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Une Américaine en faveur du suicide assisté a mis fin à ses jours le 1er novembre, comme prévu
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Maria12
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Maria12
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Merci pour cet article, Scoobidoo.
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Maria12.
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"il n'existe pas de traitement qui pourrait me sauver la vie ET les traitements recommandés auraient détruits le temps qu'il me reste à vivre"
On peut rajouter (entre guillemets) la "qualité" aussi. Sa famille gardera une image moins choquante ou plus positive de son physique dans ses derniers instants.
Ceci dit, je sais pas trop si je suis d'accord avec "le suicide assisté" tel que le débat est lancé. Je crois que je préfère (dans le pire des cas) faire des mélanges dits explosifs, de moi-même. Le côté médical en général me rebutte, n'ai déjà pas confiance dans un vaccin anti-grippe, alors.....Cela a un côté contradictoire je sais, mais préfère décider seule.
Serena
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Les doses létales ne sont pas faciles à déterminer seule. Il n'est pas facile de mettre fin à ses jours sans assistance "médicale"...
BABARD
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BABARD
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QUI pourrait décider à votre place, à ma place ? Chacun, en fonction de tant de questions, décidera de la suite à donner à de telles souffrances... Mais un tel sujet, aussi grave et personnel ne peut trouver de solutions ni de réponses ICI ; ce n'est qu'UN avis totalement personnel ..... Néanmoins je compatis pour elle et sa famille et suis avec eux de coeur et d'esprit
scoobidoo
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scoobidoo
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Bonjour Babar,
Je pense que le forum est un lieu d'échange d'idées et d'expérience mais il n'est pas destiné à apporter des réponses ou des solutions.
Il peut être bon de débattre à notre niveau.
J'ai tenu à mettre ce sujet pour qu'on puisse s'exprimer, pas décider.
Francine
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La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
BABARD
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BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
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Bonjour scoobidoo
OUI, je le comprends bien comme cela ; mais nos idées seules ne nous empêcheront pas de réfléchir à ce grave problème .... qui nous interpelle si profondément ! Comment exprimer nos sentiments, sans prendre parti obligatoirement ! Nos sensibilités sont déjà si différentes sur bien d'autres sujet - et c'est humain - alors je ne sais que dire !
Mon épouse, ce midi, me disait " lorsque tu souffriras atrocement, comme moi avec ma fibro, tu pourras mieux comprendre ..... "
OUI, elle a raison, mais comment accepter dans son coeur et son esprit qu'un jour, JE ou ELLE décidions de faire la même démarche que cette femme ?? A ce moment là, comprendrons nous ? *** Voyez cette maman, il y a qq temps, qui aidait son fils à accéder à la délivrance ! En France il y aura encore bcp de chemin à faire avant .....
Maria12
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Maria12
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Il y a plusieurs problèmes me semble-t-il...
L'évaluation de la douleur est forcément subjective: je ne supporterais pas ce que supportent d'autres, ou le contraire. Quelle limite fixons-nous au supportable? Cette réponse ne peut être que personnelle...
Quant au suicide assisté, si la personne peut "se débrouiller seule" et a besoin d'un conseil médical pour ingérer la "bonne" dose létale, si cette personne a toutes ses facultés mentales, cela peut rester un problème personnel... Mais lorsqu'il s'agit de handicapés, ne pouvant pas réaliser eux-mêmes le geste... Voilà qui est douloureux et difficile. Et il est bien normal que chacun ait son opinion. Dans un pareil débat, nous prenons parti, c'est normal. C'est ce qui fait avancer les choses... L'échange.
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Maria12.
Maria12
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Maria12
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@Babard: je pense qu'il n'est pas nécessaire que tu ressentes la même douleur que ta femme pour l'aider. Celui qui a mal a surtout besoin de bienveillance et de gentillesse. Je n'ai pas l'impression que tu en manques quand je lis ce que tu écris.
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Maria12.
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@damedepique
Les doses "létales" comme vs dîtes, pas facile à trouver ? voyons....avec un peu de réflexion c'est à la portée de tous. Le courage c'est autre chose....
Serena
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oui serena le courage est autre chose.je salut le courage de cette jeune femme.pour moi c la peur de souffrir atrocement qui me ferai décider surtout quand tu sais quil te reste peu de temps .cela doit etre difficile .pourquoi continuer de souffrir quand la fin est à quelques jours.sa fait souffrir tous le monde aussi.et puis elle était consciente elle a décidée.apres c les autres qui choisisse pour toi quand tu ne peu plus le faire.
verlap.
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scoobidoo
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scoobidoo
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Atteinte d'un cancer du cerveau, Britanny Maynard est morte samedi 1er novembre, à l'âge de 29 ans. La jeune femme a vécu ses derniers instants "dans sa chambre", dans "les bras de ses proches", "comme elle l'avait prévu", indique sa nécrologie. Car l'Américaine a choisi de mourir ce jour-là.
Lorsqu'elle a appris au mois d'avril qu'il ne lui restait que six mois à vivre, elle a pris la décision de mourir le 1er novembre, chez elle, avec l'aide de son médecin, entourée de sa famille. Au moment choisi, Brittany Maynard a donc absorbé une dose mortelle de médicaments qu'elle s'était procurés quelques mois auparavant sur ordonnance.
Afin d'expliquer sa décision, Brittany Maynard a fait savoir, dans un article publié par CNN, qu'elle n'avait pas l'intention de "laisser la maladie prendre le contrôle" de sa vie ni de sa mort :
"Il n'existe pas de traitement qui pourrait me sauver la vie, et les traitements recommandés auraient détruit le temps qu'il me reste à vivre."
Originaire de Californie, elle a déménagé à Portland, dans l'Oregon, avec sa famille il y a quelques mois. Dans cet Etat, la loi sur la "mort dans la dignité" autorise une telle pratique pour les patients en phase terminale, à condition que la mesure soit approuvée par les autorités sanitaires. Aux Etats-Unis, le suicide assisté est légal dans cinq Etats, dont l'Oregon : à Washington, dans le Montana, dans le Vermont et au Nouveau Mexique.
AU CŒUR DU DÉBAT
Soutenue par les associations militant pour le droit de mourir dans la dignité, elle a médiatisé son parcours afin de sensibiliser sur la question de la fin de vie, se retrouvant au cœur d'un débat également d'actualité en France. Brittany Maynard a bénéficié de nombreux soutiens sur Facebook. Mais des internautes ont également tenté de la dissuader de se "suicider" et l'ont poussée à "choisir la vie".
Des médecins ont également tenté de la "convaincre de vivre", à l'image du professeur Ira Byock qui s'est prononcé dans le New York Times en défaveur du suicide assisté comme solution pour abréger les souffrances des patients en phase terminale :
"L'indignation est appropriée et nécessaire pour améliorer les mauvaises conditions qui entourent la fin de vie aux Etats-Unis. Légaliser le suicide assisté n'améliore rien. Le principe selon lequel les médecins ne doivent pas tuer leurs patients demeure."
"LE BON MOMENT"
Trois jours avant le 1er novembre, vidéo d'elle indiquant qu'elle envisageait de repousser la date fatidique car elle ne lui semblait pas être "le bon moment" a été publiée, relançant la principale controverse autour de l'histoire de Brittany Maynard : sa décision de mettre fin à ses jours avant que débute la phase terminale de sa maladie. C'est-à-dire avant que les effets du cancer soient trop visibles, même si la jeune femme indiquait souffrir de fortes migraines, de douleurs au cou et de symptômes similaires à ceux d'une crise cardiaque.
Selon Art Caplan, de la division d'éthique médicale à l'université de New York Langone Medical Center, interrogé par NPR, si le cas de Brittany Maynard n'apporte pas de nouveaux arguments au débat sur la fin de vie, il va l'ouvrir à un nouveau public :
"Brittany Maynard, parce qu'elle est jeune, pleine de vie, séduisante, récemment mariée, possède un chien et est très différente des personnes en principe concernées par cette question de maladie mortelle, va faire évoluer le débat. Désormais nous avons une jeune femme qui sensibilise sa génération à la question."
Article paru dans "Le monde" 03/11/2014il y a un accès à la vidéo qu'elle a faite