en option dans un cerceuil ! et cela évitera d'abîmer vos ongles !
"le suicide est une chose qui est calculée pour vivre une vie meilleure" . Le suicide est un état psychologique négatif qui vous entraîne vers l'acte. Et personne n'est revenue pour nous conter SI la vie est meilleure. Sinon les suicides augmenteraient. D'un autre côté (désolée pour le jeu de mots), la passion passée de la nouveauté, bah c'est comme en bas. On sait ce qu'on perd pas ce qu'on retrouve.
Perso, je n'en aurai le "courage" que si bien shootée. Finalement, courage, lâcheté, ...........
Serena
Utilisateur désinscrit
Je crois que chacun devrait avoir le droit de décider de "sa"vie et non aux autres de s'acharner pour garder la personne auprès d'eux.Lorsque la question se pose on pense en premier à la perte que l'on va ressentir.C'est légitime de vouloir garder avec nous ceux qu'on aime mais avons nous pensé à ce qu'ils endurent et à ce que eux désireraient?En France l'euthanasie assistée n'est pas encore légale et c'est pour cela que l'on voit des personnes agir hors la loi par amour pour faire cesser les souffrances de l’être cher.Je vais surement choqué plusieurs d'entre vous mais je crois qu'une loi devrait être votée pour que lorsque la personne veut partir on décide devant médecins et autre representants de la meilleure décision.Chacun a droit à la paix et à la disparition de ses souffrances à partir du moment ou il l'a décidé.
Utilisateur désinscrit
nicole, mon opinion rejoint parfaitement la tienne.
BABARD
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BABARD
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Je partage votre opinion, mais n'existe t il pas des cas .... où l'acharnement thérapeutique est ignoré ? Certaines personnes partent en paix, doucement, avec l'aide .... nécessaire et bienveillant des leurs ... Ne croyez vous pas ? Il est certain que tous les matins on ne vous le dit pas... Une loi rendrait les choses plus respectueuses et aisées pour toutes les parties en cause; un débat toujours difficile, des lois également à étudier pour éviter les dérives toujours possibles !
Utilisateur désinscrit
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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à damedepic = cette association peut elle tout et partout ? Quelles sont ses " pouvoirs " ? Mais je suis persuadé que les médecins / politiques sont dans le mensonge volontairement .... Car les cas nombreux - vus et entendus - d'aides silencieuses et anonymes du corps médical EXISTENT bien ; mais on ne peut le faire savoir, pour éviter les " dérives ", les " obligations " qu'imposeraient les familles, que sais je ! Le corps médical veut " garder " ce pouvoir.. de décider seul !!!
Utilisateur désinscrit
Je ne veux pas d'une Loi qui décide pour nous de faits personnels.
Vs vs rappelez il y a peu, ce bb né 4 mois avant terme que les parents voulaient "débrancher" à fortiori à juste raison. Les médecins ne voulaient pas. Il fallût ou bien il était envisagé que les politiques s'en mêlent. Qu'aurait été la vie de cet enfant en grandissant, s'il avait survécu et surtout de son entourage ???
Toutes les options sont envisageables dans ce débat mais je trouve qu'en y mêlant des corporations médicales et politiques et même familiales, je m'interroge sur les dérives potentielles.
Serena
Utilisateur désinscrit
je suis daccord avec serena,pour les dérives il y en aurait.je comprend cela dit les personne qui vont ou ils peuvent pour le faire.
Utilisateur désinscrit
Babard, l'ADMD peut intervenir partout pour autant que tu lui en donnes la capacité.
Le site internet de l'ADMD est plutôt bien fait. N'importe qui peut aller voir : http://www.admd.net/
En revanche le service est payant. Il faut le savoir. Ce n'est pas cher, mais il faut payer sur cette "assurance" là aussi...
Je préfère ça. Si l'association était financée par des fonds publics il y aurait forcément conflit d'intérêt...
Utilisateur désinscrit
Le lien que j'ai mis ne fonctionne pas. Désolée. Tapez ADMD dans un moteur de recherche et vous l'obtiendrez...
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scoobidoo
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scoobidoo
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Atteinte d'un cancer du cerveau, Britanny Maynard est morte samedi 1er novembre, à l'âge de 29 ans. La jeune femme a vécu ses derniers instants "dans sa chambre", dans "les bras de ses proches", "comme elle l'avait prévu", indique sa nécrologie. Car l'Américaine a choisi de mourir ce jour-là.
Lorsqu'elle a appris au mois d'avril qu'il ne lui restait que six mois à vivre, elle a pris la décision de mourir le 1er novembre, chez elle, avec l'aide de son médecin, entourée de sa famille. Au moment choisi, Brittany Maynard a donc absorbé une dose mortelle de médicaments qu'elle s'était procurés quelques mois auparavant sur ordonnance.
Afin d'expliquer sa décision, Brittany Maynard a fait savoir, dans un article publié par CNN, qu'elle n'avait pas l'intention de "laisser la maladie prendre le contrôle" de sa vie ni de sa mort :
"Il n'existe pas de traitement qui pourrait me sauver la vie, et les traitements recommandés auraient détruit le temps qu'il me reste à vivre."
Originaire de Californie, elle a déménagé à Portland, dans l'Oregon, avec sa famille il y a quelques mois. Dans cet Etat, la loi sur la "mort dans la dignité" autorise une telle pratique pour les patients en phase terminale, à condition que la mesure soit approuvée par les autorités sanitaires. Aux Etats-Unis, le suicide assisté est légal dans cinq Etats, dont l'Oregon : à Washington, dans le Montana, dans le Vermont et au Nouveau Mexique.
AU CŒUR DU DÉBAT
Soutenue par les associations militant pour le droit de mourir dans la dignité, elle a médiatisé son parcours afin de sensibiliser sur la question de la fin de vie, se retrouvant au cœur d'un débat également d'actualité en France. Brittany Maynard a bénéficié de nombreux soutiens sur Facebook. Mais des internautes ont également tenté de la dissuader de se "suicider" et l'ont poussée à "choisir la vie".
Des médecins ont également tenté de la "convaincre de vivre", à l'image du professeur Ira Byock qui s'est prononcé dans le New York Times en défaveur du suicide assisté comme solution pour abréger les souffrances des patients en phase terminale :
"L'indignation est appropriée et nécessaire pour améliorer les mauvaises conditions qui entourent la fin de vie aux Etats-Unis. Légaliser le suicide assisté n'améliore rien. Le principe selon lequel les médecins ne doivent pas tuer leurs patients demeure."
"LE BON MOMENT"
Trois jours avant le 1er novembre, vidéo d'elle indiquant qu'elle envisageait de repousser la date fatidique car elle ne lui semblait pas être "le bon moment" a été publiée, relançant la principale controverse autour de l'histoire de Brittany Maynard : sa décision de mettre fin à ses jours avant que débute la phase terminale de sa maladie. C'est-à-dire avant que les effets du cancer soient trop visibles, même si la jeune femme indiquait souffrir de fortes migraines, de douleurs au cou et de symptômes similaires à ceux d'une crise cardiaque.
Selon Art Caplan, de la division d'éthique médicale à l'université de New York Langone Medical Center, interrogé par NPR, si le cas de Brittany Maynard n'apporte pas de nouveaux arguments au débat sur la fin de vie, il va l'ouvrir à un nouveau public :
"Brittany Maynard, parce qu'elle est jeune, pleine de vie, séduisante, récemment mariée, possède un chien et est très différente des personnes en principe concernées par cette question de maladie mortelle, va faire évoluer le débat. Désormais nous avons une jeune femme qui sensibilise sa génération à la question."
Article paru dans "Le monde" 03/11/2014il y a un accès à la vidéo qu'elle a faite