Conseil N°1 : surveiller son alimentation
Afin d’améliorer l’efficacité du traitement, il est important de surveiller son poids en ayant une alimentation saine régulière.
Pour les personnes en surcharge pondérale, la perte de poids est vivement conseillée.
Conseil N°2 : réduire sa consommation d’alcool
Une consommation d’alcool excessive et régulière peut amener le patient atteint d’hépatite C à contracter une cirrhose.
Il est alors nécessaire de ne pas consommer d’alcool, ou bien à titre exceptionnel et de manière très modérée (moins d’un verre par jour). Pour les personnes atteintes de cirrhose ou de fibrose sévère, il est recommandé d’arrêter toute consommation d’alcool, car elle diminue l’efficacité du traitement.
Conseil N°3 : réduire sa consommation de tabac
Le sevrage tabagique est souvent recommandé au patient atteint d’hépatite C chronique.
Conseil N°4 : éviter les rapports sexuels à risque
Lors d’un rapport sexuel, le risque de transmission du VHC reste très faible. Les situations dites à risque sont lors de rapports sexuels pendant les règles ou en cas d’infections génitales comme l’herpès génital (lien).
Le risque est également plus élevé si la personne est contaminée par le VIH. En cas de partenaires multiples ou de rapports à risques, il est conseillé d’utiliser un préservatif.
Conseil N°5 : prendre en charge les troubles psychiques
Le traitement peut engendrer des effets collatéraux tels que les troubles du caractère et du sommeil, ou l’irritabilité du patient.
Ces effets doivent être correctement pris en charge car ils peuvent être les signes de troubles plus graves, c’est pourquoi il est recommandé de consulter rapidement votre médecin.
COMMENT EVITER LE RISQUE DE TRANSMISSION DE VOTRE ENTOURAGE ?
Le risque de contamination d’une personne de votre entourage est pratiquement nul. Cependant, il est conseillé au patient de ne pas partager ses objets de toilettes susceptibles d’être en contact avec du sang, tels que les ciseaux à ongles, les rasoirs et tout matériel d’épilation ou les brosses à dents.
La vie en collectivité est tout à fait possible. Simplement, en cas de plaie ou de coupure, il est indispensable de mettre un pansement couvrant. En revanche, le don du sang est à proscrire.
Sources : http://www.inpes.sante.fr/
Dernière mise à jour : 06/08/2018
Fiches maladies
Voir plus