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Végétarisme-végétalisme & maladies
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https://www.facebook.com/AntiDiscriminationEnversLesAnimaux/posts/10205646641068864
http://echosverts.com/2015/03/17/l214-ethique-et-animaux/
@maritima OH OUI LES ELEVEURS AIMENT VACHEMENT BEAUCOUP LEURS BETES !!!!!!!!
Mais atterrissez Bon Sang..............................
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Le bruit ne fait pas de bien mais le bien ne fait pas de bruit !!!
Compte suspendu
Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux a partagé la publication de Maïssane Ouzzahra.
« Mon seul regret est de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt »
Magnifique témoignage de Marc, ancien éleveur devenu végane et membre de l'association 269 Life France :
« Je m’appelle Marc, j’ai 44 ans et suis aujourd'hui agriculteur céréalier en Lorraine. Sur l’exploitation de mon père que j’ai repris il y a vingt ans, nous produisions de la viande bovine comme la plupart des fermes de ma région (race Prim holstein croisée Limousine). Les vaches font partie des 5% d'animaux d'élevage qui ont parfois le droit d'être à l'extérieur, dans l'herbe. Elles sont très intelligentes, ont 20 ans d'espérance de vie, possèdent une vie sociale riche et une organisation entre elles, ont peu d'expression faciales mais s'expriment par des postures spécifiques, de nombreuses vocalisations différentes, échangent des émotions et communiquent des informations par la sécrétion de substances odorantes subtiles. A cela je n'y pensais jamais, sinon il m'aurait été difficile de continuer à travailler. Si certains y prennent plaisir par sadisme, cela m’a toujours attristé de voir ou de devoir faire subir des atrocités à ces êtres si paisibles qui ne m'avaient rien demandé. La liste est longue : insémination artificielle (viol), vêlages forcés, césariennes sans anesthésie, séparation des veaux et de leur mère, écornages, castrations des mâles (sans anesthésie), bouclages, contention,etc... le tout évidement agrémenté de coups de fourche ou de pied, de doigts dans les yeux ou dans le museau, de torsions de queue... C’est ce qui se passe tous les jours dans les élevages, qu’ils soient bios, traditionnels ou industriels.
En plus d'avoir été socialement conditionné à manger des animaux, j’ai vécu depuis tout jeune dans un univers malsain, cruel et immoral. Contrairement aux fantasmes de réciprocité qu'on vend souvent aux consommateurs, les éleveurs n'aiment pas leurs propriétés qu'ils torturent, car je ne crois pas à l'amour sans le respect. Même dans un idéal fictif, la finalité consiste toujours à trahir la confiance qui aurait pu s'installer: les animaux sont vendus, envoyés à l'abattoir, et « transformés » en marchandises aussi tôt qu'ils sont « prêts » ou plus assez productifs, toujours très jeunes. Aussi, soyons enfin honnêtes: ce qu'on appelle « normes de bien-être animal » est une escroquerie censée ne pas faire souffrir les animaux au-delà de ce qui permet leur exploitation, qui elle va à l'encontre de leurs intérêts les plus fondamentaux.
J’ai honte de ce que j’ai fait, mais cela me semblait normal puisque mon père, mon grand père et mes ancêtres l'ont fait. Comme beaucoup d'éleveurs, je suis longtemps resté dans le déni; mais alors que certains conservatistes préfèrent perdurer dans ce système de relation (d'asservissement) aux autres animaux qui n'a plus de sens et de raison d'être, voila dix ans que j'ai décidé d'ouvrir les yeux. Des exemples similaires se multiplient aux quatre coins du monde, et il est temps d'arrêter de faire croire aux gens qu'ils ont besoin de manger des animaux et leurs sécrétions. Surtout, nous devons comprendre que les autres animaux qui ont évolué sur terre ne nous appartiennent pas, pour mettre fin à cette « guerre à mort – qui devrait aboutir à un monde (...) sans animal digne de ce nom et vivant en vue d'autre chose que de devenir moyen pour l'homme, bétail, outil, viande, corps ou vivant expérimental » (Jacques Derrida). Développer une agriculture végane et laisser les autres animaux exister pour leurs propres raison, voila le seul futur envisageable pour qu'une humanité digne de ce nom habite la Terre ».
Via 269 Life France
« Mon seul regret est de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt »
Magnifique témoignage de Marc, ancien éleveur devenu végane et membre de l'association 269 Life France :
« Je m’appelle Marc, j’ai 44 ans et suis aujourd'hui agriculteur céréalier en Lorraine. Sur l’exploitation de mon père que j’ai repris il y a vingt ans, nous produisions de la viande bovine comme la plupart des fermes de ma région (race Prim holstein croisée Limousine). Les vaches font partie des 5% d'animaux d'élevage qui ont parfois le droit d'être à l'extérieur, dans l'herbe. Elles sont très intelligentes, ont 20 ans d'espérance de vie, possèdent une vie sociale riche et une organisation entre elles, ont peu d'expression faciales mais s'expriment par des postures spécifiques, de nombreuses vocalisations différentes, échangent des émotions et communiquent des informations par la sécrétion de substances odorantes subtiles. A cela je n'y pensais jamais, sinon il m'aurait été difficile de continuer à travailler. Si certains y prennent plaisir par sadisme, cela m’a toujours attristé de voir ou de devoir faire subir des atrocités à ces êtres si paisibles qui ne m'avaient rien demandé. La liste est longue : insémination artificielle (viol), vêlages forcés, césariennes sans anesthésie, séparation des veaux et de leur mère, écornages, castrations des mâles (sans anesthésie), bouclages, contention,etc... le tout évidement agrémenté de coups de fourche ou de pied, de doigts dans les yeux ou dans le museau, de torsions de queue... C’est ce qui se passe tous les jours dans les élevages, qu’ils soient bios, traditionnels ou industriels.
En plus d'avoir été socialement conditionné à manger des animaux, j’ai vécu depuis tout jeune dans un univers malsain, cruel et immoral. Contrairement aux fantasmes de réciprocité qu'on vend souvent aux consommateurs, les éleveurs n'aiment pas leurs propriétés qu'ils torturent, car je ne crois pas à l'amour sans le respect. Même dans un idéal fictif, la finalité consiste toujours à trahir la confiance qui aurait pu s'installer: les animaux sont vendus, envoyés à l'abattoir, et « transformés » en marchandises aussi tôt qu'ils sont « prêts » ou plus assez productifs, toujours très jeunes. Aussi, soyons enfin honnêtes: ce qu'on appelle « normes de bien-être animal » est une escroquerie censée ne pas faire souffrir les animaux au-delà de ce qui permet leur exploitation, qui elle va à l'encontre de leurs intérêts les plus fondamentaux.
J’ai honte de ce que j’ai fait, mais cela me semblait normal puisque mon père, mon grand père et mes ancêtres l'ont fait. Comme beaucoup d'éleveurs, je suis longtemps resté dans le déni; mais alors que certains conservatistes préfèrent perdurer dans ce système de relation (d'asservissement) aux autres animaux qui n'a plus de sens et de raison d'être, voila dix ans que j'ai décidé d'ouvrir les yeux. Des exemples similaires se multiplient aux quatre coins du monde, et il est temps d'arrêter de faire croire aux gens qu'ils ont besoin de manger des animaux et leurs sécrétions. Surtout, nous devons comprendre que les autres animaux qui ont évolué sur terre ne nous appartiennent pas, pour mettre fin à cette « guerre à mort – qui devrait aboutir à un monde (...) sans animal digne de ce nom et vivant en vue d'autre chose que de devenir moyen pour l'homme, bétail, outil, viande, corps ou vivant expérimental » (Jacques Derrida). Développer une agriculture végane et laisser les autres animaux exister pour leurs propres raison, voila le seul futur envisageable pour qu'une humanité digne de ce nom habite la Terre ».
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Le bruit ne fait pas de bien mais le bien ne fait pas de bruit !!!
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Les humains sont si méchants que je préfére me tourner vers les animaux , en sauce avec des petits oignons et des champignons
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BLA BLA BLA
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Le bruit ne fait pas de bien mais le bien ne fait pas de bruit !!!
maritima
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maritima
Dernière activité le 26/11/2024 à 22:38
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maritima. "l'amour pour épée, l'humour pour bouclier" Bernard Werber.
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Les humains sont si méchants que je préfére me tourner vers les animaux , en sauce avec des petits oignons et des champignons
Chris31
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Chris31
Membre Ambassadeur
Dernière activité le 21/11/2024 à 16:23
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Chris31- Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve. Antoine de Saint-Exupéry
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Bonsoir frozenroze
Je vous cite : "Les origines du végétarisme Le végétarisme s'est implanté il y a fort longtemps. On en faisait déjà mention dans l’Ancien Testament : « Je vous accorde tout herbage, portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits ». Certains interprètent cela comme une directive à Adam et Ève de ne pas manger de viande."
Si l’idée d'habitudes diététiques limitées provient bien de certaines anciennes civilisations et peuvent constituer une forme de symbolisme religieux, il ne faut surtout pas oublier qu’en ces temps immémoriaux ils avaient surtout un grand nombre d'abstinences et de tabous surtout superstitieux des choses à faire et à ne pas faire en raison d’absence d’explications et de leurs connaissances limitées, l'inconnu, l'inexplicable faisait peur.
Pendant des millénaires, l'homme chasseur cueilleur a pris des habitudes alimentaires et consommé les créatures et les plantes autour de lui, selon leur disponibilité y compris la consommation de ces propres semblables, le cannibalisme était un moyen de subsistance et donc de survie.
Selon les saisons, les variations climatiques et la disponibilité alimentaire ses goûts ont évolués, l'humanité a apprécié ce qui était nouveau et recherché ce qui était exotique, de nouvelles habitudes se sont installées dans son quotidiens selon les flux migratoires des humains sur notre bonne vieille terre.
Mais combien de nos semblables sont morts d’avoir consommé ce qui était inconnu pour eux pendant les périodes de famines jusqu’à ce que ce qui était poison ou toxique devienne consommable et sans danger par l’adaptation lente de nos organismes.
Et pour en revenir à Eve, mère originelle de tous les mortels, pauvre de nous, si ce jour là elle n’avait pas croqué la pomme mais au contraire, serait entré dans un fast-food, comme tout le monde, nous n’en serions pas là de nos jours.
Jolepotager
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Encore un bon sujet pour se prendre la tête..
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Carpe Diem
LadyKat
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LadyKat
Dernière activité le 13/07/2019 à 08:58
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Nah, pas la peine de se prendre la tête. Chacun est libre de son choix. J'aime les légumes, j'adore les noix, et j'aime la viande aussi. Ceux qui ne souhaitent pas manger de la viande, du poisson, ou des oeufs, ou produits laitiers, ben, qu'ils en mangent pas, et puis c'est tout.
Bonne journée et soyez zen
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Le végétarisme en bref
Perte de poids
Parfois, mais ce n’est pas le but visé.
Choix d'aliments
Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : légèrement limité (pas de viande, de volaille, de poisson ni de fruits de mer).
Végétalien : assez limité (pas de viande, de volaille, de poisson, de fruits de mer, d’œuf ni de lait et de produits laitiers).
En pratique
Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : modérément facile à suivre à court et à long terme.
Végétalisme : assez difficile à suivre à court et à long terme, surtout si les motivations sont uniquement d'ordre rationnel (santé, environnement).
Attention
Lacto-ovo-végétarien et lacto-végétarien : attention particulière aux apports en fer, en zinc et en acides gras oméga-3.
Éviter les excès d’acides gras oméga-6.
Végétalisme : attention particulière aux apports en fer, en zinc, en calcium, en vitamine D, en vitamine B12 et en acides gras oméga-3.
Éviter les excès d’acides gras oméga-6.
Les origines du végétarisme
Le végétarisme s'est implanté il y a fort longtemps. On en faisait déjà mention dans l’Ancien Testament : « Je vous accorde tout herbage, portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits ». Certains interprètent cela comme une directive à Adam et Ève de ne pas manger de viande.
Plusieurs philosophes de l'Antiquité grecque étaient végétariens. En raison de ses écrits sur le sujet, Pythagore, est d’ailleurs considéré comme le père du végétarisme. On a longtemps appelé « pythagoriciens » les individus qui excluaient la viande de leur alimentation. Au fil des époques, de nombreux autres penseurs célèbres - comme Léonard de Vinci, Benjamin Franklin, Mahatma Gandhi et Albert Einstein - ont adopté le végétarisme.
Au cours des dernières décennies, divers auteurs ont initié la population au végétarisme, encore relativement peu connu il y a 15 ans en Amérique du Nord. On pense, au Québec, à France Moore Lappé, Danielle Starenkyj, Renée Frappier, Danielle Lamontagne. D’autres ont aussi contribué à l’essor de ce mouvement : Vesanto Melina, Victoria Harrison, Brenda Charbonneau Davis (Colombie-Britannique), Luce Evrard-Dupuis et Dre Jacqueline André (Belgique), Laura Landra (France) et bien d'autres à travers le monde.
Les grands principes du végétarisme
Les objectifs
Les grandes lignes
Il existe différents types de végétarisme, mais de façon générale, le terme fait référence à une alimentation qui exclut les viandes, les volailles, les poissons et les fruits de mer. On estime qu'environ 4 % des adultes du Canada et environ 2,5 % de ceux des États-Unis ont adopté ce régime alimentaire. Par ailleurs, il semble que depuis 2009, le nombre de 100% végétariens stagnent au Canada. On observe davantage de gens qui s’adonnent au flexitarisme, une sorte de végétarisme à temps partiel.
On dit des végétariens qui consomment aussi des oeufs et des produits laitiers qu'ils pratiquent le lacto-ovo-végétarisme. S'ils consomment des produits laitiers, mais pas d'oeufs, il s’agit du lacto-végétarisme. Quant à un régime alimentaire qui ne comporte que des aliments provenant du règne végétal (produits céréaliers, fruits, légumes, noix et légumineuses), on le nomme végétarisme strict ou végétalisme.
On parle aussi de semi-végétarisme lorsqu’une personne exclut la viande, mais consomme du poisson, des fruits de mer et de la volaille. Cela s’apparente au régime méditerranéen.
La question des protéines
On croit à tort que les végétariens et les végétaliens manquent de protéines. Les régimes végétariens et végétaliens bien équilibrés comblent tous les besoins. Les lacto-ovo-végétariens se procurent des protéines dans le lait et les produits laitiers, les œufs, les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers. Les végétaliens doivent les puiser dans les légumineuses, le tofu, les noix, les graines, la levure alimentaire et les produits céréaliers. Les protéines du règne végétal ne sont pas complètes en soi, mais elles le deviennent en faisant certaines combinaisons alimentaires. On peut, par exemple, accompagner les lentilles de riz. Il n’est pas nécessaire de compléter ses protéines, à chaque repas. On peut consommer des céréales au petit-déjeuner et des légumineuses au repas du soir pour que l’organisme reconstitue des protéines complètes.
Les mécanismes d'action
Allégués
Démontrés
Une revue scientifique révèle que les végétariens, en raison de leur régime alimentaire, disposent de certains avantages par rapport à la population générale1 :
D’autres études mentionnent qu’ils ont :
Le végétarisme pourrait aussi contribuer à combattre la polyarthrite rhumatoïde13.
En ce qui concerne les causes de mortalité autres que cardiaques, les différences sont minimes. Les études concernant le risque de cancer n’ont pas démontré de différence claire entre les végétariens et les non-végétariens, sauf en ce qui concerne les cancers de la prostate et du côlon (moins courants chez les végétariens). De façon générale, la santé des végétariens se compare à celle des non-végétariens qui ont un mode de vie sain1. En ce qui a trait à la santé des végétaliens, les données sont insuffisantes pour dresser un tel constat.
Officiellement, l’American Dietetic Association et les Diététistes du Canada soutiennent que les régimes végétariens planifiés de façon appropriée sont sains, adéquats sur le plan nutritionnel, et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies8. Le régime végétarien, lorsqu’il est adopté dès le jeune âge, peut mener à de saines habitudes alimentaires à long terme8. Les résultats de recherche des dernières années ont modifié la perception des chercheurs - et de la population en général - sur le végétarisme. Il n’est plus considéré comme un régime alimentaire farfelu et risqué, mais plutôt comme une façon de s’alimenter qui comporte plusieurs avantages pour la santé.
Menu type d’une journée
Régime végétarien
Régime végétalien
Repas du matin
Kiwi et clémentine
Céréales multigrains
Rôties aux graines de lin
Beurre d’arachide naturel
Lait 1 %
Kiwi et clémentine
Céréales multigrains
Rôties aux graines de lin
Beurre d’arachide
Boisson de soja (soya)
Repas du midi
Salade de légumes variés
Vinaigrette à base d’huile d’olive et de vinaigre balsamique
Soupe aux lentilles
Fromage gruyère
Craquelins de seigle
Yogourt et noix du Brésil
Salade de légumes variés
Vinaigrette à base d’huile d’olive et de vinaigre balsamique et de levure alimentaire Red Star (type de levure enrichie de vitamine B12)
Soupe aux lentilles
Fromage de soja sans caséine
Craquelins de seigle
Caroube et pomme
Repas du soir
Jus de tomate
Omelette aux légumes cuite dans l’huile d’olive
Muffins à l’avoine
Jus de tomate
Tofu et légumes sautés dans l’huile d’olive
Quinoa cuit
Amandes et abricots
Avantages et inconvénients du végétarisme
Satiété et bien-être
Bien planifié et équilibré, un régime végétarien rassasie bien en raison du taux élevé de fibres alimentaires et de la quantité élevée d’aliments à densité énergétique faible provenant des fruits, des légumes, des légumineuses et des céréales. Mais il faut s'assurer d'un apport adéquat en protéines à chaque repas.
En pratique
Au début, il est difficile d'adopter n'importe quel régime végétarien si l'on n'est pas habitué de manger (et de cuisiner) des légumineuses, des noix et des graines. À l’aide de bons livres de recettes, les personnes motivées devraient y arriver. Évidemment, le régime lacto-ovo-végétarien est le plus facile à suivre, même au resto, puisque les produits laitiers et les oeufs sont permis.
Le régime végétalien demande par contre nettement plus d’imagination puisqu’il exclut tous les produits laitiers et les oeufs. Il est assez compliqué à suivre ailleurs que chez soi. Si l'on ne va pas dans un restaurant végétarien, seuls les légumes et les féculents (riz, pâtes, pommes de terre...) seront offerts, ce qui constitue un repas déséquilibré. La solution est d’apporter, avec soi, des noix, des graines et des légumineuses séchées pour compléter le repas.
Perte de poids
Une légère perte de poids peut survenir lorsqu'on abandonne une diète classique pour une diète lacto-ovo-végétarienne ou végétalienne9.
Attention
Les femmes enceintes végétariennes sont sujettes au manque de B1211. Pour les végétaliens, la B12 se trouve dans les levures enrichies de B12 (Red Star, Lyfe), les boissons de soya enrichies, les boissons de riz enrichies, les simili-viandes (souvent à base de protéines de soya). À ces aliments, les lacto-ovo-végétariens peuvent ajouter le lait, les produits laitiers et les oeufs comme sources de vitamine B12.
Mon commentaire
" Le régime lacto-ovo-végétarien est très certainement un régime santé qui procure de nombreux avantages s’il est bien planifié. Je pense toutefois que, dans une perspective de prévention des maladies et de promotion de la santé, le régime semi-végétarien (avec poisson, fruits de mer et volaille) fait aussi bien l'affaire. Il s'avère aussi plus facile à suivre, à long terme parce qu’il procure plus de variété.
Toutefois, à une époque où l’on pointe du doigt la production et la consommation de viandes comme facteurs responsables de la dégradation de l’environnement, il est rassurant de savoir que le régime végétarien peut combler nos besoins nutritionnels si on décide de l’adopter pour des raisons écologiques et environnementales ".Rédaction : Hélène Baribeau, nutritionniste Dt.P., M.Sc.
Fiche créée : novembre 2012
Références
Bibliographie
Extenso. À chacun son type de végétarisme. [Consulté le 20 mars 2006] www.extenso.org
Tulasne Patricia, Roy Anne-Marie. Végétariens mais pas légumes, Les Éditions Publistar, Canada, 2003.
Melina Vesanto, Harrison Victoria, Charbonneau Davis Brenda. Devenir végétarien, Les Éditions de l’Homme, Canada, 1996.
Lamontagne Danielle. Supplément végétalien.
Lamontagne Danielle. Guide alimentaire végétarien.