La période d’incubation du virus varie de deux semaines à six mois en fonction des individus. Dans leur grande majorité, les personnes infectées par le VHC ne présentent pas de symptômes. La maladie est donc silencieuse à ses débuts, ce qui la rend difficile à détecter. Cependant, chez les sujets présentant des symptômes, il est possible d’observer :
- De la fièvre
- Une fatigue importante
- Une baisse de l’appétit
- Des nausées, vomissements et douleurs au niveau de l’abdomen
- Des urines plus sombres
- une intolérance à l’alcool et aux aliments gras
- Un ictère (jaunissement de la peau et du blanc des yeux)
- Légères douleurs accentuées par la palpation, dans la zone du foie.
Ainsi, environ 80% des malades ne présentent pas de symptômes.
En l’absence de traitement, la majeure partie des infections de l’hépatite C devient chronique, et porte petit à petit atteinte à la santé du foie. Même dans ce genre de situation, le patient peut se sentir en parfaite santé et ne pas avoir de symptômes durant des années voire même des dizaines d’années. Dans les stades avancés, les altérations hépatiques sont accompagnées de symptômes importants, comme la jaunisse, des démangeaisons dans diverses parties du corps, des nausées, vomissements, douleurs abdominales et légère fièvre.
Détecter l'hépatite C
Cette maladie "silencieuse" est souvent diagnostiquée tardivement, il est donc important d'attirer l’attention sur l’importance du dépistage dans la prise en charge de l’hépatite C.
Pour détecter le VHC dans le sang, on effectue d’abord une prise de sang, généralement un test ELISA. Cette prise de sang peut se faire dans tous les laboratoires d’analyse médicale ou dans les centres d’informations et de dépistage anonyme. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
- Si le test est positif, le médecin orientera le patient vers des examens complémentaires. Il s’agit alors de détecter la présence du génome du virus grâce à un test PCR. C’est un test de réaction en chaîne par polymérase qui permet de tester les molécules d’acide nucléique. Il permet en fait de détecter plus précisément la présence du virus dans l’organisme ainsi que sa charge virale.
- Si le test PCR est négatif à plusieurs reprises, on considère que le patient n’est plus malade et qu’il a éliminé spontanément le virus. Ce cas de figure représente environ 30% des cas.
- Si ce test est positif, alors le patient est porteur du virus de l’hépatite C. Des tests supplémentaires permettent de déterminer le génotype du VHC (1, 2, 3, 4, 5 ou 6). On a ainsi souvent recours à une biopsie du foie. La détermination du génotype aide à préciser le type de traitement.
Un suivi médical est dès lors nécessaire pour enrayer efficacement la maladie.
Ces examens sont remboursés à 100% par la Sécurité Sociale sous certaines conditions.
- Société nationale française de gastro-entérologie (SNFGE)
- Source canadienne de renseignements sur le VIH et l'hépatite C (CATIE )
- INPES
- Assurance maladie
Dernière mise à jour : 27/10/2018
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