- Accueil
- Échanger
- Forum
- Forums généraux
- Bon à savoir (pour tous)
- mi-temps thérapeutique
mi-temps thérapeutique
- 408 vues
- 0 soutien
- 26 commentaires
Tous les commentaires
Aller au dernier commentaireUtilisateur désinscrit
De rien. Peu n'importe sa décision, il faut qu'il dialogue avec son employeur. Parce que même s'il lui reste 2 ans avant la retraite, c'est tout de même 2 ans, et s'il ne communique pas avec son patron et que quelque chose d'imposée (telle qu'un mi temps thérapeutique) oblige son patron à faire des changements, il serait légitime que celui ci prenne mal la nouvelle sachant qu'il n'était au courant de rien. Et même si à proprement parlé il ne risque rien, on ne connait vraiment le comportement de quelqu'un que quand on est face à des soucis, il serait idiot qu'il lui le fasse payer moralement pour qu'il craque.
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
Inscrit en 2014
2 713 commentaires postés | 874 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
10 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Bonjour Chris,
Que veux tu dire ou faire, si être en arrêt ou à mi-temps est pour lui moins supportable que de travailler, tu ne peux pas y faire grand-chose. Le déni de la maladie est quelque chose de bien connu des médecins. Voici une partie d'un article que j'ai trouvé :
Le déni
Cette forme d’incrédulité est un mécanisme de protection en bouclier pour dévier la violence du coup. Il fonctionne par clivage : une partie de l’esprit sait, mais l’autre refuse de regarder la réalité en face. Contrairement à la stupeur, il témoigne que l’esprit travaille à « digérer » la nouvelle. Il peut s’agir d’un déni de fond, direct (« Ce n’est pas vrai, pas possible », « Ils se sont trompés »). Ou d’une dénégation indirecte : le malade déplace son anxiété sur ses proches (« Comment vais-je le dire aux enfants, ils vont avoir si peur », « Moi, ça va, mais mon mari, si vous voyiez comme il en souffre ») ; ou sur son travail, les conséquences financières… Il est toujours possible de le rassurer en s’appuyant sur des éléments objectifs (« La Sécurité sociale prendra tout en charge »), mais il est maladroit de vouloir le ramener à ce qui nous semble plus essentiel (« Comment peux-tu penser à ton boulot alors que tu as un cancer, pense plutôt à toi ! »). Car pour lui, l’essentiel, à ce moment-là, c’est justement de ne pas penser à sa maladie.
Psychologie, faire face à la maladie
Je pense qu'il faut être patiente et lui faire comprendre que tu es là et que tu respectes sa volonté.
Bon courage
Francine
Voir la signature
La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Francine,
Très intéressante cette info sur le déni et surtout rapide pour en saisir l'essentiel et pas de bla bla bla de psy pendant des décennies.
Les méandres du cerveau qui se protège, recherche la sécurité après le choc. Déni de fond, "il" cherche à digérer "ils se sont trompés". J'ai pas digéré cette année-là le TOUT. J'ai même dénigré la SEP....je marche, je vis alors pourquoi me met-on sur la touche ? j'ai repris des Etudes ...Tout ce que je voulais c'est re-travailler avec des projets plein la tête comm dab'.
Qd la loi sur le cumul retraite/emploi fut votée....l'avenir est (encore) devant moi. J'ai changé radicalement de vie avec ce projet à venir...un jour. Mouais, sauf qu'"ils" avaient raison, une SEP c'est grave. Pas retraitée, projets d'avenir qui tombent à l'eau, n'attendre plus rien de la vie...une mort lente " à venir" sans but. Pas si mal, j'ai rêvé près de 2 décennies que je vaincrai cette saleté. La tête sur les épaules fait place à l'autruche, tellement arrangeante. "Ne pas penser à sa maladie" ....au final, fallait peut-être y penser un peu plus que je ne le fis car on est + ds l'atterrissage des débuts... remplacé par l'écrasement du parachutiste.
En lisant ce forum, je suis jalouse. Ce n'est pas dans ma nature, mais j'envie ceux/celles qui peuvent encore travailler bien que je ne comprenne pas comment on peut cumuler travail/maladie, comment ils/elles font.
Dans les années 80, il y avait une chanson "t'as rien compris". "il" avait raison.
Passée une certaine heure, je dis davantage de bêtises. La faute "au mal de tête" (sic).
Serena
scoobidoo
Bon conseiller
scoobidoo
Dernière activité le 27/01/2024 à 01:45
Inscrit en 2014
2 713 commentaires postés | 874 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
10 de ses réponses ont été utiles pour les membres
Récompenses
-
Bon conseiller
-
Contributeur
-
Messager
-
Engagé
-
Explorateur
-
Evaluateur
Je pense que ceci est applicable, à copier et à relire plusieurs fois.
Francine
Ce travail de deuil est possible non seulement au niveau de la perte d’un proche, mais il est transposable dans le domaine sentimental, lors d’une rupture et dans le domaine professionnel, lorsqu’on arrive à la fin d’un contrat, lors d’un licenciement, d'une maladie, d'un accident.
Distinguer 7 étapes par lesquelles nous passons, afin de faire face à une situation de transition.Ces 7 étapes sont linéaires, bien qu’il soit possible de faire des retours en arrière, afin de « tourner la page ».
Etape 1 – Le Choc : C’est une phase courte. L’annonce d’une rupture, conduisant à un constat, une annonce laisse la personne sans émotion apparente. Le terme de sidération peut tout à fait convenir pour qualifier la réaction de la personne face à l'information transmise. Exemple : « Je te quitte, c’est fini, vous êtes viré, tu ne marcheras plus ».
Etape 2 – Le Déni : C’est le refus de croire l'information. Sont utilisés des arguments et la contestation. Le rejet de l'information fait place à une discussion intérieure ou/et extérieure. Il ne faut cependant pas croire que la brièveté de cette phase signifie qu’elle n’est pas importante. Certaines personnes s’enferment dans cet état de déni, de refuge (préserver la chambre du disparu intacte, continuer à mettre son assiette à table (etc). Exemple : « Ce n'est pas vrai, pas possible.... ».
Etape 3 – La colère et le marchandage : C’est la confrontation avec les faits qui va engendrer une attitude de révolte, tournée vers soi et vers les autres. c'est aussi une phase de marchandage qui peut prendre une tournure "magico-religieuse". On promet à une "entitée invisible" de ne plus faire telle ou telle chose si la situation originelle pouvait revenir. Les intensités peuvent être variables, selon la maturité affective de la personne. La pensée de la personne s’alimente de fortes contradictions. Elle peut s’emporter par ou s’enfermer dans le plus grand mutisme. Des pulsions de vengeance peuvent ainsi la pousser à avoir des comportements qu'elle ne comprend pas elle-même. En fait, la personne est confrontée à l'impossibilité d'un retour à la situation première. Elle doit faire le deuil, et passe par de nombreuses émotions : reproches, remords, ressentiments, dégoûts, de la répulsion, séduction ou agression. Exemple : « C’est de leurs fautes, ils n’ont jamais rien fait pour moi ».
Etape 4 – La tristesse : C’est un état de désespérance. « Ce n’est pas juste, pourquoi elle m’a fait ça à moi, qu’est ce que je vais devenir » ?
Etape 5 – La résignation : C’est l'abandon de cette lutte au cours de laquelle la personne peut avoir le sentiment d'avoir tout essayé pour revenir à la situation perdue. Elle n'a aucune visibilité de ce qu'elle peut faire. Elle agit au gré des circonstances. Cette résignation peut aussi se composer de rejet. Exemple : « C'est la vie, Dieu est en contrôle ».
Etape 6 – L'acceptation : Dans cette étape, la personne accepte la perte (de l'être cher, de la petite amie, du travail ou de sa santé). En l'acceptant, elle est capable de garder les beaux moments mais aussi les moins bons. Elle commence à avoir plus confiance en elle, se sent mieux et l'avenir ne semble pas aussi noir qu'avant. Exemple : « J'y pense encore parfois, mais je m'en sors ».
Etape 7 – La reconstruction : l’acceptation seule ne suffit pas. Il faut reconstruire progressivement. La personne en deuil prend conscience qu'elle est en train de se réorganiser pour répondre aux obligations liées à toute vie en société. Se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles et à prendre conscience de son existence. Cette démarche développe la confiance en soi-même. Le sentiment de vulnérabilité fait place à une nouvelle énergie et, pour le croyant, une plus grande confiance en Dieu.
Voir la signature
La vie est belle si on ne lui demande pas plus que ce qu'elle peut donner.
Utilisateur désinscrit
Bonjour Francine,
Je viens d'imprimer 12 pages, seule l'Etape 7 est sortie noir sur blanc. L'imprimante a refusé le "jaune". Grrrrrrrr...
Très intéressant. Merci
Serena
Utilisateur désinscrit
Bonjour Chris94,
Il faut savoir qu'un mi temps thérapeutique est rémunéré à plein traitement, beaucoup l'ignore !
L'objectif de ce mi temps est de travailler à 50 % pour maintenir un lien avec le travail, ce qui est important, et d'utiliser les 50 % restants pour les rv médicaux et le repos.
Pour ce qui est des horaires, votre mari peut faire une proposition à son employeur et en général, cela se passe bien.
Il faut savoir aussi qu'un mi temps thérapeutique est valable un an sans reconduction possible !!
Statut particulier à étudier avant de donner une réponse définitive.
Bon courage à vous et votre mari.
chris94
chris94
Dernière activité le 01/12/2020 à 13:44
Inscrit en 2012
70 commentaires postés | 9 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Ami
merci scoobidoo, effectivement il est passé par ces phases et j'en ai subi les conséquences ! enfin notre couple et j'ai eu besoin de prendre soin de moi et de partager mes ressentiments avec des personnes autre que lui, car j'étais aussi en colère, ce qu'il a eu du mal à digérer, mais j'avais besoin d'aller bien afin de l'aider le mieux possible et je sais maintenant qu'il l'a compris. Là, je dirai qu'il est dans la phase entre 4 et 6 cela dépend des jours et de ses humeurs. je comprends tout ce qu'il vit, c'est très dur, mais c'est dommage qu'il ne communique pas plus, j'ai l'impression parfois qu'il n'est plus capable d'aucun sentiment et surtout il ne veut pas d'aide des autres pour plein de choses.....alors que pour avancer dans la vie, c'est en échangeant que l'on y arrive.
Merci aussi à sofiesa, nous en avons discuté avec mon beau- frère hier et tu réponds à notre question sur le temps du mi-temps.
Aujourd'hui, il digère, je le laisse tranquille, on parle d'autre chose et l'on verra dans les jours à venir......
chris94
chris94
Dernière activité le 01/12/2020 à 13:44
Inscrit en 2012
70 commentaires postés | 9 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
-
Contributeur
-
Explorateur
-
Ami
il est capable encore de travailler, mais se fatigue vite et est vite essoufflé, il ne doit pas porter de charge lourde mais.....c'est un homme ! et il en a besoin pour son moral, il oublie auprès de ses collègues sa maladie car il plaisante énormément, quelque fois cela me pèse d'ailleurs, mais j'en ai pris mon partie, il ressemble à son père..........
Utilisateur désinscrit
S'il aime ce qu'il fait et que ça lui fait du bien d'aller travailler, alors il fait bien de continuer. Après un arrangement employeur/employé serait utile, mais arrêter de travailler s'il en a besoin, ce n'est pas une bonne chose. J'ai été confrontée à cela pour moi même, et je ne me verrai pas ne pas travailler, même si physiquement ce n'est pas simple tous les jours, moralement si je ne travaillais pas je sombrerai. Le moral c'est le plus important dans toutes situations, s'il l'a, il tiendra bon Peut être peut il aménager ses horaires, comme je l'ai fais pour moi, en dialoguant directement avec son employeur ?
Utilisateur désinscrit
excellent merci bon à connaître
Donnez votre avis
Articles à découvrir...
29/11/2024 | Nutrition
Les alternatives au lait : laquelle vous convient le mieux ?
25/11/2024 | Actualités
Pourquoi ronflons-nous ? Les causes, les solutions et les conseils pour réduire le ronflement ?
23/11/2024 | Actualités
18/11/2024 | Actualités
Médicaments et libido : les traitements qui peuvent affecter votre désir sexuel ?
09/01/2019 | Nutrition
14/02/2019 | Conseils
La vie amoureuse à l’épreuve de la maladie : comment faire face ?
15/04/2019 | Conseils
S'abonner
Vous souhaitez être alerté des nouveaux commentaires
Votre abonnement a bien été pris en compte
chris94
chris94
Dernière activité le 01/12/2020 à 13:44
Inscrit en 2012
70 commentaires postés | 9 dans le groupe Bon à savoir (pour tous)
Récompenses
Contributeur
Explorateur
Ami
bonjour à tous,
le médecin de mon mari lui a proposé un mi-temps thérapeutique, qu'il n'a pas accepté par peur de perdre une partie de son salaire ! est-ce que parmi vous il y a des personnes qui travaille comme cela, pouvez vous me dire comment cela se passe, qui choisit le temps, le salarié peut il choisir de travailler par ex le matin ?
Pour le salaire, combien de pourcentage paie la sécu, est-ce que le patron paie le reste y compris la partie non travaillé ?
Toutes ces questions que l'on se pose et peut -être d'autres auxquelles je ne pense pas !
merci pour vos réponses