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Une nouvelle piste contre le rejet de greffe
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Utilisateur désinscrit
Ça c'est une excellente nouvelle !! Pour tous les malades qui attendent un greffon ce serait l'assurance d'un NON rejet . j’espère que toutes les informations que vous pourrez collecter , vous nous les redonnerez .
Un grand merci pour cette bonne nouvelle !
christou1969
christou1969
Dernière activité le 29/08/2020 à 08:34
Inscrit en 2014
17 commentaires postés | 1 dans le forum Greffe-Transplantation
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Ami
En effet, c'est une excellente nouvelle, car le traitement anti-rejet actuel est lourd et contraignant, et on n'est pas à l'abris d'un rejet.
Dans combien de temps peut-on espérer que ce nouveau traitement sera fiable pour l'homme ?
Merci beaucoup pour ces riches informations.
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christelle
Joannic
Bon conseiller
Joannic
Dernière activité le 09/11/2022 à 21:00
Inscrit en 2018
57 commentaires postés | 6 dans le forum Greffe-Transplantation
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Ami
Merci la recherche
je suis immunosuppresseurs et cette nouvelle piste est intéressante ! Si je n'avais pas femme et enfants, je me porterais candidat pour tester !
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Joannic Allossery
arkell
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Dernière activité le 07/01/2020 à 12:24
Inscrit en 2013
12 commentaires postés | 3 dans le forum Greffe-Transplantation
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Bonjour,
...à qui doit-on s'adresser pour participer aux essais sur "l'humain" ?
(je n'ose plus dire "l'homme", j'ai trop peur de la vindicte féministe).
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Utilisateur désinscrit
@arkell dans ce cas il faut écrire l'Homme
arkell
arkell
Dernière activité le 07/01/2020 à 12:24
Inscrit en 2013
12 commentaires postés | 3 dans le forum Greffe-Transplantation
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@maya78 ...il faut mériter sa majuscule, est-ce encore le cas...?
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@arkell de mon point de vue il y a bien longtemps que je n'accorde plus à l'Homme le statut qui devrait lui revenir quand on voit comment il se débrouille pour se détruire tout seul! lol
mais bon souvenir des cours de bio ou de géo : un grand H pour parler de la race humaine et un petit pour son représentant masculin sans vouloir minimiser celui ci!lol
arkell
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Dernière activité le 07/01/2020 à 12:24
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12 commentaires postés | 3 dans le forum Greffe-Transplantation
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@maya78 ...on dirait presque que l'humanité prend plaisir au malheur. Serait-elle si consciente de sa bassesse, qu'elle se serait donné pour mission ultime de s'autodétruire?
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Utilisateur désinscrit
Serait-elle si consciente de sa bassesse, qu'elle se serait donné pour mission ultime de s'autodétruire?
si tel était le cas alors finalement elle remonterait dans mon estime!
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Julien
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Julien
Dernière activité le 12/06/2024 à 11:32
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Un cocktail de thérapie cellulaire et d’anticorps monoclonal a permis à des chercheurs de l’Inserm d’empêcher un rejet de greffe chez la souris, et ce sans instauration d’un traitement immunosuppresseur à long terme.
Réduire le traitement immunosuppresseur administré en cas de greffe : voilà l’objectif de deux équipes Inserm travaillant à Paris* et à Nantes**. Si les immunosuppresseurs permettent d’éviter le rejet d’un organe greffé en inhibant de façon très forte le système immunitaire, leurs effets indésirables sont importants, avec notamment un risque accru d’infections ou de cancers. De plus, ces traitements doivent être maintenus à long terme, pendant toute la vie du greffon. La mise au point de solutions alternatives est donc plus que souhaitable !
La stratégie étudiée par les deux équipes Inserm consiste à rendre le système immunitaire du receveur tolérant vis-à-vis du greffon, de manière à ce qu’il l’accepte durablement. Un concept tout à fait crédible à en croire les résultats de l’étude qu’elles viennent de mener chez la souris : les chercheurs ont en effet réussi à rendre un rongeur tolérant à son greffon grâce à l’association d’une thérapie cellulaire et d’un anticorps monoclonal. "Les souris ont conservé leurs allogreffes d’îlots pancréatiques plus de 100 jours. On peut donc considérer qu’elles tolèrent leur greffon à long terme", résume Sylvaine You*, coauteur des travaux.
Cellules dendritiques tolérogènes et anticorps anti-CD3
Le traitement administré aux animaux comprenait des cellules dendritiques rendues "tolérogènes" et l’anticorps anti-CD3. Les cellules ont été produites à partir de cellules souches prélevées de la moelle osseuse des souris "receveurs". Après huit jours de culture, une partie de ces cellules sont devenues des cellules dendritiques fonctionnelles, capables d’activer des lymphocytes T allogéniques (c’est-à-dire provenant d’une autre souche de souris). Mais une autre partie des cellules placées en culture, celles qui ont adhéré au fond de la boîte de culture, sont non seulement incapables de stimuler des lymphocytes T allogéniques, mais ils peuvent surtout inhiber leur activation. Ces cellules dendritiques autologues sont dites "tolérogènes".
Les anticorps monoclonaux administrés en parallèle à ces cellules ciblent une protéine présente à la surface des lymphocytes T (CD3). "Ces anticorps éliminent les lymphocytes T effecteurs qui détruisent le greffon, ils mais épargnent les lymphocytes T régulateurs qui contribuent à l’établissement d’une tolérance immunitaire vis-à-vis du greffon", explique la chercheuse.
Une immunosuppression de 5 jours seulement
Les chercheurs ont constaté que l’administration de chacun de ces produits, séparément, ne permettait pas de rendre les animaux tolérants à la greffe. En revanche, leur injection conjointe un jour avant la greffe, associée à une nouvelle dose d’anti-CD3 par jour pendant les 4 jours suivant, ont permis la survie du greffon pendant plus de 100 jours, sans autre traitement ! Ceci suggère un effet synergique entre les deux thérapies. "L’effet immunosuppresseur des anti-CD3 est transitoire (2-3 semaines). Le stock de lymphocytes T se reconstitue par la suite, mais les nouveaux lymphocytes sont incapables d’éliminer les cellules du greffon. Nous avons montré que les lymphocytes T régulateurs, qui n’ont pas été éliminés par les anti-CD3, se retrouvent dans des proportions augmentées. Nous supposons qu’ils interagissent de manière privilégiée avec les cellules dendritiques tolérogènes. Ces dernières présenteraient les antigènes des cellules du greffon aux lymphocytes T régulateurs, qui contrôleraient et inhiberaient alors durablement l’activation des lymphocytes T effecteurs contre la greffe. Il s’agit d’un effet spécifique à la greffe, à priori sans conséquence sur l’efficacité du système immunitaire contre des infections ou des cancers", selon la chercheuse.
Bientôt pour l’homme ?
Il est maintenant tentant de tester une telle stratégie chez l’homme. D’autant plus que les deux composantes du traitement sont deux produits actuellement en développement clinique. Les cellules dendritiques autologues tolérogènes font actuellement l’objet d’un essai clinique de phase I dans le contexte de greffes rénales (essai européen "the ONE study") et peuvent être produites de façon conforme aux normes imposées par les autorités de santé. Quant aux anticorps anti-CD3, ils ont déjà été testés chez l’homme dans le traitement de maladies auto-immunes, notamment celui du diabète de type I dans des essais de phase II et III. "Si nos résultats expérimentaux sont très encourageants, il faudra bien sûr adapter le protocole à l’homme. On peut supposer qu’il faudra appliquer un traitement plus puissant : pour maintenir la survie du greffon sur le long terme, on peut envisager des administrations répétées de cellules dendritiques tolérogènes et d’anti-CD3", estime la chercheuse.
*unité 1151 Inserm/CNRS/ Université Paris Descartes, Institut Necker-Enfants Malades, Paris
**unite 1064 Inserm/Université de Nantes
Source : Inserm.fr