- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Revue de presse
- Accidents médicaux : «Nous voulons plus de transparence»
Accidents médicaux : «Nous voulons plus de transparence»
- 242 vues
- 5 soutiens
- 27 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaire
dawa
Bon conseiller
dawa
Dernière activité le 07/12/2023 à 06:08
Inscrit en 2014
123 commentaires postés | 44 dans le groupe Revue de presse
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Engagé
-
Explorateur
-
Ami
Merci Le Sage, je vous tiendrai au courant. Bonne journée à toi et garde le moral ainsi que nous tous..Dawa
Voir la signature
dawa
Utilisateur désinscrit
C'est horrible, la pauvre femme !!! :(
Atteindre le fond, quelque chose qui peut arriver à tout le monde. Avoir peur aussi.
Tout dépend de comment l'annonce a été menée, nous ne le saurons jamais ...
Comment ce monsieur a accueilli l'annonce, ça non plus.
Enfin quelles réactions se sont faites autour de lui ?
J'ai pour ma part beaucoup de compréhension, peu d'aide par contre.
Une "amie", a pu me laisser 40 heures sans assistance, par contre, une avalanche de sarcasmes par SMS et MP Facebook ... Elle n'a même pas téléphoné, j'en étais quand à moi incapable.
Elle hurle de rire sur le diagnostic probable que j'ai reçu de sclérose latérale amyotrophique (je balise un peu quand même ... il y a de quoi ...).
Les médecins "s'en foutent" : j'ai un RVD en urgence pour le mois de septembre ! Le 6 à 15 heures ...
Avec de telles difficultés, je peux imaginer que tout le monde n'est pas capable de supporter ça ...
Imaginons que je me suicide aussi, on dira que c'est parce que j'ai pété les plombs ?
Mes condoléances à cette famille, c'est très triste.
Moogly7
Bon conseiller
Moogly7
Dernière activité le 12/11/2023 à 23:19
Inscrit en 2017
5 894 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
35 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
Moi on m'a donner un traitement qui aurait pu me tuer
Voir la signature
Moogly7
Utilisateur désinscrit
Ils sont un peu dingues ... Il faut toujours évaluer un traitement.
Moi ne n'en n'ai plus aucun. Même pas d'antalgiques.
Tout ou rien !
Le rhumatologue a peur que ça ait des influences etc. Mais elle n'a pas mal, elle ....
Il t'a fait quoi ce traitement ?
L'AINS a décompensé une hypertension méga sérieuse... Un seul cp !
J'espère que ce n'est pas aussi embêtant pour toi !
Courage <3
Moogly7
Bon conseiller
Moogly7
Dernière activité le 12/11/2023 à 23:19
Inscrit en 2017
5 894 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
35 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
@Miriam62 à donner de la lamaline alors que je suis bipolaire j'ai passé 7 jours s'endormir et hospitalisation d'office par mon conjoint au bout de 7 jours c'est après que j'ai su j'aurais pu mourir car j'aurais pu me tuer avec ce que j'ai fait en crise et ça aurait pu me tuer car apparemment mon cœur on a pris un coup je n'ai pas de séquelles je ne savais pas quelle époque j'avais été très en danger je n'en avais pas pris conscience
Voir la signature
Moogly7
Utilisateur désinscrit
La Lamaline est un opiacé + paracétamol.
Tu as fait apparemment une réaction paradoxale, ça veut dire que le produit provoque en gros l'inverse de l'effet escompté.
J'ai eu ça avec le Rivotril ...
Il faut que le médecin t'explique ça surtout !
Si tu as besoin de prendre des antalgiques, c'est très embêtant ...
- J'ai décidé de ne pas prendre d'opiacés du tout, bien que j'ai terriblement mal.
On peut le faire avec des plantes, feuilles de cassis (en magasin bio) à faire en infusions de 10 minutes. Du frêne aussi ... Infusions.
Vérifie quand même sur le net les effets secondaires, ce sont des produits actifs et ils ont des contre-indications. Que trop de naturopathes ignorent d'ailleurs !
- Une a failli me tuer aussi avec son ignorance. Elle a voulu de faire prendre du Millepertuis !
Je suis épileptique ... et sous Lamictal à l'époque... Des fous ! -
2 ou 3 g de paracétamol en prises régulières, de sorte de ne pas arriver à des sommets...
Si tu veux, contacte-moi en privé, nous allons regarder ça plus finement.
Ça va maintenant ? Quelle expérience la psychiatrie !!!
Je t'embrasse, suis de tout coeur avec toi et toute mon aide possible <3
Marre qu'on soit si malmenés ! Nous sommes des êtres humains qui souffrons, ils ne s'en rendent pas compte ou quoi ????
Bisous ! <3
Courage surtout, on va y arriver et vivre comme il faut, avec ce qu'on a.
Il faut continuer, ça en vaut la peine !
Moogly7
Bon conseiller
Moogly7
Dernière activité le 12/11/2023 à 23:19
Inscrit en 2017
5 894 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
35 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
@Miriam62 ton message m'a beaucoup touché je t'écris en privé pour la suite pour ceux qui veulent savoir me contacter en privé ou autrement bisous à tout le monde bisous à toi merci pour le soutien ça fait énormément de bien je crois qu'autour de moi ils ont pas pris conscience des choses
Voir la signature
Moogly7
Utilisateur désinscrit
<3 Ce n'est pas facile pour les gens qui nous entourent ...
Avec le temps, j'ai pris conscience que la maladie est déjà très anxiogène, difficile à vivre et pas que pour soi-même !
Je me suis beaucoup énervée contre eux, à tort.
Eux nous aiment, nous voient tous les jours et aimeraient certainement autre chose.
Seulement l'on ne choisit pas son état de santé, par contre, on choisit de comment vivre avec !
C'est là tout le secret.
Un proverbe hindou m'a interpellée récemment :
"Il n'y a rien de grand à être supérieur à une autre personne.
La vraie grandeur réside dans le fait d'être supérieur à ce que l'on a été".
Fort !
De mes nouvelles :
Si demain mon corps devient une prison, si je dois connaître ça, eh bien je ferais avec.
Je prends juste mes dispositions pour une fin de vie digne, je viens d'en parler avec mon nouveau médecin-traitant. Soins palliatifs ...
A tout dire, j'ai très soif de vivre, pas du tout envie d'abandonner :)
Maintenant, je vais essayer de calmer mon gros trouble anxieux, chronique.
Elle m'a prescrit un antidépresseur, mais je ne le prendrais pas, ayant étudié plus finement l'action de ces BZD sur le GABA. C'est assez nuisible, surtout dans mon cas (Rivotril).
J'ai pris du Baclofène (un myorelaxant adapté à la situation) ça me soulage. Ouf !
*
Je suis très heureuse d'être ton amie et si je puis être utile, en quelque peu que ce soit, tant mieux.
Tu viens de vivre une expérience hyper traumatisante, mais tu vas t'en sortir, tu es assez forte et courageuse pour ça !
Bisous !
Moogly7
Bon conseiller
Moogly7
Dernière activité le 12/11/2023 à 23:19
Inscrit en 2017
5 894 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
35 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
@Miriam62 c'est très très beau ce que tu viens de dire ça me touche car je pense comme toi et ce proverbe magnifique me parle beaucoup j'ai vécu cette épreuve il y a 3 ans et en fait je me suis pas rendu compte de ce qui se passe ce n'est que maintenant que je réalise que je suis passé tout près encore une fois mais je ne suis pas faite pour partir tout de suite du moins je pense je suis passé tellement de fois près de la lumière que si je suis en vie aujourd'hui c'est pour une bonne raison je crois que j'ai le droit au bonheur après tout ce qui m'est arrivé mais je ne suis pas la seule sur ce forum je pense à tout le monde parce qu'en fait moi je me contente de peu je suis riche mais dans le cœur je suis riche d'enseignement riche de ce que la vie m'a appris riche de ce que les gens autour de moi m'ont apporté je pense qu'on a tous en nous cette force d'y arriver je ne savais pas que je l'avais j'ai 33 ans et j'ai été déclaré bipolaire l'âge de 30 ans ou un peu avant même si on avait des soupçons depuis l'âge de 15 ans mais c'est vrai que c'est difficile de détecter ça à l'adolescence je viens de répondre à un sondage et je suis persuadée qu'on l'a en nous des tout-petits avec le recul j'étais pas une enfant comme les autres mais c'est ce qui fait ma force au jour d'aujourd'hui c'est tout c'est combat mené les uns après les autres qui font de moi ce que je suis maintenant je n'ai aucun regret à part un tout petit je voudrais pouvoir voyager pendant encore très longtemps voilà gros bisous Myriam et merci pour tout
Voir la signature
Moogly7
Moogly7
Bon conseiller
Moogly7
Dernière activité le 12/11/2023 à 23:19
Inscrit en 2017
5 894 commentaires postés | 12 dans le groupe Revue de presse
35 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Explorateur
-
Evaluateur
-
Ami
@Miriam62 ah oui pardon pour les antidépresseurs je suis d'accord avec toi mais moi ils m'ont été utile le baclofène je l'ai utilisé mais pour d'autres raisons j'étais alcoolique il n'était pas fait pour ça à la base mais sur moi ça a très bien marché après je ne connais pas les effets de l'antidépresseur sur le cerveau et comment ça marche chimiquement parlons la seule chose que je sais c'est que c'est une drogue
Voir la signature
Moogly7
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
16/11/2024 | Actualités
Troubles de l’attachement : quelles conséquences sur nos relations interpersonnelles ?
08/11/2024 | Conseils
La procrastination : mauvaise habitude ou stratégie secrète pour prendre soin de soi ?
04/11/2024 | Actualités
Les ballonnements : tout comprendre pour soulager cet inconfort !
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
Julien
Bon conseiller
Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
Inscrit en 2012
10 075 commentaires postés | 815 dans le groupe Revue de presse
25 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
Bon conseiller
Contributeur
Messager
Engagé
Explorateur
Evaluateur
«Au moins 30.000 à 40.000» patients meurent chaque année en France des suites d'accidents médicaux dont une part pourrait être évitée, estime le Lien, une association de défense des victimes d'infections nosocomiales et d'erreurs médicales qui réclame davantage de transparence autour de la question.
«Les chiffres dont dispose notre organisme sont déduits de données recueillies dans sept pays occidentaux et rendues publiques par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)», explique Claude Rambaud, vice-présidente du Lien, «Car en 2015 en France, nous sommes toujours incapables de dire avec plus de précision combien de patients décèdent ou restent invalides des suites d'erreurs médicales évitables».
Des chiffres qui dérangent
«Il n'est pas admissible que l'on n'ait pas d'étude nous donnant des chiffres objectifs de mortalité. On ne peut pas lutter contre un phénomène qu'on ne mesure pas. Nous avons le sentiment que les politiques de tous bords se refusent depuis des années à le mesurer... parce que ce sont des chiffres qui dérangent», s'indigne Alain-Michel Ceretti, fondateur du Lien.
L'organisme réclame la mise en place de mesures d'accidentologie liée aux soins et d'enquêtes «réelles» en établissements de santé, «comme cela se fait dans un certain nombre de pays dont le Royaume-Uni, la Suède ou encore les Etats-Unis», précise la vice présidente. «Nous voulons des indicateurs sur le taux de mortalité et d'infection, afin de permettre aux patients de savoir ce qui se passe dans le service où ils ont l'intention d'aller. Ce qu'une maman veut savoir, c'est dans quel service elle va mettre son enfant», ajoute M. Ceretti.
« Des rapports de décès biaisés »
La seule étude française récente dont on dispose sur les «évènements indésirables survenant en cours d'hospitalisation, ou provoquant une hospitalisation», est l'Enquête Nationale sur les Evènements Indésirables liés aux Soins (ENEIS 2), publiée en 2010 et menée auprès de 71 établissements de soins de court séjour entre avril et juin 2009 sur 8 269 patients.
Difficile à décrypter, cette étude fait état de «8 patients pour qui l'évènement indésirable grave évitable était associé à la survenue d'un décès» et ajoute qu'«il s'agit d'un événement trop rare pour estimer précisément une densité d'incidence avec l'enquête ENEIS. L'âge moyen de ces huit patients était de 82 ans (compris entre 76 et 87) et leur fragilité (morbidité grave, comorbidités, urgence de la prise en charge) était importante».
«Rien d'étonnant», pour Claude Rambaud. «Les rapports de décès sont souvent biaisés car on a du mal à indiquer «erreur médicale» ou «infection nosocomiale» sur les dossiers. C'est plus facile d'écrire «arrêt cardiaque» et cela fait baisser le peu de chiffres officiels dont on dispose. Le système n'est pas organisé pour que l'on sache», déplore-t-elle.
Des signes d'avancées
Autre problème, les dossiers d'accidents médicaux acceptés par les commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) amiable ne font l'objet d'aucune étude. Ainsi, «les autorités sanitaires ne sont pas informées sur les professionnels qui ont un taux anormal d'accidents médicaux», selon M. Ceretti. «On ne fait donc aucun lien en matière de prévention. Or, dans la moitié environ de ces dossiers, soit 900 par an, la responsabilité d'un professionnel ou d'un établissement est reconnue».
Cependant, le projet de loi santé pourrait corriger cette situation en confiant l'analyse de ces dossiers et expertises à une autorité indépendante, indique le fondateur du Lien. «Le Ministère de la Santé nous a également fait savoir qu'il travaillait sur la mise en place d'indicateur de mortalité dans les hôpitaux, on a donc bon espoir de faire avancer les choses mais on poursuit notre combat», conclut Claude Rambaud.
Le cabinet de Marisol Touraine, Ministre de la Santé, confirme avoir lancé un étude sur des indicateurs de mortalité à placer dans les hôpitaux mais indique ne pas être en mesure de fournir plus d'informations à ce stade du projet.
Le Figaro santé