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Hépatite C : le marché français s’ouvre à la concurrence
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claralabelle
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claralabelle
Dernière activité le 02/11/2023 à 14:30
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c.est merveilleux tous ces nouveaux médicaments contre l.hépatite !
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claralabelle
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Julien
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Julien
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Un an après le lancement du Sovaldi, un traitement révolutionnaire contre l’Hépatite C dont le prix de 45.000 euros avait fait scandale, le marché français s’ouvre vraiment à la concurrence. Les produits du laboratoire américain AbbVie, rivaux du Sovaldi et de l’Harvoni de Gilead, ont obtenu leur prix : 39.114 euros pour 12 semaines de traitement pour le Viekirax et 42.515 euros pour la combinaison Viekirax+Exviera, également pour 12 semaines de traitement. Pour le sous type 4 du virus en effet le Viekirax qui combine deux molécules suffit mais pour le plus répandu (le sous type 1), l’association d’une troisième molécule est nécessaire pour obtenir des taux de guérison de 95 à 100%, équivalents à ceux des produits de Gilead.
« En fait, les médecins avaient déjà accès aux produits d’AbbVie, à travers une autorisation Temporaire d’Utilisation depuis janvier dernier, mais seulement pour traiter les patients les plus atteints », observe Jérôme Bouyer, président d’AbbVie en France. En entrant dans le système de remboursement, le laboratoire américain peut désormais traiter un éventail de patients aussi large, en termes de gravité, que son concurrent Gilead. Avec comme principal argument des « prix inférieurs de 10 % en moyenne pour une efficacité équivalente et solidement étayée, puisque AbbVie peut se prévaloir d’avoir testé ses produits sur le pool de patients le plus large » explique Jérôme Bouyer.
Outre le handicap d’arriver en second sur un marché qui a fait la fortune de Gilead, AbbVie met aussi en œuvre un traitement un peu plus compliqué puisqu’il s’agit pour Exviera de 2 comprimés différents, là où Gilead n’en donne qu’un. Mais cela n’a pas empêché AbbVie de percer sur le marché américain en jouant essentiellement la carte du prix. Il a ainsi conclu des accords d’exclusivité avec plusieurs assureurs privés comme Express Scripts sur la base de remises significatives.
En France, où moins de 15.000 des 350.000 patients infectés ont été traités en 2014 grâce aux nouveaux antirétroviraux (principalement le Solvaldi), il y a de la place pour la concurrence, Tout comme ailleurs dans le monde. C’est en tous cas ce que croit l’américain Merck . Il a soumis à la FDA, en mai dernier, un dossier pour l’approbation d’une combinaison de deux autres antiviraux, qui pourrait obtenir son feu vert d’ici à la fin de l’année. Elle placerait ainsi en troisième position.
Mais Gilead, dont son succès dans l’hépatite C a fait la fortune, n’entend pas perdre sa position de leader. Valorisé à plus de 150 milliards de dollars en Bourse, le groupe travaille actuellement à une triple combinaison susceptible de raccourcir encore la durée de traitement, qui peut déjà, selon Gilead, être réduite de 12 à 8 semaines avec Harvoni.
Source : LesÉchos.fr