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Médecins du monde lance une campagne choc contre le prix des médicaments
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Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
@serena2416 @chavirel en fait les génériques, c'est pas vraiment le sujet, le sujet ce sont les médicaments "trop chers" sous entendu ceux sans alternative non generiqués ou les gens imaginent que le labo impose son prix
Utilisateur désinscrit
@serena2416 Ce qui est intéressant, c'est que les médecins ont pour consigne de ne plus prescrire en spécialités mais plutôt en DCI (dénomination commune internationale), Ils ont également sous les yeux le montant de leur ordonnance. Ils sont censés prescrire l'alternative la moins couteuse, et ne peuvent plus demander que le médicament soit "non substituable" s'ils ne l'écrivent pas à la main sur l'ordonnance.
Ce qui pourrait être interessant me disait mon médecin l'autre jour, c'est que sans culpabiliser le patient chronique, le patient "self service" mesure les dépenses qu'il génère en affichant par exemple le coût du traitement sur l'ordonnance.
Je ne suis pas certaine que cela serve à grand chose mais ça peut être une piste. 'La sécu c'est bien, en abuser, ça craint" nous disait on dans les années 80/90.
De plus, je suis étonnée mais alors vraiment consternée que les technologies comme le Dossier médical partagé ne soit pas la pierre angulaire. Que les dernières tenatatives aient été un échec, c'est bien vrai, je ne sais plus combien exactement mais je dirais 500 millions dépensés pour un projet non abouti, non fonctionnel et auquel aujourd'hui plus personne ne croit.
Peut-être trop en avance de phase avec des technologies immatures... mais ce n'est plus le cas aujourd'hui
Utilisateur désinscrit
@moumoune22230 ....je revendrai ça marche pas !
Toujours autant de monde, non c'est trop vraiment ....calmez-vous sur le sujet
Utilisateur désinscrit
Ça ne marche pas, c'est un peu court jeune homme comme dirait Cyrano...
Le DMP est passé dans les mains de la secu, si ce n'est pas pas le signe que cette fois-ci c'est bel et bien parti et que la volonté politique est maintenant affirmé, que des moyens sont donnés à l'aboutissement du projet !!!
La rémunération des toubibs va inclure ces critères maintenant.
et dire ça ne marche pas... C'est curieux car de DP lui fonctionne et depuis des années
non les enjeux sont bien plus complexes qu'il n'y paraît
comprends qui veut comme dirait Boby !!!
Catounette13
Bon conseiller
Catounette13
Dernière activité le 14/11/2024 à 17:45
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162 commentaires postés | 5 dans le groupe Revue de presse
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Ami
en ce qui concerne les prix ,si les médicaments sont non remboursables chaque pharmacie possède un listing avec les prix pratiqués ,ceci est obligatoire ceci dit chez moi très peu de personne le consulte...
quant au montant de l ordonnance il apparaît sur le tampon informatique avec le détail des boîtes ceci aussi est obligatoire.
A bon entendant salut
Utilisateur désinscrit
@Catounette13 je ne vois pas bien le rapport avec la conversation mais soit
pour le montant sur le tampon, il est au dos de l'ordo qui est soigneusement mise dans un sac par le pharmacien
pas certaine que quiconque le regarde
Utilisateur désinscrit
@catounette c'est pas le sujet
. Qui lit le verso de l'ordonnance ? personne. En revanche le prix sur la boîte SI
Comme vous dîtes "à bon entendeur salut" !
@moumoune22230 ....pas insisté sur le post d'hier car l'@ + votre pseudo ne vous "appelait" pas. Comme le sujet s'est envolé de "mes discussions" j'aurai sans doute parlé sans oxygène
Utilisateur désinscrit
@moumoune22230......nous écrivions ensemble...la même chose = 2 en 1 !!!!
Chris31
Membre AmbassadeurBon conseiller
Chris31
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:23
Inscrit en 2014
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Hello @serena2416 are you dispo ?
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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of course...
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La campagne «Le Prix de la vie» de Médecins du monde démarre aujourd'hui malgré la censure des compagnies d'affichage.
«Chaque année en France le cancer rapporte 2,4 milliards de d'euros», «une épidémie de grippe en décembre, c'est le bonus de fin d'année qui tombe», «1 milliard d'euros de bénéfice, l'hépatite C on en vit très bien». Les phrases choc et cyniques ne manquent pas du côté de Médecin du monde. Pour leur dernière campagne d'affichage «Le prix de la vie», l'ONG s'attaque aux prix très élevé des médicaments pratiqués par l'industrie pharmaceutique et invite à signer une pétition.
En cause, le prix exorbitant des médicaments qui, selon l'ONG, conduit au rationnement. Le Sovaldi en tête, ce traitement innovant contre l'Hépatite C coûte aujourd'hui 40 000€ par patient. Avec environ 230 000 personnes touchées par ce virus, le traitement de la totalité des malades coûterait plus de 9 milliards d'euros. «A ces prix, la sécurité sociale ne peut pas se permettre de rembourser tout le monde», explique Olivier Maguet, responsable de la campagne «Prix du médicament et système de santé» dont «Le prix de la vie» est un volet. Il ajoute: «On se retrouve donc dans la même situation que le Mozambique ou la Zambie: on ne peut pas soigner les gens parce qu'on n'a pas assez d'argent. Il faut sensibiliser les gens à cette situation hallucinante».
Toutefois, ne vous attendez-pas à voir les affiches de la campagne «Le prix de la vie» placardée dans le métro ou sur les arrêts de bus. Elles seront uniquement visibles via l'affichage sauvage, les réseaux sociaux et la presse. Les trois compagnies d'affichages démarchées par Médecins du monde pour relayer «Le prix de la vie» ont refusé.
Media Transport justifie cette décision par deux motifs: «Le risque de réactions négatives de la part de l'industrie pharmaceutique que pourrait susciter ces affiches» ainsi que «la référence à des maladies graves qui pourraient être perçue comme choquante par les personnes souffrant de ces pathologies». JCDecaux partage le second motif et ajoute «une absence de sources». Les entreprises disent suivre les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, qui délivre chaque année plus de 15 000 recommandations aux médias. Insert, la troisième compagnie, n'a pas pu être contacté.
De son côté, Les entreprises du médicament dénoncent «la campagne de propagande mensongère de Médecins du Monde» en avançant que ces slogans «ne sont pas seulement injurieux pour les industriels, ils sont également particulièrement choquant et irrespectueux pour les millions de personnes qui se battent quotidiennement contre la maladie».
L'industrie n'est pas la première cible de la campagne
«C'est la première fois que Médecin du monde se fait censurer, déclare Olivier Maguet. Cela montre bien qu'on appuie là où ça fait mal. Néanmoins, tout ça est assez ironique, nulle part sur les affiches, nous ne citons de laboratoire ou de nom de médicament. Nous n'avons rien contre l'industrie pharmaceutique, nous avons besoin de leurs médicaments et nous respectons leur logique de profit. Ce ne sont pas eux que nous ciblons principalement, c'est l’État! Car il laisse faire».
Pour alléger la note exorbitante qu'implique le Sovaldi, Marisol Touraine annonçait le mois dernier l'accès universel au traitement, et non plus aux seuls patients gravement atteints. Elle promettait également que le Comité économique des produits de santé (CEPS) allait renégocier le prix à la baisse. «Nous saluons l'intention mais pour le moment ce ne sont que des promesses, regrette Olivier Maguet. Le CEPS reste assez opaque et autorise peu de transparence. C'est dommage de passer par ça, surtout qu'il existe une autre voie, plus radicale: la licence d'office».
La licence d'office, permise en droit national par l'article L613-615, propose la création d'un générique à partir d'un médicament breveté s'il «n'est pas mis à la disposition du public en quantité ou qualité insuffisante ou à des prix anormalement élevés». Des conditions qui rendent le Sovaldi éligible. Cette procédure allège considérablement le tarif du médicament tout en reversant des royalties à l'entreprise à l'origine du produit, qui s'y retrouve financièrement.
Pourquoi Marisol Touraine n'a pas choisie cette solution? «Nous lui avons demandé il y a 2 ans et elle ne nous a toujours pas répondu, regrette Olivier Maguet. Le seul élément de réponse que nous possédons est qu'elle estime que c'est un «instrument juridique faible. C'est faux!». Car en dépit d'une faible utilisation - quelques cas depuis les années 50 - la méthode est terriblement efficace. Pour refuser, le laboratoire doit s'engager dans une bataille juridique à la fois très couteuse en termes d'argent et d'image.
En 2001, 39 compagnies pharmaceutiques avaient intenté un procès contre le gouvernement d'Afrique du Sud, qui essayait de favoriser la production de génériques contre le sida. La procédure fut arrêtée en cours de route et les prix chutèrent. «Malheureusement, cet outil juridique n'est pas connu du grand public, regrette Olivier Maguet. Avec cette campagne, nous voulons aller plus loin que le simple constat de la situation. Nous voulons créer un débat et le porter sur la place publique. Pour que, peut-être, la situation change».
Source : Figaro Santé