- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- Une Américaine en faveur du suicide assisté a mis fin à ses jours le 1er novembre, comme prévu
Une Américaine en faveur du suicide assisté a mis fin à ses jours le 1er novembre, comme prévu
- 306 vues
- 0 soutien
- 30 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
fadada
Bon conseiller
fadada
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:26
Inscrit en 2014
2 275 commentaires postés | 108 dans le groupe Revue de presse
78 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
entre dire et faire il y a une sacrée marche à franchir
pas simple cette histoire
bonne journée à tous
Voir la signature
fadada
Utilisateur désinscrit
Serena2416, pas d'accord avec toi. La bonne dose de médicaments pour se suicider serait facile à établir je crois que beaucoup plus de personnes franchiraient le pas. Il faut simplement être certain (e) de ne pas de réveiller dans un état pire qu'avant.
Cette angoisse freine beaucoup de monde. Le courage n'a pas grand chose à voir avec le désir d'être certain d'obtenir la délivrance et non un enfer encore plus terrible. Le courage dont tu parles je l'appellerais facilement inconscience...
Utilisateur désinscrit
très touchant ...c'est vrai que la marche est grande entre le faite
de dire je veux tout arrêter et le faire ...
et surtout pourrais je le faire ?? cette femme à eu un grand courage
la peur de trop souffrir ,de voir ses proches vous voir souffrir ..
on veux qu'ils gardent une image plus digne de nous (enfin je ne voudrais
pas que mes proches pour ma part me voient décliné de jour en jour ,je ne voudrais
pas non plus souffrir le martyre...et surtout je ne voudrais pas que l'on s'acharne sur moi
) pas simple de devancer la mort ..partir avant qu'elle ne vous attrape ...et partir avec sa dignité
sans souffrance ...
moi je me pose cette question ..et pourtant à l'époque ce n’était pas le cancer qui risquait de me faire partir
juste me retrouver avec un corps sans vie et que les yeux pour pleurer ..j'avais dit à mon chirurgien et mon mari
que si l'opération ne marchait pas .;que je me retrouvais inerte je ne voulais pas vivre comme ça .;ne pas être un fardeau
pour les miens (mais est ce que j'aurais eu le courage ?? et puis si j'avais été dans cet état est ce que mon mari aurait
pu faire cet acte ??)
bref je m'éloigne mais chacun est maitre de son corps et chacun devrait avoir le droit de décider de son départ
plein de pensées pour cette femme qui a eu le courage et à sa famille
merci pour le partage
BABARD
Bon conseiller
BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
Inscrit en 2013
461 commentaires postés | 142 dans le groupe Revue de presse
4 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
à Maria12 = oui, étaler mes souffrances ne résolvent rien me dit ma femme; les partager avec ma femme... vous avez raison, c'est capital... mais on se sent si impuissant à l'aider ! On parle ici de ce douloureux problème.... et de devoir passer à l'acte .... Seul l'amour et le dialogue ( pour moi car je veux pas influencer qui que ce soit ... ) peuvent apporter de l'aide à celui ou celle qui souffre ... Quand on demande à ma femme " comment allez vous ? " elle répond toujours " très bien et vous ... " // ** la douleur n'est pas toujours celle que l'on ressent dans son corps .... // Mais quelle déchirure pour cette femme et son mari lorsqu'ils ont pris cette dernière décision .... RESPECT !
Utilisateur désinscrit
@damedepique
Vous ne semblez pas penser....à ce que je pense dans la dose létale magistrale !!! rappelez-vous de Dalida par exemple. OK, il paraitrait que possible réveil dans le cerceuil ! macabre et sans doute intox.
Oui, je confirme que le suicide est une forme de courage. Décider de "débrancher" un proche est aussi du courage même avec toutes les excuses possibles....
Qu'un médecin vous aide, le côté "organisation" me dérange (j'ai pas dit que j'étais contre pour ceux qui le souhaitent). Si je peux choisir....c à "Ma manière" (qui est d'ailleurs une chanson de Dalida).
Dans tous les sens, LA décision est difficile.
Serena
Utilisateur désinscrit
moi,depuis que scoobidoo m a donne le lien du document contre "l acharnement therapeutique",je l ai rempli et mis ds mon dossier medicale!de plus ,j ai prevenu mon mari que si je devenait "comme un legume",je voudrais partir,car hor de question de rester comme ca,a la charge de ma famille,sans pouvoir rien faire,ni parler,ni bouger!j ai le cas ds mon departement de ce jeune homme qui est ds le coma depuis des annees,sa femme voudrait qu il soit debranche et ses parents refusent!je trouve cela ignoble,on ne peut pas laisser un etre humain comme cela pdt des annees!
tout comme la maladie d alzhaimer,j ai deja prevenu que si cela etait diagnostique,je prendrais la meme decidion que cette femme,je prefere partir,que de finir comme ces pauvres personnes,qui n ont plus du tout la raison!je pense tout d abord a mon entourage et a la souffrance de me voir ds cet etat!ils ont deja du mal a accepter la fibro,alors,je n ose meme pas imaginer plus dur!!
Utilisateur désinscrit
Je sais que Dalida s'est suicidée mais j'ignore avec quoi serena2416. Je ne vivais pas en France à cette époque là. Elle se serait suicidée avec un produit en vente libre ?
Utilisateur désinscrit
Oh pardon damedepique....
Dalida s'est suicidée le 2 mai 86 (de mémoire) en mélangeant somnifère et alcool. Et c'est en vente libre !!!! enfin presque pour certains...
Serena
Utilisateur désinscrit
D'accord serena2416 mais le problème de la dose reste posé. Je n'ai pas envie de me réveiller dans un état pire qu'avant. Dalida a peut-être su trouver la bonne dose mais de quels somnifères et ses proches l'auraient trouver plut tôt, peut-être se serait-elle réveillée... ?
Je ne m'engagerai jamais dans une tentative de suicide sans être certaine de mon coup.
fadada
Bon conseiller
fadada
Dernière activité le 21/11/2024 à 22:26
Inscrit en 2014
2 275 commentaires postés | 108 dans le groupe Revue de presse
78 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
J'ai vécu un suicide dans ma famille.C'était le cousin de ma femme et nous étions en très bonnes relations avec lui.Il s'est mis un coup de fusil de chasse en pleine tête.Il venait de se séparer avec sa femme.Il s'est jamais remis de cette séparation.Chaque fois que nous le voyons avec ma femme ,il discutait et nous demandait si cela était à cause de lui cette séparation.Difficile de lui répondre.nous lui disions nous sommes pas dans votre couple.Un soir ,lors d'un repas un peu arrosé ,il parlait que si une personne voulait se suicider et qu'elle se loupait ,il fallait voir cela comme un appel au secours.Sur le coup .nous avons pensé au pire.Dès le lendemain matin nous lui avons téléphoné pour prendre de ces nouvelles car il nous avait fait peur.Environ trois mois plus tard,ma belle mère me téléphone pour me dire qu'il avait passé à l'acte.Beaucoup de personnes pensent qu'il avait un petit grain de folie.Pour moi ,la personne qui se suicide est une personne courageuse car il faut du cran pour appuyer sur la gâchette ou autre chose selon son suicide.
Le suicide est une chose qui est calculé pour vivre une vie meilleurs
Bonne journée à tous
Voir la signature
fadada
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
Inscrit en 2014
2 713 commentaires postés | 460 dans le groupe Revue de presse
10 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
Atteinte d'un cancer du cerveau, Britanny Maynard est morte samedi 1er novembre, à l'âge de 29 ans. La jeune femme a vécu ses derniers instants "dans sa chambre", dans "les bras de ses proches", "comme elle l'avait prévu", indique sa nécrologie. Car l'Américaine a choisi de mourir ce jour-là.
Lorsqu'elle a appris au mois d'avril qu'il ne lui restait que six mois à vivre, elle a pris la décision de mourir le 1er novembre, chez elle, avec l'aide de son médecin, entourée de sa famille. Au moment choisi, Brittany Maynard a donc absorbé une dose mortelle de médicaments qu'elle s'était procurés quelques mois auparavant sur ordonnance.
Afin d'expliquer sa décision, Brittany Maynard a fait savoir, dans un article publié par CNN, qu'elle n'avait pas l'intention de "laisser la maladie prendre le contrôle" de sa vie ni de sa mort :
"Il n'existe pas de traitement qui pourrait me sauver la vie, et les traitements recommandés auraient détruit le temps qu'il me reste à vivre."
Originaire de Californie, elle a déménagé à Portland, dans l'Oregon, avec sa famille il y a quelques mois. Dans cet Etat, la loi sur la "mort dans la dignité" autorise une telle pratique pour les patients en phase terminale, à condition que la mesure soit approuvée par les autorités sanitaires. Aux Etats-Unis, le suicide assisté est légal dans cinq Etats, dont l'Oregon : à Washington, dans le Montana, dans le Vermont et au Nouveau Mexique.
AU CŒUR DU DÉBAT
Soutenue par les associations militant pour le droit de mourir dans la dignité, elle a médiatisé son parcours afin de sensibiliser sur la question de la fin de vie, se retrouvant au cœur d'un débat également d'actualité en France. Brittany Maynard a bénéficié de nombreux soutiens sur Facebook. Mais des internautes ont également tenté de la dissuader de se "suicider" et l'ont poussée à "choisir la vie".
Des médecins ont également tenté de la "convaincre de vivre", à l'image du professeur Ira Byock qui s'est prononcé dans le New York Times en défaveur du suicide assisté comme solution pour abréger les souffrances des patients en phase terminale :
"L'indignation est appropriée et nécessaire pour améliorer les mauvaises conditions qui entourent la fin de vie aux Etats-Unis. Légaliser le suicide assisté n'améliore rien. Le principe selon lequel les médecins ne doivent pas tuer leurs patients demeure."
"LE BON MOMENT"
Trois jours avant le 1er novembre, vidéo d'elle indiquant qu'elle envisageait de repousser la date fatidique car elle ne lui semblait pas être "le bon moment" a été publiée, relançant la principale controverse autour de l'histoire de Brittany Maynard : sa décision de mettre fin à ses jours avant que débute la phase terminale de sa maladie. C'est-à-dire avant que les effets du cancer soient trop visibles, même si la jeune femme indiquait souffrir de fortes migraines, de douleurs au cou et de symptômes similaires à ceux d'une crise cardiaque.
Selon Art Caplan, de la division d'éthique médicale à l'université de New York Langone Medical Center, interrogé par NPR, si le cas de Brittany Maynard n'apporte pas de nouveaux arguments au débat sur la fin de vie, il va l'ouvrir à un nouveau public :
"Brittany Maynard, parce qu'elle est jeune, pleine de vie, séduisante, récemment mariée, possède un chien et est très différente des personnes en principe concernées par cette question de maladie mortelle, va faire évoluer le débat. Désormais nous avons une jeune femme qui sensibilise sa génération à la question."
Article paru dans "Le monde" 03/11/2014il y a un accès à la vidéo qu'elle a faite