Les opposants à la "sédation profonde" manifestent à Paris avec la mère de Vincent Lambert

Bonjour, je ne comprends pas la réaction de la mère de Vincent Lambert comment peut t'on laisser son enfant dans cet état, j'ai moi même des enfants et je pense que si il m'arrivait d'avoir à faire un choix je n'hésiterais pas à accepter la sédation profonde surtout si mon enfant me le demandait, je ne vois pas l'intérêt de laisser une personne dans un tel état en vie c'est trop cruel pour lui.

Mais comment se passerait alors cette sédation profonde?  Le manque d'informations claires autour de cette toute nouvelle possibilité la fait peut être hésiter...N'est-ce pas quitter un enfer pour un autre...sans espoir de retour ?

Bonjour ,

@quesaco  la sédation profonde est un endormissement , endormissement que l'on obtient suite à l'administration par perfusion de substances chimiques ou médicaments, et conduisant à une perte complète de conscience . Si ensuite , aucune assistance par les machines n'est là et que ces dernières étaient indispensables pour maintenir le corps en vie ... on ne se réveille plus de cet endormissement continu jusqu'au décès .

bonsoir,cela est bien triste.

kikoo emmi , oui très triste mais il faut savoir que ça existe et que malheureusement ça peut arriver ! Ensuite , on sait et avons peut-être pris des précautions (directives pour nous , nos enfants , parents) et on y pense plus ! La vie est là et faisons en sorte de la vivre au mieux 

Il y a un livre très intéressant sur ce sujet :

"puisqu'il faut bien mourir" par le docteur Véronique Fournier

La contrepartie des progrès de la médecine est que souvent la mort ne vient plus toute seule. Dans bien des cas, il faut désormais déciderqu'elle survienne et fairequelque chose si l'on veut qu'effectivement elle arrive. Si la médecine a changé nos vies, elle a donc également transformé nos morts. Tout comme elle participe à brouiller chaque jour un peu plus les frontières entre ce qui est encore une vie et ce qui peut-être n'en est plus tout à fait une. Si bien que, parfois, les patients – ou leurs familles pour eux – en viennent à réclamer la mort, lorsque celle-ci se fait vraiment trop attendre. C'est alors que des conflits peuvent naître entre ceux qui supplient pour que l'on aide à ce que cette fin puisse enfin advenir, et ceux qui à l'inverse ne veulent surtout pas aller dans cette voie. C'est dans cet espace que s'inscrit le travail du Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, que dirige Véronique Fournier. Dans ce livre, elle raconte quelques-unes des histoires qu'elle a accompagnées depuis dix ans : comment s'expriment ces demandes, qui les porte, comment y réagissent les équipes soignantes, et quels débats elles suscitent au sein du groupe citoyen d'éthique clinique qui travaille à ses côtés. Peu à peu, ces histoires ont fait évoluer sa position sur cette difficile question : faut-il et jusqu'où peut-on aider à mourir ? C'est cette évolution qu'elle relate ici, de ses réticences premières à sa conviction de plus en plus nette que les médecins ne peuvent pas refuser d'aider à mourir ceux qui sont à l'extrémité des possibilités de la médecine et qui n'en peuvent plus. En espérant qu'expliquer pas à pas le chemin parcouru pourra, peut-être, aider d'autres à s'y risquer à leur tour.

Francine

merci scoobidoo.je vais le commander.bonjour chris

scobidoo très beau résumer. Il y a quelques année on a été confronter a cela ma belle sœur adorer a u un cancer malheureusement incurable et elle a demander la sédation profonde elle n'en pouvait plus. Elle a pu faire ses adieux a ses parent et a ses enfants par vidéo. Et le lendemain elle est parti sereine, un manque profonde pour nous, mais c’était la seule chance pour elle de garder sa dignité.

Il y a quelque jour une amies sa tente a u un accident de moto avec son mari, les médecin on fait le nécessaire mais malheureusement le cerveau était pratiquement mort elle vivait grâce a la machine. Les enfants, le mari, ses sœurs on u une discussion avec l'équipe médicale pour la suite et on u le temps de prendre leur décision.

J'en'ais malheureusement d'autre histoire similaire. ou aussi les famille qui refuse toutes sédation et les conséquence pour les personnes qui reste.

Je pense que dans un cas ou l'autre les familles confronter a cela doivent être entourer.

moi j'ai profiter de tous cela pour en parler a ma fille et lui dire mes envie si cela devait arriver pas d'acharnement, don d'organe si besoin.et mes volontés pour la cérémonie. En espérant que ma volontés soit respecter.

J'espère de ne pas être hors sujet.

Nadine

non moi je trouve pas hors sujets des expériences tristes, étant très sensible.mais ce partage fait prendre consciences qu'un jour nous serons confrontés aussi.

amicalement.

Oui Emmi  entièrement d accord avec toi ...hier soir j ' ai regarder un film sur arte " j ' irai mourir demain ' une jeune fille qui a la mucoviscidose et qui se rend en suisse pour justement choisir de mourir , film émouvant au possible ,filmé avec une telle pudeur , leçon de vie .....