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Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points
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bonjour
ENTIEREMENT d'accord avec toi serena
BABARD
Bon conseiller
BABARD
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:47
Inscrit en 2013
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à serena2416 = totalement en accord avec toi ! L'AFD - des diabétiques - nous propose de nous engager mensuellement et de dire à notre banque de leur verser tous les mois, telle somme ...Ainsi on ne pense plus à ce prélèvement , notre DON devient insensible ! Elle propose également de prévoir , en cas de décès, une somme qui lui sera versée par notre notaire ! Franchement tout nous est facilité pour leur faire la " charité " : je dis NON, marre de toutes leurs arnaques Savez vous que l'AFD est l'Association qui perçoit de l'Etat et de nombreux fournisseurs.... les " dons " les plus importants, or tous les deux mois elle nous demande du fric pour ses oeuvres !!
QUESTION = quel est le pays qui A LE PLUS GRAND NOMBRE D ASSOCIATIONS ??? Oui, c'est bien la France ; celles ci sont totalement inexistantes à l'étranger ! Alors ??....
Utilisateur désinscrit
Mais... BABARD : TOUTES les Associations font comme l'AFD : des demandes de dons mensuels (OPTIONNELS) et des demandes de legs (que l'on fait ou pas selon ses voeux). Les dons mensuels reviennnt tout simplement moins cher aux Associations car ça leur évite ainsi de renouveler souvent leurs appels aux dons (qu(elles font effectivement souvent).
Ceci dit, les dons aux Associations sont attribués chaque année à la recherche médicale dans le domaine dont s'occupe l'Association. C'est vrai que c'est très agaçant d'être relancés régulièrement par les Associations auxquelles on fait es dons et que ça leur coûte cher en frais de fonctionnement, surtout pour Associations qui emploient des gens rémunérés, donc ça ampute dans ce cas d'autant plus nos dons. Faut juste savoir un peu compter.
Utilisateur désinscrit
Il y a 2 ou 3 jrs, j'ai entendu qu'en France il y avait un million d'associations. Quel est le montant moyen de la subvention obligatoire de l'Etat à une association ?....j'en sais rien mais...euh, de nombreux zéro.
Il existe aussi un "rendement" non-négligeable, souvent employé par les multi-nationn. ou des moyens disons élévés : créer une Fondation.
Utilisateur désinscrit
Bonsoir Serena,
Je fais partie de plusieurs associations et nous n'avons jamais touché aucune subvention ni de l'état, ni des collectivités locales.
Attention, je ne dis pas qu'aucune association ne touche de subvention, je dis juste que ce n'est pas automatique...
Utilisateur désinscrit
Pat.....comme les antibio .
"réunion dite extraordinaire" "conseil (type d'administration"....tout est dans la formule. Il y a des années, il parait que 200 assoss étaient crées par jour. Ce qui m'interpelle est la légitimité de TOUTES ces créations. Sont-elles toutes régies par 1901 ?? là se trouve ertainement la différence
Utilisateur désinscrit
Il y a association et association. Je travaille dans une association d'où je suis salariée, comme les 3/4 de mes collègues. Et nous (l'assos') nous touchons des subventions de l'Etat, les "usagers" (je déteste ce mot) ont des heures attribuées suivant leur handicap .. et c'est donc du coup le conseil général et autres qui paient les interventions des usagers de l'association, et eux même en reversent une partie pour payer les salariés. Nous ne fonctionnons absolument pas par don et nous sommes une assos' loi 1901. Il ne faut pas mettre toutes les assos' dans le même panier, il y en a beaucoup de différentes, et c'est pour cela que leur gérance et leurs subventions sont différentes !
Utilisateur désinscrit
Exact Mocouk
Utilisateur désinscrit
bonjour, tout cela reste de l'argent public,il faudrait donner à toutes les assos. mais les "rentes" elles n'augmentent pas à proportion égal
courage !!
Utilisateur désinscrit
Serena : cf ton msg du 26/10/14 à 22h03 : tu fais erreur ; les subventions de l'Etat aux Associations NE SONT PAS OBLIGATOIRES. J'ai été vice-pdte d'une Association Loi 1901 et ce n'était pas le cas.
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Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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1. Trop de dépenses pour pas assez de recettes
La Sécurité sociale est complexe, car elle mélange deux principes : celui d'une assurance (je cotise pour bénéficier de prestations) et celui de la solidarité (je cotise pour offrir à tous des prestations). Lorsqu'un salarié part à la retraite par exemple, il profite d'une pension générée par la cotisation des salariés actifs et de ce qu'il a lui-même cotisé durant sa vie active. Mais on peut bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans avoir cotisé à cet effet.
Or, depuis une vingtaine d'années, le rapport masse salariale/bénéficiaires des prestations est en déséquilibre. En cause principalement : le départ en retraite de la génération de « baby-boomers » et le chômage. Ce déséquilibre a progressivement conduit à une dépense plus importante que les recettes générées par les cotisations, et donc à la formation du « trou de la Sécu ».
Aujourd'hui, avec un montant qui s'élève à 236,6 milliards d'euros en 2014, la dette sociale (déficit accumulé) représente 11,7 % de la dette publique française (qui atteint 2 000 milliards d'euros). Le déficit de la Sécurité sociale est principalement causé par le versement des prestations et les insuffisances des recettes, non pas par le coût de gestion (seulement 3 % du déficit).
2. Un déficit en baisse, mais moins que prévu
15,3 milliards d'euros. C'est le chiffre du déficit de la sécurité sociale pour 2014, au lieu des 9,8 milliards annoncés dans la loi de financement de la Sécurité sociale, en décembre 2013.
Le « trou de la Sécu » diminue chaque année depuis 2010 – un an après avoir plongé – ce dont s'est félicitée la ministre de la santé, Marisol Touraine, « malgré une conjoncture économique très difficile ». Mais depuis l'accession au pouvoir de François Hollande, les objectifs fixés n'ont jamais été respectés.
Le déficit baisse, en effet, mais selon la Cour des comptes, dans un rapport publié le 17 septembre, « le retour à l'équilibre prévu pour 2017 est très incertain ». Expliquant que la réduction du déficit a été assurée « par des prélèvements supplémentaires plus que par des économies sur la dépense », l'institution de la rue Cambon insiste sur « l'enjeu crucial » que représente le redressement des comptes sociaux.
3. La branche « maladie », principal poste de dépense
Afin de régulariser les dépenses de l'Assurance-maladie, un outil de pilotage a été créé en 1996 : l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (Ondam). Il s'agit du montant prévisionnel des dépenses de l'Assurance-maladie en France, qui est voté chaque année par le Parlement. Une sorte de « règle d'or » pour la sécurité sociale, qui ne doit pas en principe dépasser cette frontière.
Et depuis 2010, l'Ondam n'est plus dépassé, la dépense de la Sécurité sociale étant en deçà de l'objectif voté par le Parlement. Cela ne signifie pas pour autant que les finances de la Sécu s'améliorent, les objectifs de l'Ondam n'étant pas forcément très ambitieux.
Réparti en quatre branches, le régime général de la Sécurité sociale (auquel s'ajoute le Fonds de solidarité vieillesse) voit son déficit grevé par la branche « maladie », principal poste de dépenses, selon les chiffres de la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
Le maintien du déficit augmente évidemment la dette sociale, en partie remboursée par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades). Celle-ci est spécialement dédiée au remboursement de la dette :
4. Une série de mesures pour tenter d'inverser la tendance
A propos de la Sécurité sociale, la droite et la gauche ont traditionnellement deux méthodes différentes : la première préfère rogner sur les dépenses, tandis que l'autre active le levier des prélèvements.
Résorber « par le haut », ou pour tout le monde ?
Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a tenté de résorber ce « trou de la Sécu » en rognant sur les avantages des assurés : franchises sur les boîtes de médicaments et les actes médicaux, création d'une vignette orange de remboursement à 15 % pour les médicaments à service rendu médical faible ou insuffisant.
Une réduction des dépenses que Marisol Touraine, alors dans l'opposition, n'avait pas manqué de pointer du doigt : « On ne peut pas pérenniser l'Assurance-maladie avec des ajustements à la marge. Il faut lancer des mesures qui modifient réellement les comportements et pérenniser les ressources. »
Un diagnostic pas simple à mettre en pratique, une fois au ministère, surtout dans un contexte de crise où la croissance atone et de chômage en hausse. La progression de la masse salariale devrait être nettement inférieure à la prévision (1,6 % pour 2014 contre 2,2 % prévu initialement), « entraînant un affaissement significatif des recettes de cotisations sociales et de CSG par rapport aux prévisions, mais également des recettes fiscales affectées à la Sécurité sociale », explique le ministère.
Taxes farfelues
Résultat : le gouvernement compte sur les hauts revenus. Un milliard devait être récupéré grâce à l'abaissement du quotient familial, passant de 2 336 à 2 000 euros l'année dernière, puis à 1 500 cette année. En revanche, la tentative de l'instauration d'une taxe comportementale, avec l'« amendement Nutella » (qui prévoyait l'augmentation de 300 % de la taxe sur l'huile de palme) a échoué fin 2012, à cause d'une trop grande pression du groupe Ferrero et des pays producteurs.
Plusieurs « coups de rabot » ont été effectués par le ministère de la santé : deux milliards d'euros par le gel de la quasi totalité des retraites et des allocations en avril dernier. Dimanche, la ministre de la santé a finalement renoncé à cette mesure – uniquement en ce qui concerne les allocations familiales – pour 2015. Elle a toutefois annoncé de nombreuses coupes, à hauteur de 700 millions d'euros, dans la branche famille : baisse des aides de garde à l'enfant pour les familles les plus riches, la baisse de la prime à l'enfant à partir du deuxième et le partage du congé parental, entre autres.
En revanche, comme promis lors de la campagne de François Hollande, aucune réduction des dépenses n'a été opérée sur les remboursements des soins et des médicaments des patients.
LeMonde.fr