Des personnes dépressives en ce moment ?

Je suis dépression sévère et fatigue depuis une semaine et souffrant psychologique et mentale physique et douleurs je vais passer CMP pour faire hospitaliser au lieu d'une clinique de santé mentale

Je suis dépression sévère et fatigue depuis une semaine et souffrant psychologique et mentale physique et douleurs je vais passer CMP pour faire hospitaliser au lieu d'une clinique de santé mentale

Bonjour à tous,

Je me suis inscrite aujourd'hui, je pense essayer de tendre une main où je peux.

Je me suis permise de lire quelques-unes de vos histoires, et je suis sincèrement désolée des terribles épreuves que vous avez à traverser...

J'entends souvent : "C'est comme ça, la vie", et c'est cet effroyable constat qui fait que je trouve qu'elle n'a pas de valeur. De tout ce que j'ai pu lire, on parle de "tests", d'"épreuves", d'"apprentissages nécessaires" (évidemment dans la douleur), à croire qu'on nous fait croire qu'il est tellement normal de souffrir, dans son mariage, dans son espace professionnel, pour pouvoir se maintenir en forme, pour évoluer et j'en passe, que finalement j'en viens à me dire : "Mais pourquoi je devrais accepter ça ? Vraiment ? Tout doit vraiment se faire dans la douleur ? Mais ça me va pas du tout, vivre ça ne devrait pas être ça, autant mettre un terme à ce merdier émotionnel si c'est sans espoir." Puis je cherche des raisons de rester, et j'en ai, objectivement je suis loin, très loin d'être à plaindre, j'ai une compagne fabuleuse, trois chats adorables que je considère comme mes enfants, des amis formidables, une très jolie maison dans un quartier calme, un travail intéressant, des centres d'intérêt, je ne manque de rien.

Mais, je suis tellement bouffée par la peur de tout et l'angoisse, et comme enveloppée dans une nappe de ténèbres, lugubre et froide, que tout perd de son intérêt. J'analyse et réfléchis constamment, à comment un conflit pourrait survenir quelque part, comment ma compagne pourrait me tromper quand elle en aura marre d'être avec quelqu'un d'aussi inutile que je le suis et qu'elle rencontrera quelqu'un de- vraiment- capable de la rendre heureuse, à devoir faire attention à ce que je dis quand je parle de moi pour ne pas faire fuir les gens, à anticiper chaque évènement et les pires scénarios qui pourraient arriver, à imaginer ô combien ma vie sera misérable et comment je vais crever seule en silence quand j’aurai tout perdu à cause de cet énorme boule noire dans mon plexus et le fait de n'avoir aucun contrôle sur toutes ces intenses émotions que je ressens, que, finalement, je ne profite même pas de ma chance. Du coup, par-dessus, je culpabilise, et je me dis que je suis une personne horrible, et que tout le monde serait bien plus heureux sans avoir à me supporter. Puis j'essaie de me convaincre que non, je m'occupe les mains (le ménage c'est top, en plus je suis maniaque), puis je pense à ce que je devrais faire, des choses constructives, puis je suis envahie, je me fige, et je pense, longtemps, sans bouger, tout est noir. Et je culpabilise encore, d'avoir encore été inutile.

Suite à une mise en pratique de ce qui me semblait la solution la plus efficace et logique, je prends de l'effexor et du temesta. Je côtoie toujours les ténèbres, avec peut-être un peu moins d'intensité que j'ai pu le faire, je me rattache toujours au bon vieux "il y a de l'espoir", même si je pense que ce n’est qu’une chimère qu’on nous vend comme si elle pouvait arranger tous nos problèmes.

Mon gros problème est que je ne sais pas d’où viennent cette négativité écrasante, cette anxiété et ce désespoir qui me fait une clé de bras en permanence et m’empêche de me mouvoir. Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti ça. J’ai lu et essayé beaucoup de livres sur diverses techniques de développement personnel, ai été suivie par différents thérapeutes, ai vu différentes énergéticiennes, mais je ne sais jamais sur quoi réellement travailler, à croire que c’est juste mon état de base et qui je suis. Je ne supporte plus ces phrases bateau que ceux qui ne ressentent pas la même chose me sortent en permanence : « Regarde le bon côté des choses », « Il y a des gens plus à plaindre que toi, relativise », « Il faut que tu arrêtes de trop penser ». Oui, il semblerait que tout le monde sache mieux que moi quelle est la solution à mon problème, comme si je ne savais pas déjà tout ça et que je n’avais pas déjà fait de mon mieux, que je ne m’étais pas déjà torturé l’esprit à identifier les pensées négatives et essayé de les faire revenir dans le côté positif de la force, que je n’avais pas déjà sollicité toutes les ressources possibles que je peux me permettre financièrement, et je les connais bien, puisque le comble de l’ironie, c’est que je travaille moi-même dans la santé mentale ! Ce que ces gens ne comprennent pas, c’est qu’on n’a pas envie d’entendre ça, on n’a pas envie d’entendre à quel point les autres pensent qu’il est facile de se sortir de cet état, et finalement, ils ne font que me faire culpabiliser d’être si nulle que pour moi ce soit loin d’être aussi simple que juste « regarder ce qui va bien », que finalement je ne voudrais juste pas être heureuse et que ce serait ma faute si je ne veux pas m’en sortir. Et pourtant, Dieu sait quelle énergie je peux mettre à essayer de profiter d’un instant et à quel point cet état et la recherche de causes ou solutions peut obnubiler mon esprit, et c’est épuisant, mentalement épuisant. Je crois que la pire phrase que j’ai entendue est : « Le bonheur ça se décide ». Vous vous foutez de moi ? Je peux vous assurer que se dire « Aujourd’hui, je décide d’être heureuse, fini la déprime », ça ne change strictement rien à ce qu’on ressent et qu’on ne comprend pas. Puis ces gens te montrent à quel point ils sont souriants, épanouis et sereins, et en fait ça fait juste que nous, dépressifs, on se sent bien comme des merdes de ne pas réussir quelque chose d’aussi « simple » que de faire le choix du bonheur.

Enfin bref, le combat continue, et j’espère un jour revoir la lumière dans mon tunnel. J’ai expérimenté de petits exercices qui ont réussi à m’apaiser par moments, je vais donc les partager avec vous, leurs explications sont sur internet, mais n’hésitez pas à me solliciter si vous souhaitez que je vous en parle plus en détail : le massage des zones physiquement tendues ; les méditations guidées d’ancrage (l’ancrage donne techniquement confiance en soi et en la vie) ou tout autre exercice relatif à l’ancrage, dehors au soleil les pieds dans l’herbe c’est l’idéal ; danser seule sur les pires musiques de ma playlist ; les petits bonhommes allumettes de Jacques Martel (très puissant et applicable à des situations, relations, ou états émotionnels). J’ai également lu que certains vont tenter l’emdr, j’ai participé à une conférence à ce sujet il y a quelques années, cela semble efficace, mais à condition d’avoir un trauma précis sur lequel travailler.

Ce fut une longue tirade, et je remercie ceux qui ont pris le temps de me lire, sachez que vous n’êtes pas seuls, et j’espère que vous trouvez ou trouverez le soutien et les techniques qui vous aideront.

Amicalement,

Je suis célibaitaire de 51 ans et j'ai toujours vécus seul, la solitude depuis mon enfance ma toujours poursuivies.

Je penses que la solitude est la source de vos problemes de dépression, j'arrive à gerer ma dépression et à là stablisé en allant au travail, le travail est très important pour garder la tete hors de l'eau lorsque nous sommes seuls.

Je prend de l'heroine pour chasser se sentiment de vide, je m'en felicite pas mais c'est ce produit que me fait lever le matin et avancer dans ma vie..

Je n'est eu aucun traitement dans ma vie contre mes montés d'angoisses et de ma dépression, je touches à l heroine et sa m'aide.. Vivre et etre seul, c'est une chose tres compliquée et c'est la solitude qui engendre d'autres pathologies comme les dépressions et les angoisses..

Pour les gens seuls, il ya un site qui se nomes, ON VA SORTIR que je recommande à tous les gens seuls ou seules..

Merci de votre reponse.

Bonjour

Je suis sous paroxetine depuis 2018 ce médicament me va assez bien plus de crises de panique diminution des crises d'angoisse, mais il m'a fait prendre beaucoup de poids. J'ai donc décidé avec mon sphy de le remplacer par le prozac directement sans diminution de la paroxetine. J'ai un peu peur dites moi si vous aussi vous avez eu cette expérience de passer de la paroxetine vers le prozac directement sans diminution de paroxetine.

Merci pour vos retours

Bonjour depuis combien de temps prenez vous votre anti depresseur ?

Bonjour,

J'ai arrêté mon traitement en accord avec mon médecin ( Effexor 75mg) début Mai ! J'étais tellement heureuse après 5 mois suite à burn out et la dépressions qui s'est greffé avant, après ou pendant.

Mais maintenant j'ai l'effet kiss cool. En pensant que tout irais pour le mieux j'ai oublié que cette maladie était dormante et pouvait revenir tellement rapidement.

Je suis en phase de down depuis quelques jours.. je ne veux pas reprendre de traitement pour l'instant car je voudrais essayer de m'en sortir avec les bons réflexes mais je suis tellement triste que ça m'est rattrapé.. cette maladie est bien trop tenace non ?

Je suis en dépression aussi et je prends depuis 4 mois le Laroxyl gouttes (15 gouttes le soir) qui a un effet positif le soir mais en me réveillant j' ai souvent mon moral à 0. j'ai refusé que mon psychiatre me donne du Xanax ou du Léxomyl à cause des effets de dépendance avec perte de mémoire... J'ai fait des recherches sur internet, j'ai trouvé un produit naturel ERGYSTRESS

contenant du L-Typtophane, de la Rhodiole, du Mg, Zn, Chrome, vit C et les vitamines du groupe B. Je prends le matin 2 gélules. Il y a des jours ou j'oublie que je suis en dépression et parfois mon anxiété revient. Je ne sais plus quoi faire. Je suis seule et mes enfants habitent loin. J'avoue que parfois je suis découragée. Je fais des téléconsultations avec mon psychiâtre tous les 15 j mais je me sens seule.

Bonjour, je pensais être débarrassée de la dépression depuis 16-17 ans mais je la sens revenir, et pas seulement parce qu'on est en Novembre (le mois que je déteste le +) mais aussi pour une raison bien compréhensible puisque mon père est décédé en octobre dernier à 79 ans, laissant ma mère seule et devant désormais gérer des choses qu'elle ne faisait jamais jusque-là car mon père faisait presque tout par internet depuis plusieurs années, elle qui ne sait pas utiliser l'ordinateur...

Et de surcroît je suis fille unique âgée de 46 ans et j'habite à 250 km de ma mère. Je l'aide bien sûr quand on se voit, j'essaie de l'aider aussi par téléphone mais difficile de se rendre compte du problème... Et j'ai aussi ma vie à mener avec mon mari (même si je ne travaille pas à cause de mes antécédents dépressifs > le harcèlement scolaire et ma maigre vie professionnelle où j'ai été harcelée aussi m'en ont dégoûté, et nous n'avons pas d'enfants > cancer des ovaires en 2013, ménopausée aussi puisqu'on m'a enlevé mon utérus et mes ovaires... Mais heureusement que j'ai un mari adorable et qui me soutient)

Elle a 76 ans, elle est parfaitement autonome, a toute sa tête, sort et conduit sa voiture, a des amies heureusement proches tant de coeur de géographiquement (pour la plupart) qu'elle voit souvent, est sociable mais pas au point de faire véritablement des activités style bénévolat ou associatif (pour elle ce sont des "repaires à cancans") mais la solitude, qu'elle n'a jamais connue (sauf de courtes durées) car elle était directement passée de mes grands-parents à mon père en se mariant (en 1972), elle ne s'y fait pas...

Malgré tout, outre le manque de mon père que je ressens aussi (bien que je n'étais pas hyper proche de lui), je m'inquiète à l'idée qu'il arrive quelque chose à ma mère que je ne serais pas forcément en mesure de savoir, de voir qu'elle ne se débrouille pas (et de surcroît, elle a dû subir coup sur coup un lave-linge en panne, une fuite des WC, une fuite sur le toit du garage, un chauffage en panne, tout ça sont des agacements qui s'ajoutent au deuil). Toute cette anxiété me déprime et l'emporte presque sur le décès de mon père ! Sa voisine d'en face devenue une amie a mon numéro et j'ai le sien au cas où mais elle n'a pas toujours les yeux rivés vers la maison de ma mère...

Et moi avec toute cette anxiété, je m'ennuie, j'ai goût à rien, je stresse au moindre pépin. Deuil + saison + antécédents dépressifs = rebelote. J'hésite à prendre un traitement de peur de prendre du poids (déjà ronde), d'être abrutie et ne plus avoir de conversation ou des trous de mémoire. Je suis suivie par une équipe psy au CMP et je touche l'AAH...